Euro sauce bitcoin ?
L’euro, comme beaucoup de ses cousines (yen, yuan, dollar, livre ...) songe très fort à sa version bitcoin, une version qui s’en distingue toutefois en restant sous la stricte coupe de la BCE et par un solide amarrage à l’euro. Les sigles MNBC (monnaie numérique de banque centrale), MDBC (digitale), CBDC (Central Bank Digital Currency) sont d’usage pour ce type de monnaie. La BCE lance une consultation à laquelle Forum ATENA participe. Cet euro nouveau possède tous les ingrédients pour provoquer une révolution dans le monde bancaire : création monétaire, rôle des banque commerciales, abandon de la monnaie-dette, monnaie hélicoptère. La panoplie des scénarios est ouverte, on ne sait pas encore ce qu’il en sera. Le modèle de monnaie-dette, moteur du développement commercial depuis plusieurs siècles, semble s’essouffler faute de son carburant fétiche, la croissance. La révolution numérique s’appuyant sur un Internet sans frontières ni régulations propose des mouvements de fonds à coûts et délais dérisoires. La nouvelle donne engendrera-t-elle une nouvelle monnaie ? Si possible « intelligente » ? Un retour sur la monnaie avant d’exposer une vue de la monnaie sur Internet et la provocation Libra cherchent à éclairer ce que l’on peut attendre des « MNBC ». Monnaie D’où vient la monnaie ? Majoritairement de l’établissement de prêts par les banques commerciales. Contrairement à l’intuition, les fonds prêtés ne proviennent pas de dépôts : une écriture crédite le compte de l’emprunteur, équilibrée par une dette équivalente. La stricte règlementation des banques commerciales demande à l’établissement en charge du prêt le dépôt une fraction (1% pour l’euro, variant
SOMMAIRE
Le mot de la Présidente / Ce que Trump a fait pour nous !
> Geneviève Bouché
Data scientist, data analyst : quelques questions fondamentales
> Bernard Biedermann
Euro sauce bitcoin ?
> Jacques Baudron
L’Europe peut-elle “disrupter” la “vieille économie” grâce au numérique ?
> Jean-Jacques Urban Galindo
Mission d’information « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne »
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