Newsletter n°12, septembre 2008

SONDAGE

Newsletter n°12, septembre 2008

SONDAGE Merci de répondre à ces quelques questions pour nous aider à mieux vous satisfaire.

L'édito
L'événement Peer to Peer
Le Peer to Peer de part en part
Faut-il encore oser écrire ?
FTTH et Odebit
MVNO et opérateurs VoIP
Le débat national entre sécurité et interopérabilité
Nous deviendrons tous immortels
La e-boutique est ouverte le dimanche
Splendeur du NON grandeur du OUI
Atelier ToIP : décryptage

Agenda
Partenaires

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Editorial du président

 

Quels sujets mettre en avant en cette rentrée foisonnante ?

Les prochains événements de Forum ATENA ? Ils ne manquent pas, et nous vous en préparons bien d'autres !

Comment choisir devant tant de sujets ? Pierre-José Billotte nous donne l'occasion de réfléchir sur notre secteur d'activité, de nous s'interroger sur la performance technologique américaine, en un avant goût de ces idées quelques fois dérangeantes quelques réflexions à lire dans cette News, et à poursuivre avec son livre tout juste édité. Je vous souhaite à tous une lecture enrichissante de cette nouvelle News letter, et encore merci de répondre à notre enquête.

 

Philippe Recouppé
Président de Forum ATENA

 

 

Peer to Peer

La sécurité Evénement sur le "Peer-to-Peer, architectures, nouvelles technologies, régulations" de l'atelier sécurité de Forum ATENA, le 30 octobre, 14h-19h, à Télécom ParisTech.

 

Inscrivez-vous

En modifiant profondément les modèles économiques préexistant, les technologies du Peer-to-Peer (échange point-multipoints), qui tirentpartie du déploiement de l'Internet haut-débit, constituent une révolution dans la distribution des contenus sur le net. Desapplications très innovantes voient le jour.

Les relations entre Internautes et l'accès aux informations changent de base et présentent le côté clair mais aussi le côté obscur de cette force nouvelle. Le Peer-to-Peer est loué par ses usagers pour rendre faciles et rapides les échanges de fichiers (musique, films, …) et quasi gratuite et sécurisée la téléphonie sur IP. Mais ces technologies et architectures sont aussi fort décriées, par ceux qu'elles lèsent, pour permettre le téléchargement illégal de fichiers piratés.On parle même de menace sur la création artistique qui pourrait appauvrir le développement des industries culturelles.. De plus, d'angoissantes questions sont posées sur la sécurité des applications bâties sur ce protocole et sur l'ouverture des systèmes d'information à tous les dangers, et les politiques de sécurité des entreprises sont souvent de bloquer tout ce qui concerne le Peer-to-Peer. Ce protocole et les architectures et applications qu'il permet ne peuvent nous laisser indifférents.

Pour répondre à ces questions et lancer un intéressant débat avec les meilleurs experts du sujet, techniques, juristes et distributeurs de contenu, l'atelier sécurité de Forum ATENA organise un grand événement qui couvrira ce sujet brûlant, le jeudi 30 octobre de 14h00 à 19h00, dans le grand amphi de Télécom ParisTech, 46 rue Barrault 75013 Paris.

Cerise sur le gâteau juste avant la table ronde durant laquelle vous pourrez poser des questions aux intervenants et avant le cocktail quisuivra, une liaison sécurisée, avec distribution des clés de chiffrement par Peer-to-Peer, sera établie avec Philip Zimmermann,en Californie. Philip Zimmermann est le créateur du logiciel de chiffrement PGP et plus récemment du logiciel Zfone dont nous vousferons une démonstration en live.

Cet événement est gratuit et vous y êtes le bienvenu …

Inscrivez-vous

Voir l'agenda

Gérard Péliks
Président de l'atelier sécurité

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Le PeerTo Peer de part en part

« Peer to Peer » et téléchargement se trouvent fréquemment associés. Mais ce n’est là qu’une partie de la révolution offerte par cette technologie. La mise en commun d’une part même faible des ressources de chacun des ordinateurs connectés au réseau permet de proposer des services comparables à ceux qu’un opérateur offre avec une infrastructure humaine et matérielle dédiée. C’est ce que l’on se retrouve aujourd’hui avec des applications de téléphonie par Internet voire demain avec des fonctions de transport.

Lire la suite …

Jacques Baudron

 

 

Faut-il encore oser écrire?

A l'heure où tout le monde se réjouit du web participatif, de la e-démocratie et du partage du savoir, il semble que les travers humains soient toujours aussi dangereux pour la société idéale. Ainsi après l'affaire du Blog Presse Citron, voilà aussi Jean Michel Billaut qui a frôlé la correctionnelle à cause d'un commentaire ! (lire son billet ici)

Certes nous pourrions souhaiter que les juges soient plus érudits et ne poursuivent pas à tort un auteur pour des commentaires anonymes sur ces propos … ou décider de fermer à tout jamais l'interaction avec les lecteurs. Quant à envisager un moteur analysant le caractère diffamatoire des propos, l'intelligence artificielle nous semble encore trop balbutiante. A chacun, donc, de surveiller les commentaires, d'effacer les dérapages, risque à se faire agonir d'injure par les mêmes anonymes (c'est du vécu …).

Longue vie aux bloggeurs !

Philippe Poux
Président de l'Atelier Solutions Vocales & Relation Client

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FTTH et ODEBIT

Le forum ATENA participera à la table ronde organisée par ODEBIT sur le thème « Comment mettre en place un THD en France ? » le mardi 23 septembre 2008 à 14h30 au CNIT Paris la Défense.ODEBIT 2008 durera 3 jours (23 au 25 septembre 2008).

Les solutions « haut débit & applicatif » pour les collectivités locales seront traitées durant toute la durée du salon. Cette année, ODEBIT 2008 a choisi aussi de mettre le Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) sous les feux des projecteurs en intégrant à l’exposition un espace d’échange et de rencontre.

Ci jointe votre invitation offerte par le Forum Atena à télécharger…

RDV donc au Salon ODEBIT 2008.

Rolland Tran Van Lieu
Président de l’atelier FTTH

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Petit billet d'humeur sur les MVNO et les opérateurs VOIP

Le conseil de la concurrence a, à juste titre, dans son communiqué du 30 juillet 2008 mis en avant les causes qui selon lui, bloquent le développement d’une plus grande concurrence sur le marché de la téléphonie mobile et une véritable émergence des MVNO. Selon nous il aurait pu aussi s’inquiéter des difficultés rencontrées par les opérateurs VOIP. En maintenant la dichotomie des marchés fixes et mobiles, il se rend aveugle aux véritables causes qui freinent les acteurs de ces différents segments de marché. Les MVNO d’un côté par manque d’innovation, les opérateurs VOIP de l’autre par manque de rentabilité.

Ainsi, les succès d’un MVNO tel que TELMORE au DANEMARK devrait nous interpeller sur le modèle de développement économique que permet une vraie convergence technique des réseaux fixes et mobiles, comme cela est possible dans ce pays.

En effet, au Danemark ce n’est pas qu’une affaire de prix, les échanges d’informations (SS7 notamment) entres les réseaux de tous les opérateurs permettent à la fois une réduction des prix et le développement des innovations. On peut par conséquent dans ce pays penser plus qu’ailleurs (probablement parce que le pays est constitué d’îles) le principe de travail à distance et une intégration exemplaire des différents agents : bureau mobile, téléphone mobile totalement intégré dans le système téléphonique du siège de la compagnie, accès total aux applications informatiques et de téléphonies. Cette perspective devrait intéresser nos hommes politiques qui semblent de plus en plus préoccupés par l’épuisement du modèle de développement économique qui a fait les 30 glorieuses mais qui aujourd’hui bute sur les coûts considérables que ce modèle fait peser sur notre environnement (trop de concentration humaine, trop de déplacements, ….).

Malheureusement, il faudra en France plus qu’une simple incitation pour que les réseaux de l’opérateur puissant et de son challenger s’ouvrent aux petits opérateurs régionaux ou de niches avides d’innovations que les autorités de régulation semblent pourtant vouloir voir se développer.

Philippe LAREDO

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Le débat national entre sécurité et interopérabilité

Au moment où le Marché pousse la dématérialisation des transactions, le nombre des fraudes sur Internet ne cesse d’augmenter. Et la valeur juridique certaine des correspondances électroniques, mesurée en fonction des contrôles d’identification, d’intégrité, de conformité, et de légalité, et fondée sur des preuves électroniques irréfutables d’expédition, de réception et d’archivage électronique, cette valeur-là est très fragile.

Les Opérateurs n’assurent actuellement qu’une obligation de moyen aux personnes qui leur transfèrent la responsabilité de dématérialiser leurs documents de correspondance et leurs dossiers d’archives numériques.

Dans ce monde incertain, il n’existe donc aucune interopérabilité de nature à garantir ou certifier aux parties la valeur juridique certaine de leurs transactions en ligne C’est un peu ennuyeux pour les documents qui rentrent automatiquement en archivage électronique pour la comptabilité informatisée des entreprises ! L’interopérabilité dans la situation actuelle expose les particuliers et les entreprises à prendre en compte dans leur gestion des documents plein d’incertitude juridique.

Pourtant dans cette situation dangereuse où les trous dans la sécurité sont si fréquents, certains facteurs de progrès peuvent retourner rapidement la situation. La carte nationale d’identité électronique que la France prépare, permettra de combiner les usages régaliens et marchands. Avec ses deux certificats et la signature électronique appliquée aux « e.services », le Citoyen pourra dématérialiser ses transactions et ses ordres de paiement (SEPA) en s’appuyant sur un opérateur qui protège ses mouvements de correspondance en assurant leur conformité et leur conservation dans un coffre fort électronique nominatif.

C’est une bonne nouvelle pour renforcer la sécurité des transactions et le bouclage des flux commerciaux et financiers. C’est aussi une excellente voie pour réconcilier les protagonistes d’une sécurité très forte avec tous ceux qui, comme les Pays anglo-saxons, préconisent moins de rigueur de manière à accélérer notre évolution dans l’Economie Numérique. Si nous voulons préserver les « Réseaux de Confiance », c'est-à-dire tous les Réseaux à Valeur Ajoutée qui font la vraie richesse industrielle de la France, en limitant les contraintes de sécurité sur Internet, il faut en revanche envisager des instances de contrôle plus fortes qui soumettent l’interopérabilité des échanges à des vérifications systématiques protégeant les intérêts légitimes des usagers (Particuliers, Entreprises, Employés, Administrations, Fonctionnaires).

La carte nationale d’identité électronique est de ce point de vue très structurant pour le Marché puisqu’elle facilite les contrôles essentiels permettant de certifier aux usagers la valeur juridique certaine de leurs transactions en ligne. Non seulement, on peut prévoir moins de fraude et davantage de confiance, mais en plus, toutes les entreprises soumises aux lois et règlementations de sécurité financière disposeront enfin avec leurs partenaires d’une solution efficace de correspondance numérique sans engager d’investissement, et avec une perspective encourageante de réduction de leurs risques opérationnels, coûts d’exploitation, et litiges. Le grand débat de la sécurité débouche ainsi sur une politique d’interopérabilité dont la carte nationale d’identité électronique est le meilleur atout.

Eric Blot-Lefevre
Président de l’atelier de dématérialisation

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Quand le président Reagan était conseillé par des auteurs de Science-Fiction…

Par Pierre-José Billotte

300 milliards de dollars, c’est l’ordre de grandeur de la somme que consacrent les Etats-Unis à la R&D, dont les TIC. Mais est-ce le seul fondement de la performance technologique américaine ? De l’omniprésence des Etats-Unis dans l’industrie des TIC ? Une politique budgétaire agressive ?

Et bien non, il ne suffit pas de dépenser de l’argent pour être performant, il faut des rêves aussi, et avoir les connecter à la réalité ensuite… Le fondement de la performance technologique américaine est d’abord et avant tout culturel. Cette culture technologique qui repose sur deux pieds pour bien marcher. Elle est d’abord pragmatique. C’est celle héritée des pionniers qui ont colonisé un nouveau monde, celle technologique qui va permettre de survivre, de conquérir l’espace, d’organiser l’espace, de valoriser l’espace. C’est celle des armes, de la médecine, des infrastructures, de l’énergie, les technologies du quotidien, du traitement de l’information. Du Colt au fil barbelé, en passant par la machine à coudre, le chemin de fer ou la domestication de l’électricité. Comment s’adapter à son environnement, quel qu’il soit.

Puis cette culture s’ancre dans l’imaginaire de la science-fiction. Américaine bien sûr. Bien sûr dans l’esprit des entrepreneurs, quand un des cofondateurs de Microsoft finance la recherche d’intelligence extraterrestre. Mais surtout dans le monde politique. Et au plus haut niveau. Lorsque Ronald Reagan lança son programme SDI de « Guerre des étoiles », qui savait qu’il était conseillé par un comité qui réunissait des auteurs de science-fiction ? Le Citizen's Advisory Council on National Space Policy (CACNSP) fondé par l’auteur de science-fiction Jerry Pournelle. Associés à un sens du commerce, un attrait puissant pour l’argent et la richesse matérielle, un sens de l’exploration digne de leurs ancêtres vikings, voilà ce qui fonde la puissance technologique américaine et qui en fait la première puissance mondiale…

« Nous deviendrons immortels », Editions Publibook, septembre 2008.

P-J. Billotte
www.nousdeviendronsimmortels.fr

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La e-boutique est ouverte le Dimanche

Le code du travail français est probablement le texte de Loi codifié le plus bureaucratique que le droit français et probablement européen connaisse.

Pour illustrer mon propos le lecteur pourra se reporter, notamment, aux articles R 4228-10 et suivants du code du travail (admirez déjà le numéro de l’article qui en dit beaucoup sur la longueur du texte) qui sont un bijou de textes réglementaires à la française. Le summum de ce qu’un haut fonctionnaire est capable de produire lorsqu’il est en bonne santé et parfaitement serein.

Le texte traite de ce que les pouvoirs publics appellent « les cabinets d’aisance », c’est à dire le seul lieu où le roi allait tout seul. « Il existe au moins un cabinet d'aisance et un urinoir pour vingt hommes et deux cabinets pour vingt femmes. L'effectif pris en compte est le nombre maximal de travailleurs présents simultanément dans l'établissement. Un cabinet au moins comporte un poste d'eau. Dans les établissements employant un personnel mixte, les cabinets d'aisance sont séparés pour le personnel féminin et masculin. Les cabinets d'aisance réservés aux femmes comportent un récipient pour garnitures périodiques. Les cabinets d'aisance ne peuvent communiquer directement avec les locaux fermés dans lesquels les travailleurs sont appelés à séjourner. Ils sont aménagés de manière à ne dégager aucune odeur. Ils sont équipés de chasse d'eau et pourvus de papier hygiénique. Les cabinets d'aisance sont aérés conformément aux règles d'aération et d'assainissement du chapitre II et convenablement chauffés. Le sol et les parois sont en matériaux imperméables permettant un nettoyage efficace. L'employeur fait procéder au nettoyage et à la désinfection des cabinets d'aisance et des urinoirs au moins une fois par jour. Les portes sont pleines et munies d'un dispositif de fermeture intérieure décondamnable de l'extérieur. Les effluents sont évacués conformément aux règlements sanitaires ». Chacun appréciera la précision et l’exhaustivité des termes employés dans un langage tout à fait officiel.

Chacun pourra également vérifier si son employeur est bien conforme à la Loi. A défaut, on doit savoir que des contraventions sont attachées à la violation de telles dispositions et que dans l’intervalle on est prié de trouver un autre cabinet de réflexion. Les lavabos, les vestiaires, les douches, le nombre de sièges dans la salle de repos, la présence ou pas de dossiers au siège etc. … sont d’autres textes issus de ce code d’une précision tout à fait similaires et au final le nombre de textes composant ainsi le code du travail est incalculable. On me rétorquera, sans doute à raison, que certains employeurs français ont besoin d’une telle précision et d’une sanction associée, pour le respect de la personne humaine même lorsqu’il ne s’agit que d’un salarié … – :) C’est sans doute vrai.

Mais certains s’interrogent sur l’avenir de telles dispositions et d’un code de travail mis à rude épreuve dans un monde travaillant en réseau où certains employeurs délocalisent la saisie de données en Inde, la mise à jour de telles bases de données à Maurice et le SAV au Maroc pour, justement, s’affranchir des dispositions contraignantes de la législation du travail. A notre avis, ils sont dans l’erreur. Au soutien de notre thèse, le repos dominical est notre exemple du jour. Le code du travail impose un repos hebdomadaire « de 24 heures consécutives » qu’il fixe, pour des raisons historiques liées aux origines chrétiennes de notre société, « le dimanche »(article L3132-3 du code du travail selon la nouvelle codification). La règle impérative est régulièrement sanctionnée par les Tribunaux saisis soit par des inspecteurs du travail qui dressent des procès-verbaux … le dimanche. C’est souvent le cas dans des rues commerçantes de grandes villes françaises, la rue des Francs-Bourgeois et ses commerçants, par exemple, dans le quartier du Marais à Paris s’illustrent régulièrement par cette guerre incessante entre l’inspection du travail et les commerçants locaux. Les Tribunaux sont aussi souvent saisis par les syndicats, le plus souvent dans le secteur de la grande distribution, qui obtiennent également régulièrement des fermetures sous astreinte, c’est à dire que si l’ouverture est maintenue le magasin est condamné à payer une pénalité très souvent importante. Mais qu’en est il des boutiques en ligne, ouvertes quant à elles 24H/24 et sept jours sur sept au mépris de la réglementation dominicale. Chacun peut s’essayer à commander sur rueducommerce ou la fnac en ligne le Dimanche même à l’heure de la messe. Pire encore, les commerçants du monde réel pourraient légitimement se plaindre d’une concurrence déloyale des boutiques on-line. Les unes sont interdites à l’ouverture, les autres prennent des commandes et parfois livrent le jour fermé (Lorsque la livraison est on-line soit pour le service, les logiciels, les données etc. …). La question est une vraie question de sociétés et de valeurs. Le repos dominical est une avancée sociale certaine que personne ne veut ni n’a intérêt à remettre en cause. Cette avancée n’est pas universellement admise pour prendre le seul cas de la Chine et de l’Inde qui représentent près de la moitié des humains de la planète. Comment alors défendre cette valeur dans un monde ouvert et interconnecté . Comment résoudre cette apparente difficulté voire inégalité entre le monde réel et le monde on-line ? Il y a deux façons de faire. La première est la façon « contrefaçon de droits d’auteur ». Il s’agit de faire pour le droit du travail, ce qu’on a fait pour la musique et la vidéo depuis quelques années. Légiférer et réglementer d’en haut en ordonnant la fermeture des e-boutiques le dimanche, aggraver les peines, prévoir une riposte graduée, des mesures de coercition sur les fournisseurs d’accès pour s’assurer leur collaboration et obtenir des e-boutiques la fermeture le jour du seigneur. Chacun a compris que la partie est perdue d’avance et il n’existera pas dans ce domaine de lobby pour dire le contraire car les marchands ont tout intérêt à ce que la règle du repos dominical ne soit pas appliquée en ligne. L’autre façon de faire est de laisser les machines travailler, même le Dimanche. Il s’agit de s’assurer en revanche qu’aucune main d’œuvre humaine n’est associée à ce travail. A notre connaissance, les pouvoirs publics, législateur y compris, n’envisagent pas d’autres solutions. Une façon somme toute harmonieuse de traiter le problème. Et ainsi les cabinets d’aisance des articles R 4228-10 du code du travail ne recevront aucun visiteur … le Dimanche en toute légalité.

Olivier Itéanu
Président de l'atelier Juridique

 

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Splendeur du NON, grandeur du OUI

OUI, NON, deux mots de la langue française parmi les plus courts à prononcer, mais si pleins de sens et si porteurs d'actions !

Il est des NON splendides qui transcendent les idées et leur permettent d'aboutir à des réalisations très positives ; de ces NON flamboyants qui prennent à contre-pied les mises en garde et les conseils ponctués de petits "oui" et de petits "non" timorés qui semblent relever de la sagesse mais qui ne sont qu'incitations à l'immobilisme. Il est de grands OUI qui acceptent les risques et donnent les moyens d'entreprendre un projet. Les grands événements organisés par les ateliers de l'association Forum ATENA ont souvent pour impulsion initiale un NON splendide suivi de grands OUI.

Prenons pour exemple les événements de notre atelier sécurité, et parmi ceux que nous avons déjà réalisés, celui en province, dans la région Nord, en décembre 2007 sur le thème de la certification des technologies, des organisations et des personnes.

Combien de fois quand l'idée m'est venue de lancer cet événement et que j'en parlais autour de moi, ai-je entendu les conseils, ou ai-je pensé en moi-même : Si tu te lances dans cette action, tu vas te planter. Personne ne va se déplacer en province, en plus le sujet est trop étroit et trop technique, il n'intéressera personne. Tu ne trouveras aucun sponsor pour financer l'événement et tu vas plomber les moyens d'existence de l'association. Personne ne viendra et ce sera désastreux pour l'image de ton atelier. Tu comptes sur la population autochtone pour remplir un amphi ? Un événement sur les Critères Communs et sur l'ISO 27001 chez les Ch'tis ? Et pourquoi pas un congrès sur les nanotechnologies chez les primates ? Un conseil élémentaire et de bon sens : Laisse tomber ! Laisser tomber ? J'ai dit NON. Mais l'organisation d'un grand événement ne peut se concevoir que dans une convergence d'idées positives, et d'acceptation des risques, et c'est là que nous eûmes de grands OUI.

OUI, vas y, fonce ! m'a dit le président de Forum ATENA, épaulé par le conseil d'administration de l'association.

OUI, bienvenue à Télécom Lille1, nous mettons à votre disposition notre amphi de prestige, notre logistique et notre directeur viendra vous accueillir, m'a dit l'organisatrice des événements de cette école d'ingénieurs sur le campus de Villeneuve d'Ascq. OUI, je viendrai y parler et répondre aux questions, m'a dit le directeur du centre de certification de la DCSSI – Direction Centrale de la Sécurité des Systèmes d'Information – qui dépend du Secrétariat Général de la Défense Nationale rattaché directement au Premier Ministre. OUI, nous serons sponsors nous ont dit deux sociétés de la région Nord, une société de Lyon et une près de Rennes, car pour cet événement, nous avions pris la décision d'avantager les candidatures de sponsorats d'entreprises dont le siège est en province. Ce jour là, l'amphi Morse de Télécom Lille1, comble malgré sa grande capacité, fut un haut lieu de la diffusion du savoir sur la certification, et notre événement connut un plein succès. La logistique assurée par l'école fut impeccable et les Ch'tis ont montré qu'ils n'étaient pas seulement accueillants et sympathiques mais qu'ils se passionnaient pour les côtés particulièrement techniques des sujets couverts et posaient des questions au contenu hautement intéressant pour les débats qui suivirent. Comme exemple de questions que j'ai adorées, citons : "La ligne Maginot aurait t'elle obtenu la certification Critères Communs (ISO 15408) ou ISO 27001 avant le mois de mai 1940 ?". Mai 1940, un mois avant le célébrissime NON du Général de Gaulle et quatre ans avant le fameux OUI du Général Eisenhower qui donnait le signal du débarquement en Normandie.

Voir les photos, le compte-rendu et les présentations de cet événement fait à Telecom Lille1.

Voir en grand, inviter des géants de la technologie, de la distribution des contenus, du juridique et du règlementaire, nous allons le faire pour le prochain événement de notre atelier sécurité de Forum ATENA. Il se fera à Télécom Paris, le jeudi 30 octobre 2008 après-midi sur le thème général du "Peer to Peer, architecture, régulations, nouvelles technologies". Nous allons vous éblouir.

La participation à cet événement est gratuite mais la demande d'inscription est obligatoire, Inscrivez-vous ici !

Gérard Péliks
Président de l'atelier sécurité

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Atelier ToIP

 

 

ToIP : décryptage

 

L’Atelier ToIP de Forum ATENA poursuit sa rubrique « ToIP : décryptage » pour vous faire part des faits marquants récents et de son analyse.

 

ToIP : restructuration de la chaîne de valeur

 

Depuis le début de l’avènement de la ToIP, nous savions que nous allions assister à une restructuration de la chaîne de valeur. Le modèle Equipementier – Intégrateur – Opérateur de téléphonie pour le service télécom n’était pas compatible avec le modèle informatique Constructeur – Intégrateur / SSII pour la DSI de l’entreprise.

 

Il était clair que la DSI de l’entreprise chercherait une entité unique pour prendre la responsabilité de mettre en œuvre et de maintenir tous les services réseaux, y compris le service de téléphonie.

 

L’inconnu résidait dans l’origine de cette nouvelle entité. Le marché nous apporte récemment la réponse des 2 principaux opérateurs :

 

• D’une part France Telecom qui a choisi avec Orange Business Service l’intégration totale : on constate en effet la présence victorieuse d’OBS comme intégrateur et non comme opérateur sur de très gros coups comme les récentes annonces de Crédit Agricole, Dassault Aviation, Eurodisney, Numonyx (filiale de STMicroelectronics et d’’Intel).
• D’autre part, la stratégie de Neuf Telecom de privilégier une alliance avec au moins 2 intégrateurs majeurs de la place, NextiraOne et Spie, sur la base des offres des 2 principaux constructeurs Alcatel et Cisco.

 

L’opérateur prendrait le pas sur l’intégrateur qui deviendrait filiale plutôt que de voir l’intégrateur proposer une offre globale incluant de la bande passante d’un opérateur tuyau.

 

A suivre…

 

ToIP : quel avenir pour les opérateurs de ToIP ?

 

Les récents problèmes de B3G nous interpellent sur la viabilité des opérateurs de téléphonie sur IP. Clairement, le choix de passer par des distributeurs est en question car il affaiblit la position de l’opérateur en abaissant considérablement ses marges et par conséquent sa proposition de valeur.

 

Les nouveaux opérateurs de téléphonie sur IP doivent répondre à de nombreux challenges et doivent faire les bons choix :

 

• quel réseau de distribution, quel vecteur de go-to-market ?
• quel niveau de qualité de service pour quel positionnement tarifaire ?
• comment intégrer les services de ToIP aux offres de VPN ?

 

Les réponses sont aussi bien dans l’architecture ToIP que dans la façon de gérer les raccordements avec des liens dupliqués par exemple.

 

C’est dans les 12 à 18 mois à venir que nous verrons ceux qui auront réussi.

 

Pour rejoindre l’atelier ToIP, inscrivez-vous sur le site de forum Atena

Jacques Heitzmann
Président de l'Atelier ToIP

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Agenda

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Nos partenariats

 

ODEBIT

Forum ATENA est partenaire d'ODEBIT du 23 septembre au 25 septembre 2008 à Paris la Défense, Cnit La Défense.

Le salon ODEBIT, solutions haut débit & applicatifs pour les collectivités locales, est une exposition des prestataires spécialisés dans l’aménagement, la gestion et le développement des territoires grâce aux TICS.

 

Groupe Solutions

Forum ATENA est partenaire du Groupe Solutions, spécialiste de l'organisation de manifestations très ciblées dont l'objectif permanent est d'apporter à chaque visiteur une information sur son marché, et d'offrir à chaque exposant un retour rapide sur investissement.

Citons parmi les prochains salons organisés par Groupe Solutions : ERP, SERVEURS & APPLICATIONS, E-ACHATS, Solutions Démat' les 30 septembre , 1er et 2 octobre 2008 CNIT Paris la defense

et convergence IP bien sûr !

 

ASPROM Association pour la Promotion des Microtechnologies

L'ASPROM s’est fixé comme objectifs l’organisation de séminairesd'information et de formation sur les thèmes avancés,concernant l'électronique, l'informatique, les télécommunications et lesnouveaux matériaux.

 

Forum ATENA est partenaire de la lettre professionnelle

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