L'e-business au serviece de l'avenir des marques :
Cet anglicisme s’est développé depuis plusieurs années pour désigner ces nouvelles activités économiques générées par l’utilisation d’Internet par les entreprises, quelles qu’elles soient. Il couvre aussi bien le commerce électronique que toutes les autres fonctions de l’entreprise. Cette définition large n’est pas sans conséquence pour l’entreprise, en effet aucune de ses fonctions ne peut à priori être exclue de ce passage au numérique, ce qui revient à dire que l’e-business est un business « numérisé » dont les fonctions vitales (finances, ressources humaines, achats, services clients, …) sont médiatisées en quelque sorte par Internet.
Est-ce à dire que l’entreprise est condamnée à se numériser ? Non, car elle a toujours le choix d’introduire la numérisation de ses fonctions à son propre rythme et selon ses possibilités. Mais c’est aussi pour elle une opportunité de se réinventer, de redéfinir ses propres fonctions, de les agencer différemment et ainsi de s’adapter à la nouvelle donne économique dans laquelle elle opère : ses marchés, ses clients, les nouveaux produits ou services, la concurrence…
Nous essaierons, à partir de cette définition de voir comment l’e-business aujourd’hui se positionne par rapport à l’entreprise considérée comme une marque. Le point de vue qui est privilégié dans cette réflexion est celui des clients de l’entreprise, puisque ce sont eux qui la font vivre. Il serait possible de considérer aussi celui des employés, celui des actionnaires ou celui des fournisseurs, voire celui des investisseurs. Ces différentes parties prenantes dans l’entreprise sont concernées aussi par l’e-business, chacune avec leurs propres spécificités. Elles sont en support de la marque, pour qu’elle respecte les engagements pris vis-à-vis des clients, et qu’elle se développe.
Cet article est paru dans le numéro 105 de Signaux la revue d’ISEP Alumni, consacré à la e-generation paru en octobre 2014. Il est reproduit avec l’aimable autorisation d’ISEP Alumni.