De toutes parts s'expriment les espoirs placés dans Internet, soit pour relancer et nourrir la croissance économique et l'emploi, soit pour approcher les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), notamment en matière de réduction de la pauvreté, de protection de l'environnement et de partage des savoirs.

Les anticipations convergent à décrire, pour l'horizon 2030, un monde très différent de celui d'aujourd'hui mais dont on peut déjà cerner les principales caractéristiques.

Et pourtant, les enfants de l'enseignement scolaire, qui entreront précisément dans la vie active vers 2030, ont peu de chances d'être formés aux bases scientifiques de ce nouveau monde avant leur bac. L'université, quand elle enseigne l'informatique, répond souvent davantage aux besoins d'hier qu'à ceux de demain. Quant à la formation professionnelle, initiale ou continue, elle ne parvient pas à répondre aux besoins actuels de compétences exprimés par les acteurs de la société en réseaux en construction.

Une immense confusion a souvent incité les décideurs, publics et privés, autant que la population, à considérer comme une formation au numérique le fait d'apprendre plus ou moins sommairement les modes d'emploi des produits phares du marché. Ce phénomène est, paradoxalement, le plus patent dans les sociétés occidentales, États- Unis et France en tête.

Que se passe-t-il ? Mesurons-nous bien la nature des mutations contemporaines ? Que devrions-nous faire ? Cette rencontre vise à amorcer la réflexion et si possible apporter quelques réponses à ces trois questions.

 

22 septembre. 15h30 accueil – Ecole Mines-ParisTech, 60 Boulevard Saint Michel – Paris 75005.

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