Newsletter n°38 – mars 2011

 

Edito

Le chiffre du mois

Dossier du mois : Communications Unifiées
Communications unifiées et collaboratives : la cohabitation des outils personnels dans l’environnement professionnel
Mythes & Légendes des TIC : les communications unifiées et collaboratives

Nos rubriques :
Vie de l’Atelier … Hébergement
3 questions à un membre : Alain Rosset (Ubicmedia)
Ouvrages IT – la sélection de www.lapageit.com
Le strip du mois

Actualités :
Conférence – manager des hommes et des femmes est-il du genre neutre ?
Conférence – la place de l’open source sur le marché de la ToIP
Les Journées Francophones de la Sécurité 2011
5ème Assises du Trés Haut Débit

Le THD pour tous : fibre optique ou LTE ?

Agenda

Edito

Sur un réseau social assez connu j’ai accepté de me connecter à 410 contacts directs. Ces contacts directs me permettent d’être en relation avec leurs propres contacts que nous appelons les liens au deuxième degré et j’en totalise 97 700. De même, au troisième degré, j’entre en contact avec 6 020 300 personnes.

Cela fait seulement une dizaine d’années qu’un individu derrière son écran, connecté sur internet et ses réseaux sociaux, peut être en contact avec un nombre aussi impressionnant de personnes pour passer un email, dans lequel il y a une information ou un message.

Sans Internet et les télécoms qui le véhiculent, il aurait fallu passer par une chaine de télévision à une heure de grande écoute pour espérer faire un tel record d’audience.

– Ceci est un petit aperçu du rôle de la communication et des télécommunications dans l’évolution de notre société.
– Ainsi l’impact de la transmission de l’information à la vitesse de la lumière devient déterminant dans l’évolution du comportement de l’individu.
– Quel est l’outil qui a contribué à la mutation de nos communications, qui influence les comportements et met à la disposition de tous les informations en temps réel ?

La réponse est : cet outil c’est l’arme fatale la plus répandue dans le monde aujourd’hui, dont sont en possession les mineurs et les adultes. C’est le téléphone cellulaire qui nous offre un contact permanent en toute mobilité et dont la fonction de téléphonie est paradoxalement la moins utilisée, au profit de messagerie SMS, d’email et d’accès à des réseaux sociaux de tous types et d’accès aux informations en continu et en temps réel.

Nous avons assisté à la mobilisation en quelques jours de centaines de personnes dans certains pays du Moyen Orient et des dictatures sont tombées en quelques semaines après des décennies de règne sans partage.

Au vu de ces évènements, nous pouvons conclure qu’en trois à quatre semaines une révolution peut être mobilisée grâce à ce nouveau moyen de communication qui fait appel à un nombre massif d’individus en très peu de temps.

Par conséquent, sommes-nous capables de mesurer la vitesse à laquelle notre société européenne avance grâce à ces moyens de communication ? N’est-ce pas aussi une révolution qui est en perpétuel mouvement, mais avec d’autres objectifs que les pays du sud ?

Avons-nous observé le comportement des adolescents qui n’ont connu que des moyens de communication qui leur permettent d’accéder à tous les savoirs, qui ne vivent plus dans le même espace que celui que nous avons connu il y a encore quelques années ?

Aucun philosophe n’a su anticiper ces changements et ils le reconnaissent par des publications (http://www.institut-de-france.fr/education/ Auteur Michel Serres, de l’Académie Française).

Alors ? What is next ? Qui peut prédire de quoi sera fait notre monde dans une avancée qui se fait à une cadence qu’aucun être humain ne peut mesurer ? Où nous mènera la communication ? Le savoir par l’accès à toutes les informations, la diffusion rapide de l’information avec des contacts par milliers voire par millions ?

Nous sommes tous devenus des acteurs dans notre propre vie, des journalistes qui commentent les évènements dont ils sont témoins au quotidien. Chacun peut diffuser sa propre émission vidéo sur YouTube et suivre instant par instant une ou plusieurs autres personnes, ou bien encore se faire suivre !!

Qu’est ce qu’il nous manque ? La vie ? Mais l’espérance de vie a été portée à 80 ans. Serait-ce parce que nous avons appris sur internet quelle hygiène de vie il fallait suivre, quel sport il fallait pratiquer et quel régime alimentaire il fallait suivre ?

Sommes-nous submergés par cette évolution rapide en croyant que nous avons la situation en main ou cela nous échappe-t-il quand même, comme cela a échappé à des dictateurs qui croyaient tenir leur pays d’une main de fer depuis des décennies et en quelques semaines tout leur a échappé et tout a changé ?

Savons-nous où nous en sommes ou faut-il suivre des conseils rudimentaires tels que « quand tu es perdu, mieux vaut revenir au point de départ » ?

Mais, quel était ce point de départ ? Oh c’est revenir quelques années-lumière en arrière. Alors pour ma part je vais poursuivre mon chemin avec un peu de retard chaque jour sur l’évolution… et je vous laisse, mes chères jeunes générations, méditer pour trouver la réponse sur la petite question qui est la suivante : Qu’allons-nous encore inventer pour enrichir nos moyens de communication ?

Je vous donne quelques pistes quand même : qu’allons-nous encore pouvoir transmettre sur Internet ou par SMS ou par téléphone ? les odeurs ? les saveurs ? ou bien accomplir le rêve d’un homme qui a imaginé LA TELEPORTATION, comme dans un scénario d’un épisode télévisé ? Ce sera peut être alors le dernier miracle auquel les télécommunications devront s’attaquer…

Samir Koleilat, Vice-Président du Forum ATENA


Le chiffre du mois : 600

C’est le nombre de messages postés chaque seconde sur Twitter.

Qui l’aurait cru quand il y a tout juste 5 ans, apparaissait sur l’Internet un service dont on ne savait pas trop bien à quoi il servirait. Avec un tel trafic, l’enjeu principal relève du plus élémentaire bon sens : il faut se déjouer d’un rapport signal/bruit qui s’affaiblit chaque jour. Certains spécialistes parlent maintenant de curation…

Comme les événements d’Haïti et plus récemment les différentes révolutions l’ont démontré, Twitter, par sa rusticité technique et son adaptation au direct est en train de devenir un nouveau membre de la famille des "médias de l’immédiat"… Twitter est-il l’avenir de la radio ? La question peut paraître saugrenue… elle mérite pourtant d’être posée. Affaire à suivre, donc.

Francois Druel – FD Conseil

 

Communications unifiées et collaboratives : la cohabitation des outils personnels dans l’environnement professionnel

Comment la DSI gère-t-elle l’utilisation par les salariés dans l’entreprise d’outils issus de la sphère privée tels le mobile, le chat ou la vidéo Conférence ?

Conférence Forum ATENA, animée par Fabrice Frossard, Journaliste, à l’occasion du salon CoIP, le 08 mars 2011 à Paris. Les intervenants étaient Firas MAMOUN, Avocat à la Cour d’Appel de Paris, Cabinet ITEANU , Jean-Denis GARO, Directeur Marketing et Communication, Aastra et Administrateur du Forum ATENA, Jacques HEITZMANN , JAITO et Trésorier du Forum ATENA.

Après une introduction de Philippe RECOUPPE, Président du Forum ATENA, présentant l’Association et son dernier ouvrage, la conférence s’est rapidement orientée vers une qualification des communications unifiées et collaboratives, un rappel historique de l’existence de ses briques ou fonctions , puis leur fédération au travers d’IP. Le débat s’est ensuite engagé sur le nécessaire accompagnement des usages, et l’utilisation des jeunes (Génération Y) comme évangélisateur. La question de l’usage des outils privé au sein de l’entreprise permettant une passerelle vers les obligations légales de l’entreprise et la nécessaire auto-responsabilisation des salariés.
En conclusion les intervenants se sont exprimés autour de l’ouverture des communications unifiées et collaboratives au cloud computing.


Mythes & Légendes des TIC : les communications unifiées et collaboratives

Voici pour mars le début du thème "Mythes et légendes des communications unifiées et collaboratives" traité par Jean-Denis Garo, AASTRA & Administrateur du Forum ATENA.

Le terme communications unifiées et collaboratives réunit un ensemble d’applications portées sur un ordinateur, une tablette, un smartphone. Couplées au système d’informations et de communications (Téléphonie) elles répondent à un besoin de développement des outils pour enrichir les relations entre les utilisateurs offrant divers médias synchrones et asynchrones.
Les applications les plus courantes sont : la messagerie unifiée, l’audio et vidéoconférence, la gestion de présence, le partage de documents, la messagerie instantanée (IM ou chat), le softphone, le click to call (CTI), le social web et web2.0…

Mythe n°1 :
Les communications unifiées et collaboratives favorisent la productivité

Mettre à disposition des outils favorisant les communications, ouvrir des fenêtres d’échange entre les utilisateurs sont évidemment les objectifs des solutions de communications unifiées et collaboratives. Toutefois un déploiement mal accompagné, l’absence de formation aura l’effet contraire à celui souhaité. L’utilisateur lui-même, dans son organisation du travail, peut être son pire ennemi. L’utilisateur doit rester maître de ses outils. La gestion présence est un moyen pour lui de définir à quel moment il se déclare joignable et via quel média.
L’autre danger vient de l’introduction d’outils collaboratifs personnels dans la sphère professionnelle. On peut ici parler de prolifération, les salariés jonglant entre outils professionnels et personnels à tout instant. Un autre smartphone (privé), l’usage d’applications chat ou réseaux sociaux (si la DSI l’autorise) apportent d’autres intrusions dans le temps de travail.

A productivité il faut opposer fragmentation du travail. La multiplication d’outils de communication amène l’utilisateur à être constamment sollicité, réduisant ainsi les plages horaires dédiées au travail de fond, nécessitant concentration. Toutefois la faute n’en revient pas aux outils mais à l’usage des outils. Ces derniers doivent s’adapter à l’organisation du travail souhaitée. Nous ne recommanderons jamais assez l’accompagnement au changement, la formation aux outils et aux méthodes de travail, en un mot la communication autour du projet. Une rupture d’usage et une nouvelle façon de travailler nécessitent une réflexion préalable.

Retrouvez la suite de ce texte ainsi que les autres thèmes traités dans notre livre collectif "Mythes et légendes des TIC", téléchargeable gratuitement sur le site de Forum ATENA.

 

Vie de l’Atelier … Hébergement

Hébergement : la fin de l’hiver n’est pas la fin des incertitudes

Un peu comme on attend l’hirondelle, les hébergeurs attendaient depuis le 21 Juin 2004 leur décret bien à eux. Les fournisseurs d’accès avaient vu leur cas examiné notamment à l’occasion des nombreuses lois anti-terroristes et on attendait impatiemment le tour des hébergeurs. En effet, intermédiaires techniques, ils recueillent des informations techniques importantes dans le cadre de l’application des régimes de responsabilité. Des précisions étaient attendues par les praticiens notamment sur deux points : quelles données les hébergeurs devaient-ils conserver et combien de temps ? La réponse est arrivée par publication du décret n° 2011-219 du 25 février 2011 (1) qui fournit l’inventaire des éléments techniques à conserver durant une période de 1 an.

Le décret s’articule notamment avec les dispositions de l’article 6 de la loi Lcen du 21 juin 2004 (2) lequel prévoyait un ensemble d’obligations à charge des intermédiaires techniques. Peu de surprise dans la liste des éléments devant être conservés si ce n’est l’obligation de conserver les mots de passe des utilisateurs. Le dispositif est clairement tourné vers l’efficacité et la rapidité d’intervention des requérants dans le cadre de procédure judiciaire.

A la lecture du décret, quatre remarques viennent rapidement à l’esprit.

* Tout d’abord, il n’est aucunement fait mention des prises en charge des coûts de conservation des données ainsi collectées. En échange de leur collaboration, les opérateurs télécom avaient eu le droit d’utiliser à des fins commerciales les données qu’ils devaient collecter et conserver dans le cadre de la loi anti-terroriste du 15 novembre 2001 dite « LSQ » (3). Aucun dispositif n’est cette fois-ci prévu pour les hébergeurs qui devront assumer les coûts de stockage.

* Par ailleurs il est fait mention de données ne figurant pas nécessairement sur les fichiers log des serveurs ou des routeurs. Les informations devant être conservées vont devoir faire l’objet de traitements croisés entre les services techniques, les services commerciaux et les services comptables.

* Les hébergeurs devront faire jouer leur expertise pour localiser dans les architectures d’hébergement de leurs clients les fichiers logs les mieux documentés tout en respectant les obligations de confidentialité. Tout ceci va prendre sa pleine réalité lorsqu’il s’agira de faire face à des problèmes de Cloud, d’hébergement mutualisé, d’hébergement dédié, sans même aborder le cas des hébergeurs-diffuseurs-éditeurs, nouveau statut juridique que la 1ère chambre de la cour de cassation vient récemment d’inventer (4).

* Les coûts de collecte et de conservation des données finiront par contraindre les hébergeurs soucieux du respect de la légalité à trouver des recettes correspondantes. Cela se fera soit par la hausse des tarifs soit par l’exploitation marketing (contacts ciblés, location de fichiers comportementaux). Soit les deux.

Les hébergeurs-diffuseurs utilisent déjà la publicité sur leurs contenus et s’emploient depuis peu à promouvoir leurs services par sollicitation par mail. Gageons qu’ils prendront le décret comme une opportunité de développer leurs recettes. Ce décret comporte une faille d’importance qui semble être passée complètement inaperçue : aucune définition technique de l’intermédiaire technique au sens de l’article 6.2 de la Lcen n’a été fournie. Le flou et l’imprécision demeurent la règle, laissant le champ libre à toutes les interprétations, y compris celle potentiellement liberticide du web 2.0.

C’est dans cette zone grise que s’est aventurée la 1ère chambre civile de la cour de cassation le 17 février 2011 en attribuant le bénéfice du régime dérogatoire de responsabilité à un diffuseur de contenus vidéo. Tournant le dos résolument à sa propre jurisprudence pourtant récente de janvier 2010 (affaire Tiscali) (5), ne tenant pas compte de deux arrêts de principes rendus par la chambre criminelle en février 2010 (6), déformant l’avis rendu par la Cour de Justice de l’Union Européenne en Mars 2010 (7), les hauts magistrats ont créé un statut sur-mesure pour quelques acteurs du web seulement. La contradiction de la motivation retenue frappe par son absence de logique. Alors que la Cour de Justice de l’Union Européenne avait décidé que l’intervention technique sur un contenu délimitait la frontière entre hébergeur et diffuseur/éditeur de contenus, la 1ère chambre de la cour de cassation a décidé que certaines interventions techniques pouvaient néanmoins être pratiquées sans pour autant priver celui qui en était l’auteur du bénéfice du statut dérogatoire de responsabilité prévu dans la Lcen. Autrement dit, à la discrétion des juges, certains pourront être hébergeurs tandis que d’autres ne le seront pas. La violation manifeste de la règle de droit qui en résulte conduit nécessairement à s’interroger sur les motivations réelles d’une décision qui ouvre potentiellement sur l’arbitraire.

Cette fin d’hiver 2011 nous a donc réservé deux surprises, l’une attendue et l’autre moins. Le juriste qui attendait des éclaircissements se retrouve plongé dans l’incertitude tandis que le marketeur ou le responsable financier peuvent chacun se frotter les mains.

Les pouvoirs publics par la voix du Sénat viennent de réagir en invitant les nouveaux hébergeurs 2.0 à s’interroger sur un nouveau statut juridique, prenant en compte la réalité de leur métier. Les sages qui siègent au Palais du Luxembourg ont très vite compris le risque qu’il y avait à poursuivre dans la voie que les thuriféraires de l’internet 2.0 montrent du doigt : la paralysie ou l’impraticabilité du droit de la responsabilité et à terme la désaffection des consommateurs internautes.

1- Décret n° 2011-219 du 25 février 2011 – Référence NOR JUSD0805748D
2- Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 – Référence NOR ECOX0200175L
3- Loi n°2001-1062 du 15 novembre 2001 – Référence NOR INTX0100032L
4- Dailymotion c/ Nord Ouest Production 17 février 2011 n° de pourvoi 09-67896 17
5- Tiscali 14 janvier 2010 n° de pourvoi 06-18855
6- Alain Y 16 février 2010 n° de pourvoi 09-81064 et Claude X 16 février 2010 n° de pourvoi 08-86301
7- Arrêt 23 mars 2010 Google et LVMH – C-236/08 à C-238/08

Pour rejoindre l’atelier Hébergement, inscrivez-vous sur le site de Forum ATENA.

Jean-Claude Patin, Président de l’Atelier Hébergement

 

3 questions à un membre …

Alain Rosset, Ubicmedia

Quelle est votre activité ?

UbicMedia a conçu et développé le système PUMit, une solution pour la distribution aussi bien strictement confidentielle qu’au contraire massive de contenus vidéo, audiovisuels et cinématographiques et leur visualisation sur Internet. Cette solution considère Internet comme un nouveau medium complémentaire aux circuits de distribution usuels : screening room, salles de cinéma, DVD/ Blue Ray, sites Web catalogue ou de partage vidéo.

La solution permet une expérience internaute unique : visualisation de film en très grande qualité et confortable quelque soit le débit de la connexion internet, possibilité d’être rémunéré en tant que prescripteur sur les réseaux sociaux ou blogs et/ou en tant que contributeur à sa distribution sur support physique (clé, SD, HDD ou ‘de la main à la main’…) ou virtuel (réseau de téléchargement P2P, ‘direct downloading servers’ ou Serveur privé…).

La solution permet à tout Ayant droit d’accéder au formidable nouveau medium qu’est Internet, sans aucun support technique, de définir et de modifier à tout moment ses propres modèles de distribution (téléchargement avec ou sans lecture progressive) et économique (les plus hautes qualités sont permises) et, sans intrusion sur l’ordinateur de l’internaute et en respectant l’anonymat de l’internaute, d’en suivre les modes d’utilisation dans les moindres détails.

Pourquoi êtes-vous devenu membre du Forum ATENA ?

Pour atteindre ces caractéristiques, UbicMedia a mis en place une technologie permettant une autonomie totalement sécurisée des contenus numériques et de suivi des évènements liés aux visualisations couplée à une architecture de serveurs répartis originales. Ensemble, elles permettent une totale sécurisation de la visualisation du contenu et de l’accès aux autorisations de le voir durant toute la chaîne de sa vie. Aussi, tout naturellement les Forums Atena sécurité et internet ont attiré notre attention. De là, les ingénieurs d’UbicMedia ont été vivement intéressés par toutes les news, conférences et articles tant par leur qualité et leur niveau technique que par la couverture des thèmes (voir le livre actuellement élaboré par M. Peliks). Par contre le démarrage commercial d’UbicMedia, qui a nécessité la création d’une filiale et d’une équipe commerciale aux USA, ont fait que notre implication n’a pu pour l’instant être effective.

Quels sont les enjeux du moment dans votre secteur / activité ?

L’enjeu actuel, du point de vue de l’activité d’UbicMedia, est de convaincre qu’Internet est en lui-même un nouveau medium de distribution qui ne cannibalise pas les canaux déjà établis. Il est complémentaire des media existants. Internet aussi est le moyen, et peut-être le seul, capable d’apporter aux Ayants droit les techniques de protection pérenne du copyright tout en permettant d’atteindre la multitude d’internautes anonymes qui ne paient pas les contenus qu’ils consomment pour d’autres raisons que la simple gratuité. Ceci approprié permettrait d’ajouter possibilités de monétisation non accessibles sinon, contrairement aux idées reçues qui présentent Internet comme le vecteur de piratage par excellence, le « photocopi’ll’eur ».

En conclusion, reprenons Cyril Barthet, ex-délégué général de l’APC et actuel CEO de VodKaster : « l’Internet devient de plus en plus distribué, interconnecté : la notion de ‘site de destination’ perd de sa pertinence, au profit d’une dissémination des services et des contenus sur une multitude de réseaux sociaux, de sites, de blogs … Plus le fichier PUMit est diffusé, échangé, téléchargé, partagé, plus les opportunités de visionnage s’accroissent. La problématique actuelle du partage de fichiers comme fondement de la piraterie massive des œuvres sur Internet est renversée, au bénéfice du producteur/distributeur ». C’est donc une réelle alternative dont l’enjeu est l’adoption de nouveaux modèles économiques qui nécessitent de la créativité dans la communication et dans le marketing non encore développée dans ce domaine


Ouvrages IT – la sélection de www.lapageit.com

Peu d’ouvrages traitent à ce jour du dossier Communications unifiées. On notera toutefois le guide « De la ToIP aux Communications Unifiées » (Crestel – juin 2010) rédigé avec l’appui de la Commission « De la ToIP aux Communications Unifiées » du Crestel. Ce guide s’efforce de donner aux décideurs et exploitants de réseaux télécoms d’entreprise des informations pour comprendre la gamme des services et des équipements qui ne cesse de se diversifier et de s’enrichir. « De la ToIP aux Communications Unifiées » a pour objectif d’aider les entreprises dans leur démarche en passant en revue les challenges qui se présentent aux niveaux économiques, technique, stratégique et organisationnels. (http://www.afutt.org/CRESTEL/publications/commande_ToIP2.html) Le sujet est également traité dans le projet « Mythes et Legendes des TIC » du Forum ATENA et récemment dans un chapitre du dernier ouvrage Forum ATENA « L’internet à l’usage…De l’écosystème numérique de demain » (Edition Forum ATENA – 01 février 2011).

Pour sortir du Dossier de la newsletter, mais rester dans les sujets de notre association, nous vous conseillons « La neutralité d’Internet » par Nicolas Curien et Winston Maxwell (La Découverte – février 2011). Selon l’éditeur, cet ouvrage a pour ambition de présenter les termes du débat, ses protagonistes et ses enjeux. Mêlant cas concrets et analyses théoriques, articulant les aspects historiques, techniques, juridiques, économiques et sociétaux de la neutralité d’Internet, il en offre une vision équilibrée hors de toute position partisane.


Le strip du mois

Le partage des connaissances (ou Knowledge Management) requiert la collaboration de personnes totalement immergées dans le processus de création, raffinement, communication et utilisation des connaissances. Ces personnes échangent leurs savoirs – sans même que l’entreprise en soit consciente – au sein de “communautés de pratique”. Un lieu d’échange méconnu et capital pour la circulation des savoirs. Les communautés de pratique ont donc une identité sociale propre, elles partagent des codes de communication communs (vocabulaire, habitudes, etc.) et utilisent les canaux de communication qui sont à leur disposition pour véhiculer les informations (outils de travail collaboratif, email, Chat, téléphone, conférence, etc.)


Conférence – manager des hommes et des femmes est-il du genre neutre ?

J’ai le plaisir de vous inviter à la prochaine manifestation de l’Atelier Innovation de Forum Atena, le jeudi 21 avril 2011, de 19h à 21h, à Telecom ParisTech, 46 rue Barrault, Paris 13 : « Manager des hommes et des femmes est-il du genre neutre ? ».

Avec Francis Kretz, coach d’entreprise et conseil, qui a mené une enquête approfondie sur le management au quotidien de la mixité femme-homme en entreprise. Il nous en présentera les résultats, ses interprétations et idées pour l’entreprise de demain, pour débat.

La dernière crise financière a montré une nouvelle fois que l’approche (du genre masculin ?) au niveau des individus ou des entreprises, de foncer tête baissée et pour ses intérêts personnels avait ses limites, même si cela a permis quelque part un essor considérable de l’humanité. Il n’est pas neutre de se rendre compte que les traders sont essentiellement des hommes de par le Monde. Au Women Forum de Deauville en octobre 2009, Madame Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale de la Banque Mondiale, a eu cette belle formule : « … et si Lehman Brothers s’était appelé Lehman Sisters… ».

De nombreuses études (dont celles en particulier sur l’impact en innovation de Lehman Brothers ironiquement, les études ‘Women Matter’ de McKinsey, et d’autres) montrent l’importance pour la performance des entreprises et leur gouvernance d’augmenter la mixité femme-homme et de développer les qualités féminines dans le management.

L’égalité des droits des femmes dans la sphère privée, politique et professionnelle est un acquis politique fort en France, mais la réalité est encore loin des espérances. Les chantiers de diversité, de parentalité et de responsabilité sociale viennent seulement de s’ouvrir, depuis à peine quelques petites années.

A partir de son expérience de manager d’équipes mixtes, Francis Kretz a eu l’idée de mener une enquête pour voir où en étaient les espoirs et les difficultés dans la perception des femmes managers et dirigeantes et des hommes managers et dirigeants d’entreprise. Une cinquantaine d’interviews approfondies ont été menées sur les thèmes suivants :
– l’expérience de mixité, dans la scolarité et dans l’entreprise
– les "valeurs" dites féminines et masculins utiles pour l’entreprise
– le management en mixités, individuelles et collectives
– la carrière des femmes et les types de solutions
– la conciliation entre la vie personnelle et la vie professionnelle,
– la conciliation entre le féminin et le masculin en soi.

En s’appuyant sur les résultats de l’enquête et en particulier la comparaison des perceptions des femmes et des hommes interviewés, Francis Kretz nous fera part de ses réflexions, en présentant les éléments permettant d’interpréter les résultats et de donner le sens de cette innovation majeure qu’est le développement de la mixité des individus et celui du jeu entre les qualités féminines et masculines dans l’entreprise performante de demain.

Francis Kretz est engagé dans une seconde carrière de coach d’entreprise. Il s’investit parallèlement sur le thème de la soirée, et les débouchés en termes de coaching et de conseil. Il a entrepris d’écrire un livre à partir de son enquête et de son expérience personnelle de cadre dirigeant dans France Télécom-Orange. Il y a managé de nombreuses équipes mixtes dans différents métiers : R&D des services multimédia, marketing, commercial international puis stratégie et innovation pour le marché Entreprises. Ingénieur Général des Mines/Télécommunications, il est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de ParisTech Telecom.

L’événement est gratuit mais l’inscription est obligatoire : http://www.forumatena.org/?q=node/316

Didier Tranchier, Président de l’Atelier Innovation, Forum Atena


Conférence – la place de l’open-source sur le marché de la ToIP

Un programme ambitieux pour cette conférence qui se déroulera le 5 mai 2011, de 14h à 18h à l’EPITA.
Une dizaine d’ intervenants (Experts, Utilisateurs, Auteurs, Consultants…) s’attacheront à débattre autour de l’Open Source. Trouvez ci-après un aperçu des opinions qui seront défendues. Pour Jean-Pierre Ramoul, Président de l’association Asterisk-France « Asterisk est un logiciel libre qui permet de transformer un ordinateur en commutateur téléphonique privé ou IP-PBX. En ces temps de crises, l’architecture de téléphonie des entreprises est progressivement vouée à migrer vers la voix sur IP.

L’open source apparaît comme la solution la plus adaptée pour réduire les coûts de télécommunication sur un marché encore dominé par des solutions de téléphonie propriétaire. Le rôle de l’association Asterisk-france est de structurer et de faciliter les échanges entre les utilisateurs Francophones de la solution Asterisk. ». Bertrand Caron, Directeur associé / Avencall précise « Contributeur actif de la communauté libre Asterisk, Avencall (dont la filiale R&D est Proformatique) interviendra sur le thème « le libre et la gratuité ». En anglais, le double sens de « free » qui signifie à la fois « gratuit » et « libre » induit une idée reçue parfois bien ancrée.
Pourtant, la gratuité ne va pas toujours de pair avec le libre : nombre de logiciels libres demandent des compétences poussées d’intégration, de support et de formation permettant d’exploiter leurs pleines capacités…

Venez nous rejoindre nombreux à l’événement Open Source de l’année : http://www.forumatena.org/?q=node/305/eventregistration


Les Journées Francophones de la Sécurité 2011

Les « GS Days, Journées Francophones de la Sécurité » ont pour objectif d’informer et de démontrer à la communauté SSI : la réalité des menaces actuelles, leur simplicité de mise en œuvre et leurs impacts sur la SI. Ce Colloque, exclusivement en français, souhaite également se tourner vers l’avenir en faisant la démonstration de nouveaux « Proof of Concept » qui pourraient menacer les SI.

Pour cette troisième édition, qui se tiendra le 10 MAI 2011 à l’Espace Saint-Martin (Paris 3è) de 8h30 à 18h00, les « GS Days » proposeront des sessions techniques, organisationnelles et juridiques animées par des experts reconnus dans le domaine de la sécurité de l’information. Des démonstrations d’attaque informatique seront également réalisées, en collaboration avec les experts de l’ARCSI. Ces conférences s’adressent aux RSSI, DSI, Dirigeants, Administrateurs Réseaux-Sécurité, Responsables Techniques, Risk Managers, experts sécurité…

Le programme prévisionnel des GS Days est en ligne
Tous les membres de Forum ATENA bénéficient d’une réduction : pour en profiter, contacter la déléguée de Forum ATENA.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter : Marc Jacob Brami, 01 40 92 05 55, marc.jacob (at) globalsecuritymag.com

Marc-Jacob Brami, Global Security Mag


5ème Assises du Trés Haut Débit

La France, au même titre que les autres grands marchés européens, ne paraît pas être en pointe dans le déploiement du très haut débit fixe et mobile. Toutefois, on peut espérer que cette situation va évoluer de façon positive dès cette année : les opérateurs devraient accélérer l’engagement des investissements annoncés dans la fibre, les pouvoirs publics ("emprunt d’avenir", collectivités locales) devraient compléter l’effort des entreprises, les licences 4G devraient être attribuées… Il n’est pas sûr pour autant que cela efface toutes les interrogations qui entourent le très haut débit :

Comment tarifer le très haut débit? Dans quelle mesure doit-on lui associer une offre de services managés au côté de l’accès à l’Internet ouvert ? Est-il légitime de demander aux grands agrégateurs de contenus de contribuer aux investissements dans les nouvelles infrastructures d’accès ? Faut-il accorder des moyens significatifs aux options intermédiaires de "montée en débit" ?

Quelle peut être la part de l’argent public dans les déploiements attendus ? Doit-on privilégier un modèle basé sur la séparation des infrastructures (mutualisées) et l’offre des services à très haut débits (en concurrence) ? Quelles peuvent être les conséquences de la convergence des infrastructures du très haut débit fixe et mobile ?

Voici quelques unes des questions que cette édition des Assises du Très Haut Débit devrait privilégier.

Yves Gassot, Directeur Général IDATE
& co-organisateur des Assises du Très Haut Débit


Le THD pour tous : fibre optique ou LTE ?

Le Très Haut Débit (THD) pour tous en 2025 est l’objectif fixé par le gouvernement français. Selon les calculs effectués par la DATAR , un investissement de 30 milliards d’euros serait nécessaire pour couvrir toute la population française. La délégation a indiqué qu’en utilisant des solutions de montée en débit sur cuivre (5%) et surtout des technologies sans-fil nouvelle génération (15%), la facture serait réduite à 18 milliards d’euros. Il n’est donc pas étonnant que la technologie mobile de quatrième génération LTE (Long Term Evolution), que l’on appelle aussi 4G suscite un intérêt pour l’aménagement numérique du territoire.

Les acteurs du LTE (industriels, opérateurs) annoncent des débits descendants de 170 Mbits/s pour les premiers lancements, puis jusqu’à 1 Gbits/s dans les années à venir. Les débits entre la fibre optique et la LTE paraissent identiques alors qu’un réseau LTE est 30 fois moins cher qu’un réseau fibre optique : pourquoi donc privilégier la fibre pour accéder au THD ? Est-ce bien utile d’avoir une fibre optique à la patte ?

Limites de la LTE/4G

Tout d’abord, les débits annoncés ne sont pas des « vrais » débits garantis : attention à la publicité mensongère ! Le nombre croissant d’abonnés est également un paramètre important à considérer car il influe directement sur la gestion du trafic. En effet, le nombre d’abonnés par cellule est l’ennemi du LTE, le débit internet étant divisé par le nombre d’utilisateurs inscrits dans la cellule comme pour toute technologie hertzienne. Par ailleurs, les temps de latence diminués par rapport à ceux de la 3G sont toujours plus élevés que ceux de la fibre.

Lorsque l’on évoque les débits d’une technologie sans-fil, on se réfère aux débits maximum théoriques. Cependant, en comparant ces débits estimés avec les débits réels, nous observons des différences significatives, en témoignent les résultats des premiers réseaux commercialisés comme en Suède. A Oslo, où TeliaSonera gère le premier réseau commercial LTE, des mesures en conditions réelles ont montré des débits descendants moyens de 32 Mbits/s. Toutefois, ces débits atteints ne sont pas représentatifs à notre avis, car peu d’équipements utilisent pour le moment ce réseau.

Dans la synthèse de la consultation publique du 5 mars 2009 rendue par l’ARCEP le 15 janvier 2010, les contributeurs comme Orange, Alcatel-Lucent, Huawei, Qualcomm, Ericsson et Alliance TICS estiment que le débit médian réel serait compris entre 5 et 12 Mbits/s (pour un utilisateur non situé en bordure de cellule et avec un maximum de 10 utilisateurs par cellule).

Ci-dessous une représentation du débit disponible en fonction du nombre d’abonnés :

Source LTE/SAE Trial Initiative (Oct 2009)

Avec de tels résultats, la LTE ne remplacera pas la fibre optique. Cependant, cette nouvelle norme sera une excellente solution pour améliorer les réseaux 3G existants et permettre l’accès à Internet « on the move ». Depuis l’explosion des Smartphones, le trafic data explose (voir figure ci-dessous) et les réseaux mobiles saturent dans les grandes villes aux heures de pointe. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde pour dire que LTE est la réponse à ce problème.

Source CISCO

A l’heure où les usages interactifs augmentent, les utilisateurs demandent de plus en plus de débit montant (upload) pour utiliser les outils de travail collaboratif, l’e-administration, l’e-santé, échanger des données… Cependant les réseaux LTE/4G sont principalement des réseaux descendants où l’upload de fichiers est donc très long.

Enfin, dans un réseau radio il convient de prendre en compte les phénomènes non rationnels comme les ondes radios susceptibles selon différentes sources d’influer sur la santé des habitants. A ce titre, la nocivité supposée des rayonnements radios suscite de plus en plus de débats aussi bien parmi la population que parmi les instances sanitaires.

Principalement conçue pour l’Internet mobile, la LTE est une révolution dans ce domaine, comme a pu l’être le GSM pour la téléphonie. Notre rapport au terminal portable tel que le mobile, l’ordinateur portable ou la tablette, s’en trouvera bouleversé comme le sera également notre utilisation d’Internet avec la fibre optique (e-administration, e-santé, e-éducation, travail collaboratif à distance…).

Pourquoi la fibre ?

Il est aujourd’hui largement reconnu que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont un facteur déterminant de la compétitivité de la plupart des entreprises, de plus en plus actives sur le champ de l’économie numérique. Par ailleurs, chaque jour les nouveaux usages des particuliers et des entreprises s’intensifient et nécessitent des débits plus importants ainsi qu’une connexion plus fiable. Cette évolution va de pair avec la transition du haut vers le très haut débit. Ainsi, seule une connexion en fibre optique permet-elle de répondre, à long terme, à ces besoins croissants en débit.

La fibre est un support passif pérenne qui permet des dizaines de Gbits à la prise. Plusieurs milliers d’applications pourront être utilisées durant les 50 prochaines années sans devoir changer ce support.

Le principal inconvénient de la fibre optique est l’investissement initial demandé. Il convient de noter que cet investissement permettra de disposer d’un réseau compétent et adaptable aux besoins changeants des utilisateurs durant 50 ans (5 à 7 ans pour un réseau radio LTE). Ajoutons que la France dispose d’un des meilleurs réseaux ADSL au monde et de services de qualité à des prix très compétitifs, ce qui ne favorise pas l’essor de la fibre dans notre pays.

A notre avis, comme souvent dans les télécommunications, les deux technologies ne s’opposent pas mais sont complémentaires. Aussi la fibre optique est-elle, à l’heure actuelle, la seule technologie capable de prétendre à la succession du cuivre qui a régné durant les 40 dernières années dans le domaine des technologies filaires jusqu’à la maison !

Conclusion

Les réseaux optiques sont longs et coûteux à mettre en place. Plusieurs acteurs (opérateurs, services publics, immobilier) doivent intervenir et se coordonner afin de réaliser ces aménagements. Les démarches sont souvent longues et compliquées et les taux de pénétration des réseaux fibres en place n’incitent pas toujours les plus récalcitrants à se « lancer dans l’aventure » !

Les licences LTE n’étant pas encore distribuées, la LTE attend avant de prendre son essor : les fabricants de terminaux LTE attendent que les réseaux se multiplient avant de lancer leurs téléphones compatibles, les opérateurs quant à eux préfèrent augmenter les capacités de la 3G pour utiliser au maximum le peu de fréquences actuellement disponibles. Le LTE sera donc une aventure au long cours, avec une migration progressive depuis les réseaux existants.

Au 21ème siècle, LTE sera à la fibre optique ce que le GSM fut à la ligne téléphonique en cuivre au 20e siècle. Mais ce sera une construction progressive, sur plusieurs décennies, à la différence des disruptions d’Internet et du GSM.

Richard Toper, PDG Setics
et Thibaut Bellon, Consultant Setics

 


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