Newsletter n°36, janvier 2011
 
 
 
Newsletter n°36, janvier 2011
 
 
 
 
 

EDITO

 

Dans le rapport de mission de l’ARCEP au Japon, on peut y lire cette phrase tout empreinte de gravité : "Un des enjeux majeurs de la régulation [au Japon] est de maintenir la présence sur le marché de FAI sans infrastructure fibre majeure comme KDDI et Softbank."

Je ne peux retenir une remarque : si cet objectif peut-être traduit en France, ce sera parfait ! J’ai l’impression que nous allons avoir du mal à trouver ce type d’acteur. Il ne semble pas s’imposer dans les faits, ni dans la dernière (encore ?) régulation de l’ARCEP sur le très haut débit, toujours principalement préoccupée de concurrence par les infrastructures, et pas par les services.

La concurrence est un enjeu essentiel, le secteur des TIC ne doit pas y faire exception. Deux communiqués ont retenu mon attention ces dernières semaines, qui soulignent à la fois le besoin, mais aussi la volonté d’y être attentif :

L’Autorité de la concurrence estime que Google est en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche. Elle estime que le droit de la concurrence peut mettre des bornes aux agissements de Google et répondre aux enjeux concurrentiels soulignés par les acteurs sans qu’il soit nécessaire de mettre en place une régulation d’ensemble du secteur. Elle propose des réponses ciblées aux préoccupations identifiées. Lire le communiqué

Et pour finir par un point positif, l’annonce de l’entrée d’Orange au capital de DailyMotion, à hauteur de 49 %. Je ne peux que me féliciter de cet intérêt. Notre opérateur d’infrastructure dominant, en très grande partie détenue par des capitaux d’Etat, s’intéresse enfin à un acteur privé du service. Il est toutefois regrettable que cet intérêt n’arrive que quand cet acteur n’en a plus grand besoin. Il aurait été, je crois, plus dans le rôle d’Orange de soutenir par l’investissement DailyMotion à un moment ou son avenir était plus incertain. De façon plus générale, il serait intéressant que nos poids lourds du secteur des TIC s’intéressent aux services, et soutiennent les initiatives qui ne cessent d’émerger en France et en Europe, mais qui ne trouvent pas toujours le soutien qu’elles méritent. Regardons ensemble la carte des réseaux sociaux dans le monde pour mieux comprendre les enjeux de notre continent, pour mesurer comment l’Asie prend son indépendance, et pour savourer cette annonce. Bonne année.

Philippe Recouppé

Président de Forum ATENA

 

Les : CLOUD,IAAS,PAAS ? Elucidés

Un beau matin vous vous réveillerez et vous vous trouverez dans les nuages :-) vous ne me croyez pas, même que vous y êtes déjà !

LE CLOUD COMPUTING et ses cousins: IAAS, SAAS et PAAS, définition, avantages, inconvénients et inconnus, avenir.

Comment ces choses là arrivent… elles arrivent un peu comme tout se qui nous arrive dans la vie. Cela arrive doucement, les choses se mettent en place par petit bout, par séquence, on les voit se produire autour de nous chaque jour un peut plus et un jour on commence à dire : oh hier j’étais sur terre et je me souviens à peine du chemin que j’ai parcouru avant de me retrouver dans les nuages.

Si vous convenez avec moi du "comment cela arrive" nous pouvons continuer pour voir de quel nuage il s’agit et comment nous allons nous retrouver dessus!! Ok.

Le CLOUD COMPUTING c’est le frère jumeau du très connu CLOUD sur Internet. Celui-ci nous permet d’accéder aux sites Web en HTML pour voir des contenus, visiter des commerces électroniques ou accéder à des sites de partenaires en intranet et extranet. Quant au nouveau CLOUD COMPUTING, nous avons ajouté « COMPUTING » pour le distinguer du premier et signifier quelques nouvelles spécificités techniques d’une part et l’attribuer à l’usage d’applications d’une autre part.

Commençons notre descente dans le détail, mais auparavant je signale que je ne suis pas d’accord avec d’autres définitions. Même si elles se trouvent sur WIKIPEDIA, elles me paraissent trop riches en termes techniques du type runtime ou SOA mais inexistantes concrètement tant auprès des entreprises que des prestataires de services.

Let’s keep it simple, Soyons simple dans un monde technique assez compliqué comme ça:

Le CLOUD est constitué d’une multitude de serveurs qui mettent en commun leurs ressources processeurs et mémoires, en assurant le partage de charge et la reprise de la charge des uns par les autres en cas de défaillance, ceci afin d’assurer la continuité du service. Ils sont installés sur plusieurs sites physiques différents appelés des PAAS. Distants de plus de trois cents kilomètres les uns des autres, ces serveurs assurent la continuité et la disponibilité des services à 100% car cette architecture est protégée, y compris contre les dangers sismiques.

Le CLOUD "GREEN IT" c’est celui qui est fabriqué avec des matériaux recyclables qui consomment moins d’énergie et se met en sommeil en cas de baisse de charge.

Les PAAS ou IAAS "Plateforme As A Service" ou "Infrastructure As A Service", ce sont les DATA CENTER dans lesquels sont installés les serveurs du Cloud COMPUTING. Ces PAAS sont fabriquées avec des "cool corridor" pour refroidir les serveurs, dotés d’onduleurs électriques et d’un générateur de secours pour, lors d’une coupure, assurer la continuité du service dépendant des ressources énergétiques, le tout à la sauce GREEN IT.

Voyez-vous à quel point l’accès à l’information est devenu une question sérieuse et vitale ! Je n’ai jamais entendu parler de double four chez un boulanger pour assurer la continuité du service lorsque le premier tombe en panne ou doté d’un onduleur ou un groupe électrogène pour assurer la survie des mangeurs de pains!!

Et enfin vient le SAAS "Software As A Service", associé souvent au CLOUD COMPUTING. Si l’un nous permet d’accéder aux informations sur les sites Web, l’autre nous permet d’utiliser des logiciels (dans un premier temps l’usage de ceux-ci peut être gratuit pour des usages limités incitant le client à s’inscrire et devenir client, et ensuite payant s’il veut en faire un usage plus complet). Les deux sont associés car tout se consomme à la demande, rien ne s’achète tout se loue.

On commence petit à petit à voir émerger des offres de CLOUD COMPUTING dans lesquelles les meilleurs modèles économiques sont ceux qui proposent une première opération de location d’une puissance PROCESSEUR assortie d’un espace de stockage et une deuxième opération dans laquelle est offert un choix de logiciels à installer sur le CLOUD loué. Les deux opérations sont couvertes par un contrat à durée déterminée renouvelable.

Avantages:
– pas d’investissement de base, seulement un coût à l’usage,
– pas de coût de maintenance et de mise à jour
– accès à un très large choix d’applications ainsi qu’à des applications trop chères à l’achat
– accès illimité par n’importe quel terminal de n’importe ou à tout moment.

Inconvénients:
– pas de manuel d’utilisation
– pas de support technique
– le changement d’un prestataire à un autre s’avère difficile
– lors de l’arrêt du contrat, il n’y a aucune garantie sur le sort des données stockées sur les espaces loués et aucune garantie sur le lieu où elles se trouvent
– manque d’expérience sur le cloisonnement des espaces des usagers.

Avenir: avenir certain, succès assuré.

Pas besoin de donner des exemples. Il ne se vend plus aucun PC portable ou Tablet PC sans les moyens de communication qui permettent les accès aux Clouds, soit en WiFi, soit via les réseaux
3 et 4 G par les micros SIM. Tous sont vendus avec des accès à des marketplaces pour accéder à des applications gratuites et payantes et tous proposent un CLOUD de stockage de données de photos, de notes ou un choix de logiciels gratuit assorti à un espace de stockage limité gratuit. Il est possible d’augmenter les espaces, les performances et les versions des logiciels vers des modes locatif à la demande.

Ces technologies existent depuis des dizaines voire des vingtaines d’années, mais soit elles dépendaient d’autres technologies qui leur faisaient obstacle, soit psychologiquement le consommateur n’était pas prêt à franchir le pas, ou encore, tout simplement, elles ne faisaient pas l’unanimité chez les géants leaders d’opinion. Aujourd’hui toutes ces technologies ont mué pour se transformer en outils à usage simple. Elles ont toutes changé de nom et de sigle. Il semble que les leaders d’opinions se soient implicitement mis d’accord les uns avec les autres sans concertation et que le maître mot sur lequel il sont tous unanime soit pour la prochaine décennie le « CLOUD ».
Alors bonne année pour 2011 ! Nous allons tous être sur les NUAGES.

Samir Koleilat
Acropolis Télécom

 

 

Conférence sur les Communication unifiées

Forum ATENA partenaire du salon COIP :  CoIPA : Communications Unfiées et collaboratives

Dans le cadre de ce partenariat, Forum Atena organise une Conférence le 08 mars 16h45-18h00

CoIPA : Communications Unfiées et collaboratives : la cohabitation des outils personnels dans l’environnement professionnel. Comment la DSI gère-t-elle l’utilisation par les salariés dans l’entreprise d’outils issus de la sphère privée tels le mobile, le chat ou la vidéo Conférence.

Tous les détails dans notre prochaine lettre. Dès maintenant, Pour vous inscrire, suivez ce lien.

Florence de Courtenay

 

Devons-nous laisser progresser de nouveaux monopoles ?

Je ne trouve pas sain la place que prend, année après année Google dans les NTIC : Après une domination inquiétante du marché des moteurs de recherche, et du marché de la publicité sur Internet, une des principales sources de revenus de l’Internet, l’arrivée d’Androïde, de Chrome, la place de YouTube, voilà que Google tente d’imposer à HTML 5 un nouveau format de vidéo, bien sûr plus performant, mais non normalisé : le VP8. Il est facile de comprendre sa stratégie, elle est d’ailleurs assez transparente, et inquiétante, puisqu’elle consiste à être le point de passage, les points de passage successif à notre butinage sur Internet. Quand on se souvient que GoogleMail lit les mails, conserve nos recherches sur son moteur, … , on comprend bien ou ils veulent en venir.

Et je n’ai pas très envie de ce futur là.

Philippe Recouppé

 

 

Le livre s’apprête à « rejoindre » l’Hadopi

Alors que les premiers résultats chiffrés de la « réponse graduée » sont bien en-deçà des objectifs initiaux des ayants droits de la musique et du cinéma, lesquels visaient ensemble jusqu’à 125.000 avertissements par jour, le Syndicat national de l’édition (SNE) se prépare à saisir la Cnil pour pouvoir faire appel à son tour à l’Hadopi.

L’année 2011 sera marquée par le rallie- ment d’autres industries culturelles au dispositif de la « réponse graduée » de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et pour la protection des droits sur Internet (Hadopi). Car la loi Création & Internet, assortie de son volet pénal, n’est pas réservée à la musique et au cinéma. Le jeu vidéo à travers le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (SELL), le logiciel représenté par la Bureau Software Alliance (BSA), le livre via le Syndicat national de l’édition (SNE), voire la photo ou la presse avec leurs orga- nismes professionnels, peuvent disposer de leurs « agents habi- lités et assermentés » respectifs pour saisir à leur tour la commission de protection des droits (CPD) de l’Hadopi. Or, selon nos informations, le SNE vient de lancer le processus de sélec- tion d’une technologie de surveillance des livres numériques sur Internet et prépare son dossier de lutte contre le piratage. Et ce, en vue de le déposer à la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) qui attribue les autorisations pour collecter les adresses IP de contrevenants – comme ce fut le cas l’an dernier avec la solution TMG retenue par la musique et le cinéma. « Le SNE envisage de rejoindre l’Hadopi, mais n’a pas encore fait de demande d’autorisation auprès de la Cnil. Nous allons d’abord auditionner les prestataires techniques possibles à partir de la mi-janvier. Ensuite seulement, cette demande d’autorisation pourra le cas échéant être déposée», indique Christine de Mazières, déléguée générale du Syndicat nationale de l’édition (SNE), à Edition Multimédi@. Le téléchargement gratuit et illégal de « La carte et le territoire » de Michel Houellebecq, durant un mois à l’automne dernier, a démontré que les maisons d’éditions n’étaient pas non plus à l’abri du piratage de grande ampleur sur Internet. L’éditeur du prix Goncourt 2010, Flammarion, a décidé de contre-attaquer en justice pour contrefaçon mais ne peut pas encore saisir l’Hadopi via le SNE. Il y a urgence. Les livres numériques en France devraient dépasser les 3 % des ventes cette année. En octobre der- nier, l’Observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France (Motif) avait dressé le portrait-robot du pirate de livres numériques après avoir interrogé une trentaine d’adeptes du téléchargement illégal d’ouvrages : 29 ans en moyenne, gros lecteurs de livres imprimés, rebuté par le prix des livres dans les offres légales. Et d’ici le Salon du livre (18-21 mars), le Motif va publier un premier « tableau de bord » du piratage des e-books.
SCPP, SPPF, Sacem, SDRM et Alpa déçus ?
Quoi qu’il en soit, et avant même de savoir si tout le dispo- sitif de réponse graduée est vraiment efficace, d’autres industries culturelles fourbissent leurs armes anti-pirata- ge. Mireille Imbert-Quaretta, présidente de la CPD a indi- qué lors d’un point presse le 12 janvier que « le champs d’action de l’Hadopi pourrait s’élargie avec le livre numérique, le logiciel ou encore le jeu vidéo ». Et elle a précisé : « Il faudra au moins un an ou dix-huit mois à plein régime avant de dresser un bilan sur l’efficacité du dispositif [de la réponse graduée]. Soit la pédagogie marche et la CPD – qui n’a pas vocation à être pérenne – disparaît, soit cela ne marche pas et le législateur pourrait passer à autre chose». Pour l’heure, la Haute autorité présidée par Marie-Françoise Marais (notre photo) a beau avoir un an d’existence, elle n’agit que depuis trois mois seulement. C’est le lundi 10 janvier qu’elle a exposé aux cinq organi- sations représentant les ayants droits de la musique (SCPP, SPPF, Sacem, SDRM) et du cinéma (Alpa) le premier bilan de son action du 1er octobre au 31 décembre avec une « montée en charge volontairement progressive»: «un peu moins de 70.000 recommandations», entendez e-mails d’avertissement, ont été envoyées en trois mois aux internautes pirates, sur « un peu moins de 100.000 demandes d’identification » des ayants droits expédiées aux cinq fournisseurs d’accès à Internet (FAI) que sont Orange, SFR, Free, Bouygues Telecom et Numéricable. « Nous avons peut-être pêché par excès de prudence », a concédé Mireille Imbert-Quaretta. La CPD a cependant promis aux ayants droit qu’elle passera de 2.000 envois d’avertissements par jour à 10.000 envois par jour d’ici la fin de premier semestre 2011, puis « sans limi- te » après fin juin grâce à un système d’information « auto- matisé ». A cela s’ajouteront les deuxièmes avertisse- ments avec lettres recommandées qui seront expédiés aux récidivistes. « Nous avons depuis fin 2010 des réitérations. Nous allons envoyer la seconde recommandation qui est le début de la phase pénale », a prévenu la présidente de la CPD. C’est la “seconde phase“ de la réponse graduée qui va donc démarrer « début de 2011 ». Reste à savoir si les filières musicale et cinématographique – qui envoient à l’Hadopi 70.000 saisines par jour – sont satisfaites des trois premiers mois d’activité de la CPD à l’Hadopi. Les premiers résultats sont-ils à la hauteur de leurs attentes dans la lutte contre le piratage ? « Nous estimons que ce n’est qu’à la fin de 2011 que nous pourrons réellement commencer à faire un premier bilan de son activité », répond Marc Guez, directeur général de la SCPP, à Edition Multimédi@. Et d’affirmer : « La montée en char- ge de l’Hadopi nous satisfait. (…) La prudence de la CPD est celle qui est requise pour toute procédure judiciai- re ». De son côté, Thierry Desurmont, vice-présisent de la Sacem et directeur général de la SDRM nous dit seulement que « le Midem [Marché international de la musique et de l’édition musicale, ndlr] sera certainement l’occasion pour la filière musical de s’exprimer sur le sujet ». Mais à ce stade, il ne souhaite pas s’exprimer. La SPPF et l’Alpa, elles, n’ont pas répondu à nos sollicitations. On n’en saura probablement pas vraiment plus lors du 45e Midem, qui se déroulera à Cannes du 23 au 26 janvier. Cependant, la déception de certains ayants droit – qui ne souhaitent pas communiquer – est palpable. Bien qu’ils soutiennent « sans équivoque » l’Hadopi dans son action, force est de constater que les premiers volumes d’avertissements envoyés aux internautes ne sont pas à la hauteur de leurs attentes initiales. Les cinq organisations avaient en effet obtenu de la Cnil la possi- bilité de dresser ensemble un total maximum de 125.000 procès verbaux d’infractions par jour, soit quoti- diennement 25.000 saisines possibles de l’Hadopi pour chacune d’entre elles. Et ce, grâce à leurs « radars » TMG autorisés par la Cnil il y a plus de six mois et posi- tionnés sur les réseaux peer-to-peer. Et cela faisait plus de trois ans que les ayants droits de la musique et du cinéma attendaient avec impatience un tel dispositif.
L’Hadopi doit encore faire ses preuves
Dès la divulgation confuse des premiers chiffres fin décembre, l’Hadopi est accusée d’« inertie » au démarrage « laborieux ». Réplique immédiate de Mireille Imbert Quaretta et deux autres membres de la CPD dans une tribune publiée par « Le Monde » fin décembre : « Pas question de “faire du chiffre“. Le curieux reproche d’inertie est infondé ». Reste à savoir si le président de la République lui-même, qui vient de promouvoir Marie- Françoise Marais officier de la Légion d’honneur, est satisfait de la réponse graduée qu’il a appelée de ses vœux. Rappelons juste que Nicolas Sarkozy avait réuni le 16 décembre dernier à l’Elysée des acteurs du Net – dont Xavier Niel, le dirigeant fondateur de Free – très critiques sur la loi Hadopi qu’ils considèrent « inefficace ». Le chef de l’Etat, qui va présenter ses veoux à la Culture le 19 janvier, serait disposé à la rendre « plus présentable ». Après l’Hadopi 1 et 2 de 2009, il serait question d’une Hadopi 3. Avec ou sans la CPD ?
 
Charles de Laubier

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Salon Internet World

La 19ème édition du salon Internet World, l’un des évènements les plus attendus et visités du secteur en Europe, se tiendra à Londres du 10 au 12 mai 2011. L’édition de 2010 a réuni plus de 300 exposants et accueilli plus de 12 000 visiteurs. 
Le Royaume-Uni est désormais le pays à l’économie en ligne la plus développée du monde, offrant ainsi de nombreuses opportunités pour les entreprises évoluant dans le domaine du web. 
En effet, d’après une étude du Boston Consulting Group il représente 7,2% du PNB britannique.
Internet rapporte ainsi près de 100 milliards GBP par an au pays et on estime que ce chiffre devrait atteindre 10% du PIB britannique en 2015.
Une fois de plus le salon Internet World s’annonce donc sous les meilleurs auspices et devrait encore attirer un pourcentage exceptionnel de décideurs. En 2010, 98% des visiteurs cherchaient à acheter des produits, services ou solutions pour leur entreprise. Veuillez trouver ci-après un lien détaillant le type de visiteurs :  http://www.internetworld.co.uk/page.cfm/Link=5/t=m/goSection=3
Ubifrance organise un pavillon français sur ce salon. Nous souhaitons ainsi y inviter les entreprises françaises travaillant dans le domaine des technologies web et proposant les solutions suivantes :
–    Digital Marketing: email, recherche, affiliation, publicité online, analytics, mobile, vidéo, conception web, media planning
–    E-Commerce: plateformes e-Commerce, systèmes de paiement, fulfilment, CRM
–    Médias sociaux & Web 2.0: marketing viral, vidéo, blogging, réseaux sociaux
–    Content Management: collaboration, gestion du contenu publié sur le web, entreprise 2.0, gestion des ressources numériques
–    Hébergement & Connectivité: managed services, hébergement, domaines, centres de données, co-location, streaming
Pour plus d’information : http://www.internetworld.co.uk/page.cfm/Link=23/t=m/goSection=4
Grâce à notre pavillon français vous pourrez bénéficier à un coût réduit d’une forte visibilité sur le salon avec une décoration et une signalétique France spécifique.  Chaque entreprise exposante disposera d’un stand de 4m2, aménagé avec une table, deux chaises, un présentoir, un système d’éclairage et une connexion Internet câblée. L’équipe d’Ubifrance sera présente pour vous accompagner sur le pavillon tout au long du salon. Nous réaliserons également une base de données de prospects/partenaires potentiels, et enverrons des e-mails personnalisés à ces contacts avec un texte de présentation des entreprises françaises. La plaquette du Pavillon France sur le salon Internet World.
Enfin, les entreprises participantes bénéficieront d’un communiqué de presse collectif réalisé par notre service presse, et d’une importante visibilité sur place grâce à leur présence dans la liste des exposants en ligne, sur le catalogue officiel du salon, et via la distribution du catalogue « French Pavilion » présentant les entreprises françaises exposantes.
La surface disponible pouvant accueillir au maximum 10 sociétés, il est recommandé de s’inscrire le plus tôt possible. Les inscriptions se feront par ordre d’arrivée. Pour remplir le  formulaire de pré-inscription cliquer ici.

UBI France

 

French Tech Tour 2011

Rencontres d’affaires États-Unis – Silicon Valley – 3 – 10 juin 2011 – UN PROGRAMME QUI A FAIT SES PREUVES …

Le French Tech Tour permet aux dirigeants d’entreprises high-tech françaises de rencontrer dans la Silicon Valley les équipes business development/partenariats/licensing de grandes entreprises internationales du secteur des TIC. Fort du succès des quatre premières éditions (plus de 350 rendez-vous d’affaires organisés depuis 2007 pour une soixantaine d’entrepreneurs français), le bureau Ubifrance de San Francisco organise du 3 au 10 juin 2011 le 5ème French Tech Tour, auquel s’associent toujours plus d’entreprises américaines. Pour postuler, vous devez fournir (au format .doc avant le lundi 28 février 2011) – Une présentation de votre offre en une page en anglais (modèle imposé). – Une demande de rendez-vous précise et adaptée pour chaque partenaire que vous souhaitez rencontrer (modèle imposé). Ce document maximise vos chances d’obtention de RDV car il décrit les raisons spécifiques du choix de ce partenaire.

Romain BELVEZE
UBI France
http://frenchtechtour.com

 

Sans distribution, le Cloud ne touchera pas les PME !

L’un des trois grands enjeux du développement du Cloud Computing en France est celui de la distribution. Car sans distribution indirecte, les PME ne passeront pas au Cloud. Le Cloud a besoin de l’indirect, et de nombreux partenaires revendeurs sur le territoire pour assurer son succès auprès des PME.
Car un projet CRM, par exemple, qu’il soit en mode logiciel ou en mode Cloud reste un projet CRM, qui nécessite un travail avant-vente, d’analyse, fonctionnel, commercial, et un travail quand à la mise en œuvre du projet, devenu moins technique, mais d’accompagnement du changement. Et ce travail, c’est celui des partenaires, qui tissent des liens étroits avec les clients finaux tout a long de l’année.
 
Le partenaire est au contact permanent de son client, il en devient un prescripteur de toute nouvelle solution. Le client ira-t-il a l’encontre de l’avis de son partenaire à qui il confie sa maintenance, voire sa sécurité? Probablement non. Alors oui, le partenaire revendeur est nécessaire. Ceci dit, une question reste : les partenaires revendeurs vont-ils se mobiliser ? Aujourd’hui encore leur méconnaissance du Cloud en fait hésiter un certain nombre qui considère encore – à tort – le Cloud comme une menace. Bien au contraire, non seulement revendre des services Cloud est une opportunité de mixer des revenus récurrents avec 30% de marge "à vie", avec des revenus à "un coup", et offrent de fait plus de sécurité financière, pouvant même se transformer à terme en véritable cash machine ; mais c’est aussi une possibilité d’offrir de nouveaux services, en particulier d’accéder à des technologies que les PME, hors du mode Cloud, n’auraient pas pu se payer comme la dématérialisation, l’archivage ou certaine technologies de sécurité comme l’audit de vulnérabilité. Il reste une question, non négligeable, la capacité des partenaires revendeurs à réussir cette diversification.
 
Cette question rappelle un autre moment de l’histoire IT, lorsque les services télécoms se sont libéralisés et qu’il s’était agit de savoir qui en ferait la vente indirecte avec en toile de fond le rôle des installateurs téléphoniques. Aider les fournisseurs Cloud – y compris pour les applications télécoms qui sont en train de se "cloudiser" – à développer à industrialiser leurs ventes indirectes et faciliter la diversification des revendeurs IT à passer au Cloud, en évangélisant les quelques 12 000 revendeurs IT français, est la mission que s’est donnée la nouvelle place de marché Revendreducloud.com (www.revendreducloud.com). Souhaitons lui de remplir la mission de distribution indispensable au développement du Cloud Computing.
 
Pierre-José Billotte
Président d’EuroCloud France
 

 

Livre collectif en développement "Mythes et légendes des TIC"

Avec aujourd’hui 32 thèmes traités par 27 experts sur 159 pages en A4, notre livre collectif "Mythes et légendes des TIC" tient ses promesses avec une ascension incroyable mais prévue. Des mythes sur le chiffrement aux mythes sur le droit des télécommunications, du mythe de la société de l’Information au mythe de l’impunité juridique, beaucoup de croyances sont combattues et la réalité rétablie.

Si vous n’êtes pas encore dans la liste de distribution de l’atelier sécurité de Forum ATENA qui donne l’évolution de ce livre avec le temps, si vous désirez obtenir la version la plus récente du livre, demandez-le-moi par e-mail : gerard.peliks (at) cassidian.com.

Gérard Peliks
Président de l’atelier sécurité de Forum ATENA

 

 

Des nouvelles de l’atelier d’écriture

Ca y est ! Toutes les contributions sont arrivées et notre livre sur l’Internet à l’usage de l’écosystème numérique de demain est complet, avec pas moins de 176 pages. Encore un peu de patience pour achever la couverture et vous pourrez vous le procurer à la Boutique LULU sous ses différents formats.

Un grand merci aux différents co-auteurs pour leurs contributions :

– Les gènes de l’Internet en question par Michel Elie
– Dématérialisation et hubs documentaires par Eric Blot-Lefevre
– Les communications unifiées et collaboratives par Jean-Denis Garo
– L’identité numérique fédérée par Samir Koleilat
– Où en est le cloud computing ? par Jean-Marc Grémy 
– L’Internet associatif et citoyen à l’heure des réseaux sociaux par Michel Elie
– Internet et le futur par Jean-Pierre Cabanel et Daniel Hagimont
– Le futur de l’insécurité dans l’Internet… à l’horizon 2015, 2020 par Michel Charron
– L’Europe et les réseaux intelligents par Dr Joao Schwarz da Silva
– Vers un réseau bien tempéré par Michel Riguidel
– Des chemins de l’Intersem par Jean-François Morfin

La préface est de Vinton Cerf

Comme il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin, je vous annoncerai le nouveau "chantier" de l’atelier d’écriture dans la prochaine newsletter

Michèle Germain
Atelier d’écriture  

Retrouvez-les sur la boutique Lulu :   

  

 brancheolivier     Pour soutenir Forum ATENA    brancheolivier 

 
 

Agenda

 
8, 9 & 10 mars

HALL 4
Porte de Versailles

COIP – Communications Over IP
Exposition et conférences
Inscrivez-vous
8, 9 & 10 mars

HALL 4
Porte de Versailles

Solutions Intranet & Collaboratif
Exposition et conférences
Inscrivez-vous
12 mai

(lieu à confirmer)

La place de l’open source sur le marché de la ToIP : bilan et perspectives
Evénement organisé par Forum ATENA
Inscrivez-vous
18 & 19 mai

HALL 4
Porte de Versailles

Troisième édition de Mobile Payment Expo 
Exposition et conférences
Inscrivez-vous
 
 
Forum ATENA projette d’organiser sa prochaine soirée networking autour de la thématique des réseaux neuronaux.
Si vous êtes intéressés par cette thématiques et que vous souhaitez participer à cette soirée,
merci de vous pré-inscrire en ligne
La date et le lieu seront communiqués par la suite.