À quand la 4G en France ?

L’Australie et son mastodonte : le National Broadband Network (NBN)

Alors qu’en France, les opérateurs de télécommunications et les collectivités locales développent leur propre réseau fibre optique, soit sur fonds propres, soit par l’intermédiaire d’appels à projets ou de Partenariats public-privé, l’Australie a choisi de construire un seul et unique réseau pour le pays tout entier : le NBN. Ce projet, engagé par le gouvernement et dont l’investissement a été estimé à AUD$ 43 milliards (environ 30 milliards €) a pour objectifs de :

• Fournir à plus de 93% de la population, aux écoles et aux zones d’activités un accès FTTH à 100 Mbits/s
• Couvrir les 7% restant de la population avec des technologies sans-fil LTE et satellite pour offrir des débits maximum de 12 Mbits/s. La société NBN Co, actuellement contrôlée à 51% par le gouvernement, est chargée de créer ce gigantesque réseau durant les 8 prochaines années. Elle louera ensuite la fibre installée aux opérateurs le désirant (en 2008, l’Australie comptait 172 opérateurs de télécommunications et 1106 fournisseurs d’accès et de services au sens large).

L’opérateur national Telstra, actuellement propriétaire du réseau cuivre national, et la société NBN Co ont récemment conclu un accord de AUD$ 11 milliards afin de permettre à NBN Co d’exploiter les infrastructures de l’opérateur (fourreaux, chambres, locaux de télécommunication…). Dans le cadre de cet accord, Telstra devra également faire migrer tous ses abonnés raccordés en cuivre ou câble coaxial vers le nouveau réseau FTTH.
Aujourd’hui, alors que la première étape de ce gigantesque projet est achevée (déploiement du réseau dans l’état de Tasmanie) et que les premiers habitants expérimentent ce changement révolutionnaire, une grande partie de la population reste sceptique quant à la viabilité de ce projet.
Beaucoup pensent que l’Australie n’a pas besoin d’un investissement si colossal dans ce domaine et soutiennent qu’un réseau non exclusivement basé sur la fibre optique mais en grande partie sur les technologies sans-fil de nouvelle génération comme LTE devrait permettre d’atteindre des débits satisfaisants.
C’est d’ailleurs ce débat qui a pratiquement paralysé le pays, sur le plan politique, au cours du mois d’août dernier après les élections fédérales. Les australiens devaient alors élire leur nouveau premier ministre ; mais, au terme de ces élections, aucun des 2 principaux partis (Labor Party et Liberal Party) n’avait obtenu la majorité des sièges permettant de constituer le gouvernement.
Le Labor Party et l’actuel Premier Ministre, Julia Gillard, ont finalement réussi à remporter ces élections en formant une alliance avec les Verts et les Indépendants, cela en partie grâce au NBN.
En totale opposition avec ce projet, le Liberal Party de Tony Abbott avait proposé un projet de AUS$ 6 milliards, moins “risqué”, basé sur un backbone optique et une desserte très largement supportée par LTE.
Julia Gillard élue Premier Ministre, le NBN peut continuer son développement mais un tel projet n’est-il pas trop ambitieux, voire irréaliste, au regard des sommes investies ? Alors qu’aujourd’hui, en France, les résultats des premiers réseaux FTTH ne sont guère encourageants en terme de nombre d’abonnés et de débits (lire article réseaux-télécoms), l’Australie a décidé de prendre le taureau par les cornes en créant ce réseau national. On ne peut qu’espérer qu’ils ont pris la bonne décision!

(Pour plus d’informations : http://www.fiberinaustralia.com)
Thibaut BELLON (depuis Brisbane, Australie)
bellon (at) setics.com
SETICS, le nouveau nom de Setec Telecom – www.setics.com
 

Open  Innovation et Open Source : même combat !

L’atelier Logiciel Libre de Forum ATENA organise uneréunion débat sur ce thème le 23 novembre de 18 à 20h – Le lieu sera communiqué ultérieurement

"Si on ne paie pas un logiciel, alors qui finance son développement ?" Qu’on se la pose soi-même ou qu’elle sorte de la bouche d’un décideur, cette question reste trop fréquemment posée. Au delà de l’anecdote, elle révèle une incompréhension des fondements économiques du Libre préjudiciable à nombre d’entreprises, car elle les cantonne dans un schéma d’innovation vieillissant."

Voilà ce qu’écrit François Letellier. Il développera cet argumentaire le 23 novembre et nous décrira ce qu’est vraiment l’Open Innovation et ses promesses.

Il sera accompagné dans cet exercice par Jean-Denis Garo qui nous parlera du flirt de Aastra depuis 2007 avec Asterisk. À l’époque (http://pro.01net.com/editorial/360726/aastra-matra-saffiche-avec-le-proj…), il nous disait disait que son entreprise était "un peu" attirée par le logiciel libre.
Le "un peu" est-il devenu "beaucoup" ?

Quelle réelle innovation, éventuelle réduction de coût et modification des services cela a apporté aux clients ?

Inscrivez vous dès maintenant ici.

La rentrée littéraire sous le signe de l’e-book

En fait. Le 8 septembre, lors du Conseil des ministres, Frédéric Mitterrand, a dressé un point sur la rentrée littéraire. Alors que 701 romans sont publiés, il constate que « certains éditeurs font le pari de publier simultanément une version numérique et une version papier de leurs romans de rentrée ».
En clair. La rentrée 2010-2011 du marché français de l’édition est censée donner le coup d’envoi du livre numérique en France, alors que se profile à l’horizon le projet de loi sur l’adaptation de la loi Lang au monde digital. « La rentrée 2010 témoigne du dynamisme et de la diversité de l’édition française, avec un total de 701 romans français et étrangers, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2009 (…). Certains éditeurs font le pari de publier simultanément une version numérique et une version papier de leurs romans de rentrée », a expliqué Frédéric Mitterrand en Conseil des ministres. Hachette Livre, Gallimard, Albin Michel, Eyrolles, … Les éditeurs français n’auraient jamais mis autant de livres numériques à disposition du public. La dématérialisation permet d’obtenir une réduction pouvant aller jusqu’à 30 % pour le client. Si “La carte et le territoire” de Michel Houellebecq chez Flamarion n’a pas son édition numérique, “Une forme de vie” d’Amélie Nothomb chez Albin Michel est par exemple proposée à 11,99 euros en version numérique, contre 15,11 euros en imprimé. Mais selon Livres Hebdo, l’offre numérique s’avère « très limitée et proposée à dose homéopathique ». Le MOTif a prévu d’assurer une veille sur le téléchargement d’e-books qui permettra d’y voir plus clair. Selon Marie-Pierre Sangouard, directrice du livre à la Fnac, « le marché est vraiment à un moment de bascule. Sur les 700 romans publiés à l’occasion de la rentrée littéraire 2010, entre 20 % et 25 % d’entre eux sont disponibles en numérique. L’an dernier, cette fourchette ne dépassait pas 5 % à 7 % » (3). Les uns ont opté pour iBooks sur l’App Store d’Apple dans le sillage de l’iPad (Hachette Livre) ; les autres ont préféré ne pas être prisonniers de la grille tarifaire de la marque à la pomme (Gallimard). Reste à savoir si l’édition enregistrera cette année une meilleure croissance que les 2 % de 2009. Tout dépendra aussi de l’évolution du cadre législatif. Le député Hervé Gaymard a déposé en fin de semaine dernière une proposition de loi pour abaisser le taux de TVA à 5,5 % pour les livres numériques qui sera ainsi aligné sur le papier. La semaine précédente, les sénateurs Catherine Dumas et Jacques Legendre ont déposé un autre texte de loi en vue de « fixer un cadre souple de régulation du prix du livre numérique, à mi-chemin entre l’organisation du marché par le contrat et l’encadrement trop strict d’un marché naissant ». @

Charles de Laubier – Edition Multimédi@ du Lundi 20 septembre 2010 • n°20
Pour tout contact : editionmultimedia(at)sfr.fr

2èmes Assises des Technologies Numériques de Santé

L’impact des technologies numériques dans le domaine de la santé dépasse, et de loin, la simple amélioration de la performance et de la qualité du diagnostic et du soin. Outils d’imagerie hyper-sophistiqués, télémédecine, "mobile health", diffusion de l’information et partage des données médicales, … sont autant de facteurs qui viennent changer la pratique médicale et autant de nouvelles questions posées, non seulement aux praticiens et industriels de santé, mais aussi au législateur.
C’est dans cet esprit que l’agence Aromates Relations Publiques organise avec le parrainage du député Pierre Lasbordes, sous le haut patronage de Roselyne Bachelot-Narquin et de Nathalie Kosciusko-Morizet, les 2èmes Assises des Technologies Numériques de Santé, le lundi 29 novembre, immeuble Chaban Delmas, Paris 7ème.
Renseignement et Inscriptions : www.aromates.net

De OpenOffice à la fondation LibreOffice ; pourquoi? comment?

Monsieur Charles Schulz, Pouvez-vous nous décrire les partenaires de la fondation
La fondation est en réalité la communauté d’OpenOffice.org, moins Oracle et ses ingénieurs; à ceux-ci il faut ajouter des acteurs comme Google et Canonical. Novell et Red Hat sont, quant à eux, partie prenante du projet OpenOffice.org depuis le début.
Question délicate sur le budget prévisionnel?
Ce n’est pas une question délicate: On peut faire des donations sur le site web de la fondation. Quant au budget et aux ressources, en dehors des donations, il s’agit pour la plupart à l’heure actuelle du temps passé par les ingénieurs de Novell et Red Hat. Le reste, par exemple l’infrastructure, les serveurs, l’hébergement, est issu de donations extérieures au projet.
Quelle est l’attitude de Oracle?
Nous parlons avec Oracle; mais Oracle a par ailleurs signifié qu’ils nous voyaient comme un fork, ce qui est très insuffisant comme réponse, car au final il s’agit de la communauté des contributeurs au projet OpenOffice.org, qui ne travaille pas pour Oracle, qui a créé la Document Foundation. Mais nous espérons bien qu’ils finiront par nous rejoindre.
Cette société va-t-elle abandonner OO pour passer la main à la fondation, ou au contraire maintenir un produit ? Pour l’instant Oracle n’a pas l’intention de lâcher Openoffice.org.
Cependant, les présentations commerciales d’Oracle semble indiquer deux tendances claires. La première, c’est que le développement d’OpenOffice.org sera ralenti et mis au second plan par rapport à des contrats de supports d’Oracle qui garantiront l’acheminement des correctifs de sécurité en priorité aux clients payants. La seconde est qu’Oracle développent les offres commerciales en proposant des logiciels propriétaires basés sur OpenOffice.org (Oracle Open Office, Cloud Office).
– Quels seraient alors le positionnement des deux produits l’un par rapport à l’autre? En l’absence d’une réunion des deux produits qui serait le fruit du basculement d’Oracle sur la Document Foundation et de son intégration au sein de cette structure, il est très probable que les deux "produits" seront amenés à se différencier de plus en plus en terme de développement et de fonctionnalités.
Que pouvez-vous dire pour rassurer les utilisateurs actuels de OO en ce qui concerne la pérennité et la continuité du produit? Je crois que c’est paradoxalement là que se situe une très bonne nouvelle: les utilisateurs vont avoir deux produits au lieu d’un, et le fait qu’une communauté ait pu reprendre la contrôle de sa destinée est là aussi un très bon signe.
S’agit-il pour vous d’un test en grandeur nature de la capacité du logiciel libre à rebondir lorsqu’un des acteurs majeurs change de politique? Oui, et bien qu’il y ait eu des exemples par le passé et même ces derniers mois il est important de se souvenir qu’OpenOffice.org est le plus grand projet libre en termes de lignes de code et de communauté;cette nouvelle étape montre donc non seulement la capacité du logiciel libre à rebondir, mais aussi à le faire même pour les projets les plus complexes et les plus sensibles.
Avez-vous un groupe de travail commun au sein de la fondation avec différentes initiatives de "fork", par exemple sur Mysql? Non, mais nous parlons beaucoup ces temps-ci avec l’équipe de NeoOffice (fork d’OOo sur Mac).

Ecrivez dans le livre collectif "Mythes et légendes des TIC"

L’atelier sécurité de Forum ATENA se lance dans le développement d’un ouvrage collectif qui fera date : les "mythes et légendes des Technologies de l’Information et de la Communication".
L’approche originale de cet ouvrage est de souligner les erreurs et inexactitudes coutumièrement commises par la majorité du public, concernant une des technologies des TIC, puis à répondre à ces mythes ou à ces légendes en expliquant ce qui est réellement, ou ce qui sera dans un futur proche.
Voici un exemple concernant le chiffrement :

"Mythe no 1 : On chiffre avec un certificat.
Vous pensez, comme beaucoup de monde, que votre certificat électronique vous sert à chiffrer des fichiers ou des messages ? Et bien pas du tout, quand vous chiffrez, votre certificat personnel ne vous sert à rien !.Le certificat d’un correspondant par contre, par la clé publique de ce correspondant qu’il contient, vous sert à déchiffrer la clé secrète de chiffrement symétrique de ce correspondant, avec laquelle il a chiffré son message, ou intervient dans la vérification de la signature électronique de votre correspondant qui vous prouve que son message signé est bien celui de votre correspondant et que le message n’a pas été modifié par un tiers.
Vous développez plusieurs mythes sur la technologie choisie, vous ajoutez une introduction au début et une petite explication technique à la fin, pour la facette des TIC explorée, et vous m’envoyez, par e-mail, votre ou vos propositions. J’ai déjà écrit les trente premières pages de ce livre qui devra en compter au moins 200, en explorant les mythes et légendes de l’Internet, de la sécurité de l’Information, du chiffrement, de la signature électronique et de la certification Critères Communs. Beaucoup d’autres facettes restent à couvrir pour aborder l’ensemble des technologies de l’information et de la communication (et pas seulement celles ou intervient la sécurité).
C’est pour vous l’occasion de nous aider à augmenter votre visibilité car, bien entendu, chaque article paraîtra dans l’ouvrage collectif, sous le nom de son auteur suivit, s’il le désire de celui de son organisme. A la fin de l’ouvrage, l’auteur a droit, dans un tableau, à sa photo accompagnée d’une courte biographie et de ses coordonnées. C’est le moment de vous exprimer, j’attends vos e-mails. Si vous désirez lire les pages déjà existantes, demandez-les-moi.

Gérard Peliks
Président de l’atelier sécurité de Forum ATENA
gerard.peliks (at) cassidian.com 

Trophées de la Convergence 2010

 Forum ATENA est partenaire des Trophées de la Convergence 2010, en partenariat avec le Journal des Télécoms, dans le cadre du salon IP Convergence. Rendez-vous le 20 octobre pour découvrir les initiatives les plus marquantes de l’année 2010 en matière de communication IP.
Cet événement majeur au sein d’IP Convergence permettra de mettre en avant les « best practices » en matière de gestion des communications voix et data sur les réseaux IP, ainsi que leur impact sur le fonctionnement et bien sûr la rentabilité des entreprises.
Les Trophées de la Convergence seront décernés dans les 7 catégories suivantes, avec pour chacune des critères de sélection bien précis :
– Meilleur opérateur global pour les entreprises (Qualité intrinsèque, Réponse à tous les segments, Flexibilité contractuelle, Rapport qualité / prix)
– Meilleure solution de communication visuelle (Rapport qualité/prix, Qualité du produit, Souplesse d’intégration dans l’infrastructure existante)
– Technologie ecocitoyenne / Green IT (Les moyens mis en œuvre pour une politique Green, Le projet le plus Green)
– Meilleure solution de communication unifiée (Rapport qualité/prix, Qualité du produit, Souplesse d’intégration dans l’infrastructure existante, Intégration dans le process de l’entreprise)

Vient de paraître : Les secrets de présentation de Steve Jobs

Les interventions publiques de Steve Jobs, le créateur d’Apple, sont des modèles du genre. Il a accepté que sa méthode soit décryptée. L’ouvrage présente et analyse pas à pas sa technique unique et son impressionnante capacité à communiquer et à convaincre. Exemples concrets, techniques simples de préparation, d’expression et de présentation, c’est LE guide pour apprendre à captiver facilement son auditoire.
La traduction de cet ouvrage a été assurée par François Druel, qui est membre de Forum ATENA
Les secrets de présentation de Steve Jobs, par Carmine Gallo, Editions Télémaque, Paris (248 pages, prix public 22 EUR)

Des nouvelles de l’atelier d’écriture

N’oubliez pas de lire et faire connaître nos "best sellers" :

WiMAX à l’usage des communications haut débit
La Sécurité à l’usage des Collectivités locales et territoriales
ainsi que notre indispensable Lexique des TIC

Retrouvez-les sur la boutique Lulu :   

 Et en préparation un nouveau livre collectif sur l’Internet du futur

Nous avons déjà pour ce nouvel ouvrage des contributions d’auteurs les plus illustres (non, je ne dis pas c’est la surprise) et si le sujet vous intéresse, pourquoi ne pas apporter vous aussi votre brique ? Il vous suffit de me contacter à l’atelier d’écriture

Michèle Germain
Atelier d’écriture de Forum ATENA