Newsletter n°31, juillet 2010
 
 
Newsletter n°31, juillet 2010
 
 
 
 
 
Dynamisme technologique : La France perd cinq places dans le classement « Digital Economy Rankings 2010 », face aux pays scandinaves et asiatiques qui confirment leurs bonnes performances (la France est seulement 20ème). C’est en tout cas ce qu’affirme IBM et The Economist Intelligence, dans une étude « Digital Economy Rankings » qui mesure le dynamisme technologique des pays.
Plus précisément, rubrique par rubrique, voici le classement de la France :
  • Connectivity & technology infrastructure : 21e rang (-2) ;
  • Business Environment : 20e rang (-2) ;
  • Social & cultural environment : 17e rang (0) ;
  • Legal environment (Electronic ID) : 25e rang (-1) ;
  • Government policy and vision : 17e rang (-10) ;
  • Consumer & business adoption : 14e rang (+3).

La faute à l’arbitre ? Pour ma part, je ne crois pas, hélas !

La Suède arrive n°1, le Danemark 2ème, la Finlande 4ème et la Norvège 6ème. La faute à l’arbitre ? Pour ma part, je ne crois pas, hélas ! Les pays asiatiques, comme la Chine, la Corée du Sud (+6) et le Japon, ont tous fortement progressé dans le classement. Pour la France, le point positif est du coté des attentes, puisque le critère Consumer & business adoption est le seul à progresser, autant dire que les attentes sont là, mais pas les conditions.

Il est plus que temps de prendre des mesures vigoureuses, et pas seulement en direction des investisseurs d’infrastructure, afin de relancer la France dans l’économie numérique, dans l’économie des services, avec une vision neuve, innovante, ouverte aux entreprises de toutes tailles.
A Forum ATENA, bien modestement, nous contribuons au débat, et après le succès des événements sur le Futur de l’Internet 1 et 2, Michel Riguidel animera un diner débat "Networking le 5 octobre. Nombre de places limités à 35, réservé aux membres de Forum ATENA (une fois n’est pas coutume).

A la rentrée, encore bien d’autres événements, des livres, des livres blancs, de nouveaux ateliers, … nous n’arrêtons pas !

Très bonnes vacances à vous tous., et bonne lecture.

 
Philippe Recouppé
Président de Forum ATENA

Prochain Atelier "OBJETS COMMUNICANTS"

mardi 19 octobre après-midi – Ecole des Télécoms, 46 rue Barrault, Paris.

L’atelier prépare une demi-journée de rencontres et de débats, mêlant à nouveau des industriels, des chercheurs, des inventeurs, des investisseurs, des usagers, des juristes …

Nouvelles technologies, nouveaux objets, nouveaux marchés autour de la santé, du médical, du bien-être, du handicap physique ou mental : qu’il s’agisse des hôpitaux, de l’assistance aux personnes à domicile ou du suivi à distance de pathologies dans le cadre de notre vie quotidienne, ces secteurs créent un grand appel d’air en faveur des technologies communicantes. Il permet d’ors et déjà d’entrevoir des transferts de technologie entre le médical et notamment l’automobile, le BTP ou les secteurs militaires.

Une douzaine d’orateurs de France, Italie, Espagne, Allemagne, Québec …

  • Eric Bertrand, gestionnaire de risques à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, qui présentera leurs expériences et tests (RFID sur un produit de santé).
  • Maria Teresa Gatti, Directeur de recherche et de l’innovation – STMicroelectronics Milan.
  • Dr Daniel Ejnes, responsable scientifique de la Fondation motrice (handicap moteur).
  • Jacques Lépine (PDG de Slow Control), sur l’e-santé et le suivi des comportements alimentaires par objets communicants.
  • Robert Picard, Référent santé au Conseil Général de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies.
  • Klaus Herrmann, de l’université de Stuttgart, sur d’actuelles expérimentations visant à gérer des objets dispersés sur tout un site.
  • Nikola Serbedzija, de l’Institut Fraunhofer, sur le développement d’un siège intelligent et communicant.
  • Un inventeur espagnol de matériel de lecture pour aveugles.
  • Etc.
  • Présidence de Guy Zeitoun, de la Fabrique du Futur.

Entrée libre sur simple préinscription (Gratuite MAIS obligatoire)

Philippe Laurier

 

 

Soirée networking autour de Michel Riguidel

5 octobre – Cacio e Peppe, 18 rue Vulpian 75013 Paris (Métro Glacière/Place d’Italie)
 
Le 5 octobre prochain nous organisons notre deuxième soirée networking. Michel Riguidel animera la soirée autour du thème des architectures du futur Internet.
 
Cette soirée, comme toutes les soirées networking, se fera dans le cadre d’un dîner-débat. Elle est réservée aux membres de Forum ATENA, personnes physiques, et tous les salariés des entreprises adhérentes à Forum ATENA. L’idée est de réunir un nombre réduit d’adhérents de Forum ATENA (35 personnes maximum) en toute convivialité autour d’un thème et d’une personnalité. 
 
Pour mémoire, à partir de 30 euros par an vous pouvez faire partie du coeur de notre association (voir les conditions ici ) Une adhésion de dernière minute vous est proposée soit 35 + 30 = 65 Euro la soirée+adhésion.
 
Le nombre de places est limitée, inscrivez-vous vite sur la page dédiée à l’événement. Pour les adhérents, le prix du dîner est de 35 EUR, à régler sur place. 
 
 

L’événement "Comment innover dans les télécoms"

C’est un événement d’un type nouveau que le Club des Explorateurs a proposé ce 22 juin à Forum ATENA.

Pas de « speakers », pas de gourous pour décrire l’état de l’art de telle ou telle nouvelle technologie, mais des gens motivés pour parler de … « Comment innover dans les télécoms par la coopération ».

Des gens motivés et qui ont des idées sur la question.

Quels types d’innovation ? Qui innove ? Où,  à quelle échelle ? Quels freins ? Chacun a mis ses idées sur la table.

Chacun a écouté les autres s’exprimer et dans un deuxième tour de table, chacun a pu présenter sa synthèse.

L’alchimie s’est opérée. Et si, ensemble, on faisait ça.

La suite … je vous la dirai dans une prochaine newsletter de Forum ATENA.

Mais je veux vous narrer l’événement jusqu’au bout : à la fin nous avons tout mis sur la table : jambon, saucisson, pâté, camembert, vin rouge avec quelques bannettes dans un sympathique moment de convivialité.

Vous avez un thème ? Vous êtes motivés pour qu’on en parle et échange sur ce sujet ? Ce sera notre prochain événement.

Jacques Heitzmann
Membre fondateur du Club des Explorateurs et de Forum ATENA

 

 

Rencontres Internationales du Numérique

21 & 22 octobre 2010 – UBIFRANCE, 77, boulevard Saint-Jacques 75014 Paris (Métro/RER : Denfert Rochereau)

Les Rencontres Internationales du Numérique est le rendez-vous phare d’UBIFRANCE, dédié aux professionnels des Technologies de l’Information et des Télécommunications. Placées sous le thème du développement international, ces rencontres permettent aux entreprises françaises du secteur High Tech de saisir les tendances TIC mondiales, bénéficier de retours d’expériences et rencontrer les spécialistes marchés Ubifrance – Missions Economiques.

Pour cette 3ème édition, Ubifrance se veut réunir tous les acteurs du numérique et l’écosystème de l’innovation. Contenu : Témoignages d’entreprises – T ables rondes – Entretiens personnalisés avec les spécialistes marchés UBIFRANCE-MISSIONS ECONOMIQUES – Ateliers sectoriels, géographiques et thématiques – Ateliers d’information sur les dispositifs publics d’aide à l’export, déjeuner networking…

Dates : 21 & 22 octobre 2010
Lieu de la manifestation : UBIFRANCE, 77, boulevard Saint-Jacques 75014 Paris (Métro/RER : Denfert Rochereau)

Pour vous inscrire

Philippe Recouppé

 

Cinq mythes autour de l’Internet

L’Internet est tellement ancré dans notre vécu quotidien que comme pour toute chose qui s’est rapidement imposée et a grandi très vite, il s’est bâtit autour de ce phénomène, des croyances devenues certitudes qu’il n’est même pas envisageable de remettre en question sans passer pour quelqu’un qui n’a rien compris à ce qui pourtant semble évident à l’homo vulgarus.

Et pourtant ces pseudo certitudes sont parfois fausses et grèvent le développement de ce moyen irremplaçable de communication.

A l’occasion du passage à Paris du professeur John Day, de l’Université de Boston, nous lui avons demandé d’intervenir dans le deuxième opus de notre grand évènement sur le futur de l’Internet. John Day nous a brossé un tableau de ce que l’Internet est devenu et comment, à son sens, ses couches basses devraient évoluer, peut-être en faisant table rase du passé. Pour commencer, il convient de balayer toutes les fausses certitudes, rétablir la vérité et bâtir un socle nouveau par rapport à celui qui composait le projet ARPANET dont nous fêtons en ce moment le quarantième anniversaire.

Mythe no 1 : L’Internet est un moteur de l’innovation et en bénéficie largement

En fait très peu d’innovations ont été faites depuis la fin des années 70 dans les couches basses de l’Internet. Comme le système fonctionne et les protocoles sont reconnus et entérinés par une grande majorité d’utilisateurs et par les organismes de standardisation, l’IETF en particulier, ceux qui avaient le pouvoir de faire évoluer l’Internet ont préféré se servir de l’existant pour asseoir leur business. La recherche et le développement de l’Internet et en particulier de ses couches basses ont été laissés à l’abandon. L’aspect économique a primé et écarté l’innovation. Il fallait que l’Internet rapporte de l’argent

Certes, côté applicatif, il y a eu de grandes innovations, comme bien sûr le Web, aujourd’hui participatif et demain sémantique. Mais justement, ces avancées ne peuvent plus que difficilement reposer sur les couches basses qui n’ont pas évolué en rapport avec ce que réclament les nouvelles applications, en sécurité, en mobilité, en "multihoming", en sans-fils.

Mythe no 2 : L’Internet est un réseau décentralisé qui appartient à tout le monde

Ca c’est un mythe tellement répandu que l’accès à la toile, l’envoi des courriels, les forums de discussion sont devenus aussi naturels que l’air qu’on respire et qui appartient à tous. Et pourtant l’Internet est loin d’être neutre. Il "appartient" à l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), ou du moins l’ICANN  gère son espace d’adressage, ce qui en fait de facto son véritable propriétaire.

Créé en 1998, l’ICANN est une organisation de droit privé, on pourrait même dire de droit Californien. Vinton Cerf, un des intervenants de notre grand événement sur le futur de l’Internet du mois de janvier en avait été le président durant près d’une dizaine d’année. Il est vrai que ces derniers temps, la gouvernance de l’ICANN est devenue un peu moins américaine, mais à peine moins. On dit que le président des Etats-Unis dispose (ou disposera) d’un gros bouton rouge, pour désactiver l’Internet mondial en cas de cyber attaque grave sur son pays. Aucun autre pays ne pourrait en faire autant.

D’ailleurs les Chinois ont déjà pris leurs distances par rapport à ce qu’on appelle encore communément "l’Internet" (au singulier), en constituant leur propre Internet indépendant de celui du reste du monde. On dit que les Iraniens penseraient sérieusement à faire de même et ces dissidences pourraient faire effet domino. On parlera alors non pas de l’Internet mais "des" internets, tout ceci pour une question d’adressage et de gestion des noms de domaines !

Mythe no 3 : L’Internet est issu du réseau ARPANET

Ce n’est pas faux. L’Internet a beaucoup bénéficié des travaux réalisés sur le réseau ARPANET et en particulier sur le développement des protocoles IP et des protocoles au dessus (TCP, UDP …). Toutefois si on recherche la vraie paternité de l’Internet, on peut remonter jusqu’aux travaux autour du projet CYCLADES de l’IRIA (qui allait devenir l’INRIA) et de l’idée du datagramme, objet logiciel qui permettait de travailler en mode sans connexion. A la tête du projet CYCLADES, il y avait Louis Pouzin, intervenant à nos deux évènements sur le futur de l’Internet. Mais la France des années 70, c’était sous Giscard, a imposé le circuit virtuel (mode avec connexion) qui allait donner X25 puis ATM. C’est ainsi qu’une idée française, le mode sans connexion, ne s’est pas concrétisée en France et que les Etats-Unis sont devenus les maîtres de l’Internet.

Mythe no 4 : Le routage de l’Internet est décentralisé

On voudrait bien que ce fut vrai mais c’est loin d’être le cas. Si on prenait une image, utiliser le routage de l’Internet, c’est comme si on demandait à un facteur de distribuer le courrier, mettons rue de Vaugirard. Mais le premier immeuble de cette rue n’est pas le "1 rue de Vaugirard", c’est le "232 boulevard Eisenhower", en face ce n’est pas le "2 rue de Vaugirard" mais le 12 avenue Mao Tse Toung, et ainsi de suite.

Vous voyez le surcroit de travail pour le pauvre facteur obligé de consulter un répertoire qui fait la liaison entre l’implantation de l’immeuble dans la rue et son adresse ? Et pour les employés du centre de tri postal, quel cauchemar pour classer le courrier ! Tout ceci suite à une mauvaise option de nommage des adresses et de répartition des tâches entre les couches IP et TCP. C’est ainsi que fonctionne le routage sur l’Internet car la plupart des routes sont statiques, ce qui entraine une explosion en taille des tables de routage, des performances dégradées et un problème qui va vite devenir insoluble.

Mythe no 5 : L’adresse IP identifie un ordinateur

Et bien non, l’adresse IP identifie le contrôleur réseau par lequel votre ordinateur se connecte à l’Internet. On aurait bien voulu qu’une adresse IP indique qui en est le possesseur (au moins l’ordinateur qui possède cette adresse si ce n’est qui est l’utilisateur de cet ordinateur), à quel endroit se trouve cet ordinateur et quelle est sa fonction. On est loin du compte. Tous ces renseignements (qui, où, quoi), ne peuvent se trouver que par des rustines constamment rajoutées à l’Internet au dessus de sa couche IP.

Comme l’a fait remarquer le professeur Kavé Salamatian de l’Université du Jura, intervenant à notre évènement sur le futur de l’Internet du mois de juin, l’Internet bien conçu il y a quarante ans pour un nombre très petit de nœuds (4 nœuds à ses début dans le projet ARPANET) avait une couche IP fine, mais elle s’est très vite engraissée et présente aujourd’hui de grosses poignées d’amour qui sont IPsec, NAT, Diffserv, Mcast … Et un poids trop élevé, les nutritionnistes vous le diront, c’est pas bon pour la santé.

En conclusion de ces mythes et des réponses qu’on peut apporter pour démystifier le phénomène, John Day a présenté un nouveau socle pour l’Internet, non plus bâti sur les couches IP mais sur un modèle d’IPC (Inter Process Communications) récursif : les protocoles RINA décrits dans son livre "Patterns in Network Architecture, a return to fundamentals" mais ça c’est une autre histoire que vous pouvez retrouver sur les présentations et bientôt le film, sur le Web de notre association : www.forumatena.org/?q=node/269.

Gérard Peliks
Président de l’atelier sécurité

 

Comment « Le Monde Libre » veut sauver Le Monde

En fait. Le 28 juin, le conseil de surveillance du Monde SA (LMSA) et le conseil du Monde et Partenaires associés (LMPA) ont voté (respectivement 13 pour/5 abstentions et 11 pour/9 abstentions) en faveur de l’offre Pigasse-Bergé-Niel, assortie d’un investissement dans le groupe Le Monde de 110 millions d’euros.

En clair. Le Monde ne déposera pas son bilan cet été, le trio formé par Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel ayant débloqué, début juillet, 10 millions d’euros pour éviter au quotidien d’être en cessation de paiement. D’ici fin septembre, leur nouvelle société « Le Monde Libre » (1) devrait détenir 64,6 % du Monde SA pour un investissement « initial » d’investissement de 110 millions d’euros (2). Et ce, « hors valorisation de la participation de Lagardère dans Le Monde Interactive », filiale Internet du groupe. Alors que les négociations exclusives vont se poursuivre jusqu’à fin septembre, la grande question est de savoir comment sortir Le Monde de l’ornière du déficit où il est tombé depuis dix ans. En 2009, le groupe de presse a perdu 25 millions d’euros en 2009, pour un chiffre d’affaires de 390 millions et une diffusion en baisse à 318.805 exemplaires en moyenne sur l’année, sans parler de son endettement total de 94 millions d’euros.

Si la concurrence de l’Internet est une des causes de cette érosion du papier, l’ironie de l’histoire est que l’avenir du journal passe par le numérique. Or Lagardère possède 34 % de la filiale Le Monde Interactive. Arnaud Lagardère ne serait plus vendeur de sa participation. Du côté du trio repreneur, Xavier Niel – milliardaire fondateur du fournisseur d’accès à Internet Free – reste discret sur ses intentions vis à vis des 37 % de Lagardère dans Le Monde Interactive, que l’ex- trio concurrent Perdriel-Orange-Prisa était prêt à racheter 33 millions d’euros.

Dans leur courrier du 2 juin adressé au président du directoire du Monde, Louis Schweitzer, le trio avait effleuré le sujet en se contentant de parler de « conquête de nouveaux territoires, physiques ou virtuels »,« d’information en ligne » et de « nouveaux supports ». Le document « strictement confidentiel » du 21 juin détaillant le « Projet World » est plus disert sur la question. « Le développement accéléré du Net et des supports numériques offre une immense opportunité aux médias qui savent produire des contenus de qualité. Le groupe Le Monde doit se repenser dans cet univers où ces nouveaux médias deviennent progressivement la première source d’information de ses lecteurs », expliquent Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel. Quant au papier, à leurs yeux, il « restera un élément central du paysage de l’information ».

Notes (1) – « Le Monde Libre » est une société en commandite par actions, qui rassemble les trois investisseurs à hauteur de un tiers du capital chacun. (2) – Le Monde et partenaires associés (LMPA) possèdera 20,51 %, Lagardère 5,86 %, Prisa 5,10 et Stampa Europe 0,98 %.

Publié par Edition Multimédi@ Economie numérique et nouveaux médias
Charles de Laubier
Pour tout contact : editionmultimedia(at)sfr.fr

 

L’éthique est-elle soluble dans la sécurité ?

Le numéro 4 de la revue "Sécurité et Stratégie" est dédié à cette question.

Le concept d’éthique ne dispose pas d’acception universelle. Il oscille entre réflexion portant sur la notion de bien et énoncé de règles normatives. C’est ainsi que dans ce dossier de Sécurité et stratégie, certains des auteurs rapprochent l’éthique de la légalité, tandis que d’autres la rattachent à la notion de bien commun. Appliquée à l’entreprise, la notion d’éthique ne se trouve-t-elle pas à la lisière de ces deux acceptions ? L’éthique comprise à la fois comme guidant la finalité de l’activité de l’entreprise et comme ligne de conduite devant inspirer ses actions au quotidien. L’actualité démontre l’importance et la difficulté de répondre à cette question. "

Lire un extrait de l’éditorial de Olivier Hassid ou commander la revue

 

RMLL 2010 : état des lieux autour du logiciel libre

Tout d’abord, une étude du Gartner Group estime que 80 % des composants des logiciels des éditeurs propriétaires sont du logiciel libre. Cela montre le succès incontestable du logiciel libre du point de vue de la performance économique. La nouvelle phase de l’industrialisation du logiciel est confirmée par les acteurs qui n’ont aucune raisons d’adhérer aux valeurs du logiciel libre mais cherchent les solutions les plus efficaces et le plus performantes pour construire leurs produits.
 
Le problème est de savoir si les relations au sein du triangle éditeur/ intégrateur/ entreprises clientes vont aussi être profondément impactés ou si les relations triangulaires habituelles vont être maintenues, avec des marges confortables et même améliorées pour les éditeurs et intégrateurs.
Le rachat de mysql par SUN puis Oracle, les tentatives de rachat de solutions comme OpenERP par SAP sont de mauvais augure.
 
Le choix de la CNAM pour le gestionnaire de parc SPLI est représentatif du rôle que peut jouer un grand utilisateur dans son adoption d’une solution élaborée par une communauté. En payant une société du logiciel libre pour développer certaines fonctionnalités intégrées dans la "roadmap" de la communauté, après négociation, la CNAM a établi des relations profitables à tous, dans une perspective à moyen terme, hors de l’exigence de rentabilité immédiate qu’impose le contexte économique actuel. D’autres organismes publics et ministères prennent maintenant au sérieux cette solution pour leur gestion de parc.
 
Des grands comptes privés ont également bien compris l’intérêt d’un usage raisonné de solutions à base de logiciel libre. Elle sont encore réservées actuellement au populations d’ingénieurs, en particulier en R&D.
 
La clé du succès pour le logiciel libre porte sur sa pénétration dans les applications métier que l’on peut assimiler à l’informatique de gestion "traditionnelle ", car les mêmes clivages sont toujours là, entre ingénieurs utilisant un poste sous linux et autre collaborateur qui ne voit aucun intérêt à remettre en cause ses habitudes péniblement acquises.
Affaire à suivre…

 

De la ToIP aux Communications Unifiées

Edition Crestel – Collection Guide – juin 2010 / Langue : Français 120p 15×21 Broché
Crestel (Association dédiée aux décideurs et exploitants de réseaux télécoms d’entreprise) avec l’appui de la Commission « De la ToIP aux Communications Unifiées », a rédigé un guide qui s’efforce de donner aux décideurs et exploitants de réseaux télécoms d’entreprise des informations pour comprendre la gamme des services et des équipements qui ne cesse de se diversifier et de s’enrichir. De la ToIP aux Communications Unifiées a pour objectif d’aider les entreprises dans leur démarche en passant en revue les challenges qui se présentent aux niveaux économiques, technique, stratégique et organisationnels.
Découvrez toute l’actualité des ouvrages informatiques et télécoms sur le blog lapageit.com
Jean-Denis Garo
Administrateur Forum ATENA
 

Un set d’icônes

Aastra met a  votre disposition des nouveaux icones génériques pour présentations :http://support.aastra.fr/public/icons/

 

Actualités 

Fin de vie pour Windows XP SP2 et Windows 2000
A compter de cette fin juillet, Windows 2000 et Windows XP SP2 ne seront plus officiellement maintenus par Microsoft. Il n’y aura donc plus de correctifs de sécurité et plus de solutions publiées dans la base de connaissances (KB) Microsoft pour ces produits. Les utilisateurs de XP peuvent encore passer à Windows XP SP3. Cet ultime service pack devrait en principe encore être supporté jusqu’à la fin de l’année.
Les secrets du chiffrement de Skype révélés
Sean O’Neil, un cryptographe de talent, vient de diffuser trois fichiers qui pourraient attirer plus d’un malveillant dans les petits secrets des utilisateurs de Skype. Trois fichiers, dont deux codes sources qui permetttent de comprendre les protocoles de chiffrement des informations transitant par Skype. Pour Skype, cette fuite ne semble pas poser de problème mais la société annonce néanmoins poursuivre Sean O’Neil en justice.
 
Pour O’Neil, les découvertes seraient aussi des preuves du comportement monopolistique de Skype. Ainsi, Skype a choisi de modifier la génération de clés pour le chiffrement des flux (voix, …) qui transitent par ses soins afin d’être incompatible avec d’autres clients de messagerie instantanée. Un système de sécurité qui permet aussi de s’assurer que Skype reste un système fermé, empêchant ainsi les autres éditeurs de logiciels à concevoir des applications compatibles. C’est également pourquoi le binaire de Skype est aussi protégé, au point d’être lui-même chiffré, et déchiffré à la volée lors de l’exécution du code.
 
Cisco annonce la fin du Cisco Security Agent (CSA)
Cisco annonce la fin du CSA, sa sonde IPS issue du rachat de l’éditeur Okena en 2003, lors de la "mode" des IPS dits host-based (McAfee venait alors de s’offrir Entercept et Symantec n’allait pas tarder à acheter Plateform-Logic). Aucun produit n’est prévu en remplacement chez Cisco et le fabricant conseille à ses clients actuels de se trouver une autre solution. Avec cette décision, Cisco pourrait soit se recentrer sur son métier historique, la sécurité sur le réseau, soit monter dans les couches et amorcer le virage promis par son projet de plate-forme intégrant réseau et outils sociaux pour l’entreprise.
15 applications sécurité pour iPhone
Si la sécurité du terminal d’Apple fait encore débat, il n’en reste pas moins que celui-ci a dores et déjà trouvé son chemin dans l’entreprise. Aussi, le site "SecurityVibes" a sélectionné des applications peu onéreuses destinées à rendre l’iPhone "utile" du point de vue de la sécurité, de l’authentification à l’accès VPN en passant par la veille, la supervision ou l’analyse de risque. Sans toutefois renforcer la sécurité de l’iPhone lui-même, ou à permettre l’application de politiques de sécurité Ces solutions existent mais sont de véritables solutions de gestion de flotte d’entreprise.
 
 
 
 
  • Le lexique des TIC
  • La Sécurité à l’usage des Collectivités locales et territoriales
  • WiMAX à l’usage des communications haut-débit.
Certains de nos livres sont imprimables à la demande sur la boutique Lulu, retrouvez-les ici :   
 
 
 
 
21 & 22 septembre
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Les architectures du futur internet
Dîner débat avec Michel Riguidel
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Le Salon de la Gestion de la Relation Client, de la Gestion des Forces de Vente, du Décisionnel et Business Intelligence
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Rencontres Internationales du Numérique
21 & 22 octobre 2010 – UBIFRANCE, 77, boulevard Saint-Jacques 75014 Paris (Métro/RER : Denfert Rochereau)
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