Newsletter n°23, octobre 2009

 

Soirée rencontre autour d’un thème : Quelle est donc la méthode Google ?
Très Haut Débit, quel plan pour la France ?
Innovations de rupture : Innover pour créer et dominer un marché
GS Days, journées francophones de la sécurité
L’AG du CIGREF : préoccupations communes avec Forum Atena
Partenariats entre universités écoles et entreprises sur les TIC : état des lieux
Etrange climat pour la cybersécurité
Le PCA : Pourquoi ? Comment ? Le cadre normatif ?
L’internet sans stress
Nouvel atelier : Hébergement
Des nouvelles de l’atelier d’écriture
Agenda

 

Soirée rencontre autour d’un thème : Quelle est donc la méthode Google ?

"Google n’est pas l’ennemi. Google est la clé de la compréhension de la nouvelle économie et du nouveau monde qui s’ouvre" explique Jeff Jarvis. "Donnez le contrôle aux gens et nous l’utiliserons,” écrit-il. “Ne le faites pas et vous nous perdrez”, “Il y a une relation inverse entre contrôle et confiance,” … “plus vous contrôlez moins ils auront confiance en vous.

Comme je vous l’annonçais le mois dernier, Forum ATENA inaugure une nouvelle formule, ou les enjeux des TIC se conjuguent avec convivialité, pour un nombre de participants volontairement limité à seulement 30 personnes, au restaurant Chez Françoise – Aérogare des Invalide 75007 PARIS

"La méthode Google" est la traduction française de "What would Google do ?". Ce livre écrit par le journaliste et bloggueur américain Jeff Jarvis, et traduit par François Druel explique comment survire et prospérer à l’ère de l’internet ? Aucune entreprise, aucun dirigeant ni aucune institution ne semblent réellement comprendre, excepté Google ?

Le Forum Atena accueillera François Druel qui animera notre conférence-débat qui se tiendra le 12 novembre 2009 de 19h15 à 23h 30. François Druel est docteur en ingénierie de l’innovation et consultant. Acteur et observateur de l’internet depuis plus de 15 ans, il assurera la présentation de l’ouvrage et animera le débat qui suivra.

Pour participer à cette soirée, vous ou votre société devez être membre de Forum ATENA, à jour de votre cotisation 2009, et vous acquitter du prix du repas, soit 35 € TTC. Pour ceux qui voudraient venir, et qui ne sont pas encore membre, votre participation s’élève donc à 30 € de cotisation + 35 € de repas = 65 € TTC. Un justificatif de paiement vous sera remis lors de la soirée.

Cliquez ici pour vous inscrire.

Et bien sûr, au-delà de cette nouvelle formule, découvrez dans cette lettre nos prochains événements, ils sont toujours gratuit (inscription obligatoire) sur les innovations de rupture, la gouvernance des projets open source, et bien sur : Quel futur pour l’Internet ?

Très bonne lecture, et à bientôt lors de nos différents événements.

Philippe Recouppé
Président de Forum ATENA

 

Très Haut Débit, quel plan pour la France ?

Une table ronde du salon ODEBIT animée par Forum ATENA

Le développement des NTIC en France impose le déploiement d’une infrastructure très haut débit. En débat depuis plusieurs années, les résultats des déploiements actuels restent très modestes, comme le montre l’observatoire du Très Haut Débit de l’ARCEP. La notion de fracture risque fort de revenir au premier plan pour ce qui concerne les zones moyennement denses et peu denses.

C’est du moins l’avis de l’association Forum ATENA qui avait organisé, lors du salon Odebit, une table ronde sur le sujet, animée par Fausto Geromel, Président de l’atelier Très haut débit de FORUM ATENA.

Salle comble, forte attention de l’auditoire, avec tout au long de la conférence 10 à 20 personnes debout au fond de la salle, le sujet passionnerait-il ?

D’emblée, François Lambert, Vice Président AVICCA pose le problème de l’accessibilité au haut débit en prenant pour exemple la zone de Saclay, en région parisienne, ou le gouvernement développe une zone de haute technologie, à l’image de la Silicon Valley. Sur les 110 000 accès à Internet disponibles, 30 000 ont moins de 2 Mbit/s, dont la moitié 512 kbit/s ou moins. Et pourtant, dès aujourd’hui, les besoins sont là, avec PME et TPE innovantes, qui attendent des dizaines, centaines de Mbit/s, voire pour certaines, des Gigas.

Au Japon, nous apprends M Toper, PDG fondateur de Setec Telecom, existe des incitations fiscales pour financer les travaux de pose, et ce, depuis 1946. Il est vrai qu’en France aussi l’infrastructure est en place, celle de France telecom !

Il est sans doute nécessaire de créer un gestionnaire d’infrastructure, pour la partie rurale au moins, sous une forme ou une autre, PPP, DSP, c’est à voir.

Pour Benoît Felten, la question centrale est : "Existe-t-il une volonté politique en France ? En Suède et au Portugal, cette volonté existe bien ; ailleurs, on peut en douter. Là où ça marche, la conscience est réelle de l’enjeu sociétal du déploiement d’infrastructure très haut débit pour les domaines de la santé, de l’éducation, … En Suède, cette volonté politique existe bien, 250 municipalités, aidées là aussi par des prêts de l’état, ont déployé de la fibre, provoquant ainsi un changement de l’opérateur historique, qui maintenant, commercialise ses offres de services sur ces infrastructures. Il est clair que le marché financier ne peut pas faire face à de telle demande, et fiancer sur dix ans ou plus ces déploiements. Pour Vincent Fouchard du SIPPEREC, la problématique de la péréquation doit être posée dès aujourd’hui. Dans la zone de couverture du SIPPEREC, 20 communes ne sont pas selon l’ARCEP en zone très dense.

Et pourtant, nous sommes dans la première et la deuxième couronne parisienne, qu’en sera-t-il des autres territoires ?

Pour le SIPERREC, il faut laisser ces infrastructures ouvertes à l’offre de services des opérateurs dans leur ensemble, il faut faire attention à ce que ne se constitue pas un Oligopole des quatre premiers opérateurs. Nous avons besoin d’opérateurs de services, capables de proposer des services différenciés.

Comme la loi LME le permet, il faut faciliter l’accès à la sous boucle locale.

Pour Étienne Dugas, Directeur général MARAIS, l’intervention des collectivités locales est indispensable, il ne croit pas que l’alliance des grands opérateurs pourra offrir une solution satisfaisante. Seules les collectivités connaissent les territoires et en mesurent les enjeux.

L’exemple Australien est édifiant, où le régulateur propose la séparation de Telestra en une entité infrastructure d’accès et une entité opérateur de service.

François Lambert estime que la séparation des infrastructures (accès et transport/services) est en effet la solution pour arriver à une situation hautement rentable.

Il est aujourd’hui nécessaire de faire des arbitrages entre infrastructures, en incluant dans la réflexion les infrastructures au sens large, route, accès télécoms, distribution électrique.

Posez vos questions sur le très haut débit, Venez vous exprimer dans le forum dédié en suivant ce lien.

 

Philippe Recouppé
Président de Forum ATENA

 

Innovations de rupture : Innover pour créer et dominer un marché

Pour une entreprise, l’innovation de rupture c’est créer et dominer un nouveau marché. C’est prendre une avance telle que les concurrents restent cloués sur place.

Le propre de l’innovation de rupture est de remettre en question le modèle mental accepté par l’ensemble des acteurs d’un marché. Ce renversement est possible parce que les marchés changent constamment.

Par exemple, de nouvelles technologies ouvrent la porte à de nouvelles applications. Les changements de société impactent les priorités des clients. Les préoccupations politico-économiques et environnementales modifient les comportements. Cette remise en question s’applique dans l’un au moins des trois domaines suivants :
    •    Les besoins des clients : l’innovation de rupture satisfait des besoins latents qui n’étaient pas clairement exprimés jusqu’alors.
    •    Le modèle économique : l’innovation repose sur un nouveau modèle économique apportant un meilleur rapport valeur / coût.
    •    La structure du secteur : l’innovation propose une relation nouvelle entre les acteurs du marché : fournisseurs, partenaires et canaux de distribution.

Malgré ses avantages, l’innovation de rupture est difficile à mettre en œuvre par les entreprises. Elle demande de détecter les signaux faiblesindiquant que le marché est prêt à une rupture. Elle rompt avec le confort des stratégies établies. Elle place les équipes de direction devant l’inconnu et l’incertain. Ces dernières ont l’impression d’être dans le brouillard.

Intervenant : Benoît Sarazin, auteur du livre "Misez sur les ruptures du marché : 20 histoires d’innovation réussies", consultant en innovation, est un spécialiste de la mise en oeuvre des innovations de rupture. Il viendra présenter des cas d’entreprises ayant réussi des innovations de rupture.

La conférence aura lieu le mardi 24 novembre à 18h30 à Telecom ParisTech, 46 rue Barrault, Paris 13.

L’entrée est gratuite mais l’inscription obligatoire en cliquant sur ce lien

 

Didier Tranchier
Président de l’atelier Innovation

 

GS Days, journées francophones de la sécurité

www.gsdays.fr 
1er décembre 8h30 – 18h
Palais des Arts et des Congrès d’Issy-les-Moulineaux
25, avenue Victor Cresson 
92130 Issy-les-Moulineaux

« Convaincre sans contraindre »*, tel est le slogan de l’édition 2009 de cette journée sur la sécurité de l’information à laquelle s’est associé LE FORUM ATENA. L’objectif des GS Days, Journées francophones de la sécurité, est d’établir le dialogue entre le monde de la technique (administrateurs, experts sécurité), les RSSI, DSI et les décideurs. Ce colloque, exclusivement en français, proposera, dans un même espace, plusieurs cycles de conférences et de démonstrations d’attaques  informatique, sous un angle technique et organisationnel. 
* citation de Jean-Marc Laloy, ARCSI

Les « GS Days, Les Journées Francophones de la Sécurité » ont pour objectif d’informer et de démontrer à la communauté SSI : la réalité des menaces actuelles, leur simplicité de mise en oeuvre et leurs impacts sur la SI. Ce Colloque souhaite également se tourner vers l’avenir en faisant la démonstration de nouveaux « Proof of Concept » qui pourraient menacer les SI.
Les conférences sont donc proposées sous les aspects techniques pour les administrateurs, organisationnels (pour les RSSI, DSI…) et des démonstrations réalisées, en partie, en collaboration avec les experts de l’ARCSI concernent ces deux typologies de public.

Les membres du FORUM ATENA, à jour de leur cotisation, bénéficient d’un prix promotionnel fixé à 90 €HT qui est le prix de la ½ journée au lieu de 120 €HT (cette inscription est imputable sur le budget formation professionnelle). 

Rappelez votre appartenance à Forum ATENA, lors de votre demande d’inscription.

Vous pouvez consulter le programme détaillé.

Pour s’inscrire cliquez ICI ou là si vous souhaitez payer en ligne.

Renseignement : www.gsdays.fr 
Marc Brami ou Emmanuelle Lamandé
Tél. : 01 40 92 05 55

 

 

L’AG du CIGREF : préoccupations communes avec Forum Atena

Les DSI intervenants ont parlé de la coopération grandissante avec les universités, en particulier Paris V Descartes avec le programme METIS.

et Paris XI sur le management de l’immatériel, en partenariat avec l’AFOPE. Il a été mentionné le fait que les DSI vont de plus en plus dans les universités. L’intégration de la génération Y a été également évoquée, ainsi que le "fléau des réseaux sociaux qu’il faut gérer". Oracle a été décrit comme un grand prédateur ayant un impact sur les entreprises. Bruno Menard a dit que la communauté du logiciel libre doit être soutenue. Sur la gouvernance de l’Internet, il a évoqué "l’égalité de fourniture de services et d’accès". Il a qualifié le DSI de "directeur des usines numériques" et de "DG de l’entreprise numérique".

Yvon Rastetter
Délégué Général et Président de l’atelier Logiciels Libres

 

Partenariats entre universités écoles et entreprises sur les TIC : état des lieux

L’assemblée générale des SPL de France, groupées dans le CDIF, a montré qu’il y a un fossé profond entre les systèmes productifs locaux, ou clusters, et les poles de compétitivité, dans l’accès aux équipes de rechrche au sein des universités et surtout dans le montage et le financement de projets de recherche et d’innovation. Le dialogue avec les poles présents, en particulier System@tic, l’a bien montré.

C’est le cas aussi dans le domaine des TIC. Cela veut dire que les PME, meme regroupées dans des SPL, sont fort éloignées du monde universitaire et de la recherche. C’est sans doute vrai aussi dans le domaine des acteurs de l’offre en TIC. Il y a d’ailleurs actuellement trois SPL regroupant des acteurs de l’offre en TIC qui sont membres du CDIF : www.peba-pyrenees.com, www.spn.asso.fr, www.loire-numerique.com.

Nous avons vu que le CIGREF ont un programme de coopération de plus en plus étroite avec le monde universitaire. Il s’organise dans le cadre de la Fondation CIGREF. Ces entreprises membres du CIGREF sont d’ailleurs les leaders des poles de compétitivité qui concernent les TIC. Ces poles , comme le CIGREF aggrègent autour d’eux des PME de l’offre en TIC. Il serait sans doute souhaitable que les PME du domaine des TIC puissent établir un lien direct avec les universités et les écoles, monter des programmes de recherche, mener des actions d’innovation sans passer par l’intermédiaire des grandes entreprises. C’est certainement déjà le cas, si l’on fait m’inventaire de toutes les actions qui sont menées sur le territoire. Il y a en tout cas tout un champ d’actions à mener pour renforcer dans les différentes régions le tissu d’intercations entre universités, écoles et entreprises de l’offre en TIC.

Yvon Rastetter
Délégué Général et Président de l’atelier Logiciels Libres

 

Etrange climat pour la cybersécurité

La sécurité des systèmes d’information est désormais un sujet volontiers abordé par les médias généralistes. L’équipement croissant des ménages en ordinateurs & connections à haut débit, accompagné d’une numérisation grandissante des échanges ont fini par sortir du champ des seuls spécialistes la question de la cybersécurité.

Vraiment ? Rien n’est moins sûr. La preuve en est dans la livraison d’octobre 2009 du Livre Bleu consacré à la culture des risques informatiques et informationnels publié à l’occasion des Assises de la sécurité. On y apprend notamment que les programmes de sensibilisation et de formation à la sécurité sont en tête des actions de pilotage prioritaires des managers (DSI, RSSI…) appartenant au panel étudié. Tandis que le pilotage des projets de sécurité globaux arrive en dernière position chez les responsables français. Un constat qui laisse songeur quant au chemin qu’il reste à parcourir pour que la cybersécurité devienne une composantes comme les autres des politiques d’entreprise. Malgré cela, les moyens ne semblent pas manquer. Puisque le cabinet d’études Gartner annonçait en septembre dernier que les budgets en matière de logiciels et services de sécurité informatique devraient progresser de 4 % en 2010. Et cela malgré la tendance de révision à la baisse des budgets IT.

Il y a la comme un paradoxe : on en est encore largement au stade de la sensibilisation mais néanmoins les entreprises semblent prêtes à y consacrer des moyens financiers en dépit de la morosité ambiante.

Nicolas ARPAGIAN
Rédacteur en chef de la revue «Prospective Stratégique»
Coordonnateur d’enseignements à l’IERSE, à l’Ecole militaire (Paris).
Auteur, notamment, du livre «La Cyberguerre – la guerre numérique a commencé», Vuibert, 2009. www.cyberguerre.eu

 

Le PCA : Pourquoi ? Comment ? Le cadre normatif ? Les grandes étapes de construction d’un PCA. Le cas spécifique du PCA en cas de Pandémie.

Dans un univers de plus en plus concurrentiel et ouvert, assurer la "promesse client" reste une priorité absolue pour tout chef d’entreprise. La pérennité de tout organisme quel qu’il soit (entreprises, entités institutionnelles ou publiques, collectivités, etc.) repose sur sa capacité à assurer la Continuité de son Activité.

Avez-vous bien préparé votre organisation à tous les sinistres auxquels elle est exposée ? Êtes-vous prêt à assurer la continuité de ses activités les plus essentielles en cas de sinistre?

Mettre en place un Plan de Continuité d’Activité nécessite une démarche méthodologique rigoureuse. Sur la base des travaux réalisés à l’AFNOR, lors de cette demi-journée un expert présentera de nombreux éclairages /exemples en matière de PCA (définition, compréhension, contexte normatif, phases de construction, ..). Ces derniers apporteront des réponses aux questions et/ou idées reçues fréquemment posées que sont : Pourquoi et comment mettre en place un PCA ? Quelles sont les grandes étapes de construction d’un PCA (Elaboration, Implémentation, MCO) ? Où en sommes nous en termes de normalisation ? Un PCA ca coûte cher, c’est uniquement pour les grands groupes, c’est un projet sans ROI ; Comment traiter le cas de la pandémie ?

Dans le cadre de l’atelier sécurité du cercle d’intelligence économique du MEDEF de l’Ouest Parisien, j’animerai une matinale sur ce sujet.

Cette matinale sera découpée en deux chapitres :

  • Une première partie présentera le cas d’un PCA « Classique » apportant les réponses aux scénarios de sinistres que sont la destruction des locaux et/ou l’indisponibilité de l’outil informatique
  • Une deuxième partie dévoilera des réponses à un thème de forte actualité à savoir le cas d’un PCA traitant du scénario d’une contrainte externe (exemple : la pandémie). 

Jeudi 12 novembre au matin, au siège du MEDEF de l’Ouest Parisien, 17/25 avenue du Maréchal Joffre 92022 Nanterre. Renseignements et inscription sur www.medefouestparisien.fr

Bruno Hamon
président à l’AFNOR des travaux PCA
Expert enseignant et formateur en Continuité d’Activité

 

L’Internet sans stress

Selon Gartner, dans 3 ans seules 21% des entreprises françaises devraient continuer à acheter des licences logicielles… La question est : « Que feront les 79% restant ? ». Et bien, ils achèteront du service. Ils achèteront en fait leurs logiciels à la demande en mode « Software-as-a-Service » ou SaaS. L’idée poussée par tous les grands éditeurs de la planète est de développer les services « in the cloud » ou « dans le nuage »… Comprenez que les applications d’entreprises seront disponibles en ligne, sur Internet. Les mêmes analystes de Gartner prévoient, dans leur rapport « Sizing the Cloud » de mars 2009, que le marché mondial du Cloud Computing passera de 46,4 milliards de dollars cette année à plus de 150 milliards en 2013. Dans ce schéma, internet deviendra réellement une extension de réseau d’entreprise. Imaginez ça : l’informatique devient un service, comme on appuie sur un bouton pour avoir la lumière, on clique sur un onglet du navigateur web pour accéder à la CRM hébergée « dans les nuages ».

Je crois sincèrement qu’on peut trouver ça formidable. Avec l’avènement du Cloud Computing l’entreprise pourra se concentrer d’avantage sur son métier et consommer l’informatique comme elle consomme de l’eau potable. Mais si toutes les gouttes d’eau se ressemblent et contiennent finalement peu d’informations sensibles, il n’en est pas de même pour les données informatiques. Les informations manipulées par les entreprises sont pour la plupart critiques et c’est bien là le problème. Internet présentent deux perspectives assez opposées : d’un coté il hébergera bientôt la plupart de nos applications d’entreprise et d’un autre coté, il est la source de plus de 90% des cyber-attaques. Autrement dit, les données d’entreprise migrent vers le réseau le plus stressant au monde, pour qui est conscient de la valeur de ses informations numériques. A partir d’un simple navigateur, tous les utilisateurs pourront se connecter à leur banque, leur messagerie, leur ERP, et en même temps surfer sur des sites internet qui sont potentiellement contaminés (selon Sophos, une page web publique est infectée par un virus toute les 14 secondes). Il est clair que le Cloud Computing est une réelle opportunité qu’il faut savoir la saisir. Mais il va falloir trouver des solutions pour diminuer le stress lié à l’utilisation d’internet pour accéder aux applications d’entreprise. Comme le dit une certaine publicité du moment, « il y a internet et internet », celui qui nous menace et celui qui nous rend plus agiles, plus performants, celui qui nous fait progresser. Nous sommes condamnés à rendre l’internet « stress-free » sans quoi nous devrons inventer un réseau mondial parallèle pour les applications d’entreprises.

Partant du principe que la meilleure solution pour ne pas être contaminé par internet et encore de ne pas s’y connecter, je pense que la seule façon de ne plus avoir peur d’internet est de cloisonner physiquement les applications menaçantes et les applications sensibles. S’il est certain que créer un nouveau réseau internet est une idée farfelue, ce qui est plus crédible et tout aussi efficace, serait d’isoler chaque application web en virtualisant la connexion à la source, au niveau du navigateur. Les utilisateurs d’entreprise accèderaient toujours à leurs applications web sensibles par internet mais au travers d’images virtuelles en provenance de liaisons point à point étanches, entre un navigateur (le client) et une application sensible (le serveur). Les données ne sortiraient jamais réellement sur Internet, seules des images de navigateurs virtuels hébergés au plus près des services sensibles seraient présentées sur la toile. Avec cette architecture Internet deviendrait alors « stress-free », non pas parce qu’on le nettoierait de toutes ses menaces (ne rêvons pas) mais parce que les menaces en question ne pourraient atteindre ni les navigateurs d’entreprise ni les applications web sensibles.

David Dupré
Directeur Marketing et co-fondateur de commonIT

 

 

Nouvel Atelier : Hébergement

Un nouvel atelier est né, il traitera de l’Hébergement. Il doit permettre de comprendre ce qu’est un hébergeur sur Internet afin de mieux définir le rôle de cet intermédiaire technique dans toutes ses composantes : techniques, juridiques et financières. 
 
Un des thèmes à explorer en premier est celui de la conservation de Logs :
Suite aux différentes lois sur la sécurité (anti-terroriste, Lcen, DADVSI, etc.) la conservation des fichiers logs est devenue obligatoire pour certains acteurs des réseaux; cette obligation touche les hébergeurs mais elle n’est pas encore bien définie. Dans cet atelier nous verrons quels sont les enjeux pour les hébergeurs et plus précisément les contraintes techniques et financières que la conservation des fichiers logs engendrent grâce à une approche croisée de Dominique Morvan (Directeur Général Internet Fr) et Jean-Claude PATIN (Responsable département Internet Juritel).

Jean-Claude PATIN
Président de l’atelier Hébergement

 

Des nouvelles de l’atelier d’écriture

Il est en ligne !!!! Quoi ? Mais le premier chapitre du nouveau "chantier" de l’atelier d’écriture, le livre sur les réseaux sans infrastructure dédiée ! Vous pouvez le lire et le télécharger depuis notre rubrique "livres blancs". Il parle des réseaux qui n’ont pas d’infrastructure filaire qui leur soit propre : réseaux radio mesh et ad-hoc et aussi réseaux peer-to-peer. Il ne demande qu’à grossir et suivre les traces de son grand frère sur WiMAX qui a déjà fait l’objet d’une importante diffusion en téléchargement et en papier chez LULU.

Si le sujet vous inspire, contactez moi ! Si le sujet vous inspire mais si vous n’avez le temps, contactez-moi quand même… on s’arrangera.

Tous les thèmes sont les bienvenus : technique (mais pas trop), réglementation, déploiement, intérêt économique, etc. Vous trouverez la charte à la rubrique de l’atelier d’écriture.

A vos plumes et claviers !

Michèle Germain
Déléguée Atelier d’écriture

 

Gouvernance des projets open source et licences logicielles

 Le 7 décembre, de 17 h à 20 h, l’atelier Logiciel Libre organisera une conférence sur les projets open source et licences logicielles.

Jean-Marie Gouarné de Ars Aperta y parlera d’un projet stratégique en cours pour une grande structure du secteur public et Bruno Annic le DSI de TDF de l’implantation ancienne du logiciel libre dans le système d’information et des enseignements que permettent le recul de l’expérience.
Le déploiement de interviendra sur l’utilisation de système d’analyse de code et de licences en interne chez IBM.

  Si ce thème vous intéresse, pour intervenir, sponsoriser, participer, aller sur la page de l’atelier.

 

Agenda

Date et Lieu Evénement Pour en savoir plus
9 & 10 novembre
Espace Pierre Cardin – Paris
FuturTV
Conférence internationale sur le futur de la TV

Inscrivez-vous

12 novembre
Chez Françoise

Soirée rencontre autour d’un thème : Quelle est donc la méthode Google ?
Dîner animé par François Druel

Inscrivez-vous

12 novembre
Nanterre

Plan de continuité d’activité
Par le cercle d’intelligence économique du MEDEF de l’Ouest parisien

Inscrivez-vous

19 novembre
Boulogne Billancourt

L’intelligence économique en période de crise : quel rôle pour les entreprises ?
Par l’AR21, l’IHEDN Versailles IDF et la Mairie de Boulogne-Billancourt

Inscrivez-vous

24 novembre
Telecom ParisTech

Innovations de rupture : Innover pour créer et dominer un marché
Pour une enteprise, l’innovation de rupture c’est créer et dominer un nouveau marché. C’est prendre une avance telle que les concurrents restent cloués sur place.

Inscrivez-vous

1er décembre
Issy les Moulineaux


GS Days, journées francophones de la sécurité
de Global Security Mag

Inscrivez-vous

21 janvier 2010
Toit de la Grande Arche
Paris La Défense
Quel futur pour l’internet ?
Par l’atelier Sécurité de Forum Atena

Inscrivez-vous