Newsletter n°18, mars 2009

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L’édito
Innovation et financement des PME
Téléphonie sur IP: l’heure de l’Interco a sonné
Evénement de l’atelier Intelligence Economique
Les SMS+ sont ils destinés à payer les tickets de bus ?
Quelle politique de sécurité pour la gouvernance des entreprises ?
Le point de vue de l’ISOC
Etats Généraux de l’ASP, une réussite
l’usage des outils collaboratifs
CRP Communications Radio Professionnelles
Logiciels libres et PLOSS
Agenda

 

Hadopi ? que peut-on en penser ?

Le monde associatif, les politiques, les citoyens multiplient les prises de position à propos du projet de loi en cours de discussion à l’assemblé nationale.
Deux constats s’imposent : le chiffre d’affaires de la musique en France à été divisé par deux entre 2002 et 2008, c’est un constat, pas une analyse, mais c’est un constat de destruction de valeur, ce qui est grave. Les causes en sont sans doute diverses, comme souvent, le piratage de la musique en ligne n’y est probablement pas étranger.
Réagir est donc salutaire, ce n’est pas d’ailleurs la première réaction, mais les précédentes ont été sans effet. La réaction présente peut-elle être plus efficace ? En premier lieu, une réflexion s’impose quant à la nature de la réaction, elle ne rapportera pas un euro de plus à la création artistique.
Ne sommes-nous pas dans une situation paradoxale ? La musique, et plus généralement le monde de la création artistique, se trouve depuis quelques années devant une formidable opportunité de distribution nouvelle grâce à Internet, et aux offres triples play des opérateurs d’accès, et pourtant la création de valeur n’est pas au rendez-vous dans le monde de la musique !
C’est sur ce point qu’il faut concentrer les efforts, POUR créer de la valeur, construire les conditions permettant la création de cette valeur
Et pour cela il faut inciter à l’innovation, dans les contenus, dans les formes de distribution, de paiement, de consommation.
Je ne vois rein de tel dans le projet de loi, mais seulement couper, suspendre, priver, contrôler. Je comprends que l’on puisse croire qu’une démarche répressive est la solution, je ne crois pas que cela soit ni vrai, ni juste. Et en tout état de cause, cela ne réponds pas au problème posé : créer de la valeur.
Et pourtant, les pistes ne manquent pas : le public est bien au rendez vous des concerts, de nouveaux modes de distribution de la musique s’invente; comme radiohead par exemple, les offres de musique des opérateurs triple plays, les plateformes de téléchargement sur mobile, la plateforme iTunes. En d’autres temps aussi,  tous s’accordaient à dire que le shareware et freeware annonçait la mort des logiciel payants, appStore approche le milliard de $ …
Il est urgent de faire preuve d’imagination.

 

Philippe Recouppé
Président de Forum ATENA

 

 

Innovation et Financement, du CASH pour les PME – Jeudi 26 mars 2009 – Telecom ParisTech

Avec la crise, les mots INNOVATION et PME sont désormais dans toutes les bouches, ils reviennent telle une incantation magique pour conjurer le mauvais sort : dans les discours des hommes et femmes politiques les déclarations des dirigeants des grands groupes :
« l’INNOVATION dans les PME doit être soutenue financièrement car c’est notre croissance de demain »

En effet, aux Etats-Unis, la crise de 1929 s’est révélée être une grande période d’innovation industrielle avec le lancement de nombreuses ruptures technologiques : voitures en acier, moteurs V8, hélicoptère, avion à réaction, machines électroniques. Ils deviendront ensuite les fers de lance de l’industrie américaine à l’assaut de l’économie mondiale.

Au Japon, en 1945, Masaru Ibuka créé la Tokyo Telecommunications Engineering Corporation à Tokyo dans un garage dévasté par les bombardements. Intéressé par une découverte américaine venant des Bell Labs, le transistor, il négocie une licence technologique et lance en1955 la première radio à transistor, le SONY TR-55, le groupe SONY était né et pouvait déferler sur le reste du monde.

Alors, en France, entre grands discours et réalité au quotidien pour les entrepreneurs, qu’en est-il ? L’Oséo fait son road show, l’innovation fait la une des journaux. Car, en parallèle, les rumeurs vont bon train et les polémiques font rage. Par exemple, Olivier Ezratty a lancé il y a quelques semaines sur son blog une alerte très claire : « Oséo asphyxie les start-ups »

Forum Atena souhaite apporter une réponse concrète à tous les entrepreneurs en invitant des spécialistes du financement des PME innovantes à venir vous présenter le Combien, Comment et Quand, lors d’un événement intitulé :
Innovation et Financement, du CASH pour les PME
Des centaines de millions d’€uros pour les PME en France.
En ces temps de crise économique, la trésorerie des start-ups et des PME est un enjeu crucial pour assurer leur développement. Les grands acteurs économiques et politiques n’ont jamais autant plébiscité l’entreprenariat et l’innovation à travers de nombreuses mesuresgouvernementales :

• CIR, du cash immédiat
• OSEO, augmentation des crédits
• EUREKA, forte croissance
• JEI, nouveaux plafonds
• Bourse, de nouvelles places de marché qui boostent l’économie

Cette quête de financement nécessite une bonne compréhension des mécanismes et parfois un accompagnement.

L’argent vous attend le jeudi 26 mars 2009 à 18h, à Telecom ParisTech, 46 rue Barrault Paris 13
Programme :
18h : Introduction
18h30 : Table ronde

• Denis ALLARD (Subventium) : Sources de financement public en France
• Bernard MALACHANE (Merioneo) : Sources de financement européennes
• Charles THENOZ (Alternativa) : Une nouvelle place de marché pour les PMEs

19h30 : Question /Réponse
Animateurs : Didier Tranchier / Philippe Laredo

Inscription obligatoire et gratuite

Didier TRANCHIER
Président Atelier Innovation

 

 

Téléphonie sur IP: l’heure de l’Interco a sonné, le 8 avril à 18 heures ! 

En 10 ans, la Téléphonie sur IP – la ToIP – a pénétré les entreprises et les particuliers : tout est dit, tout a été fait.

Non car il reste un verrou de taille à faire sauter: l’Interco!

Interconnecter des IP BX hétérogènes : c’est la réalité des entreprises ! Les fusions acquisitions, la vie des entreprises et tout simplement l’existant, c’est l’hétérogénéité et il faut faire avec et trouver des solutions.

S’interconnecter en IP à son Opérateur, c’est normal quand on a déjà déployé en interne la ToIP. Mais ce n’est pas encore la réalité. C’est la faute aux équipements, à la portabilité, aux appels d’urgence, à la tarification, … Il faut cesser de baisser les bras.

Ne pas faire de l’interconnexion en IP entre opérateurs quand tout est IP de part et d’autre, c’est saugrenu. 44% du trafic du fixe part de postes IP (derniers chiffres ARCEP) et tous les opérateurs s’interconnectent en TDM. Des solutions, permettant une bien meilleure qualité, existent pourtant: pourquoi ne les met-on pas en oeuvre ?

Faisons le point lors dela conférence de l’atelier ToIP le 8 avril à 18 heures à l’ISEP.

Avec un programme à la hauteur des enjeux (sous réserve de confirmation):

   Une société du CAC 40 et une grande banque présenteront leur démarche et les problèmes qu’elles ont à résoudre aujourd’hui

   Deux équipementiers, Aastra et Alcatel, montreront ce qu’ils savent faire grâce à SIP pour s’interconnecter entre PABX et avec des opérateurs.

   France Telecom présentera les travaux menés au niveau mondial pour s’interconnecter entre opérateurs en IP. Et on parlera de solutions qui existent et qui marchent.

Mais l’acteur le plus important de la conférence: ce sera vous pour poser vos questions: l’interconnexion en IP, qu’est-ce qu’on attend ?

Découvrer le programme détaillé et venez vous inscrire sur conferenceToIP_Interco

Inscription gratuite mais obligatoire

Toutes les dernières news sur la ToIP :

http://www.jaito.com/Newsletter.html

Pour rejoindre l’atelier ToIP, inscrivez-vous sur le site de Forum Atena

Jacques Heitzmann
Président de l’atelier ToIP

 

 

Atelier Intelligence Economique : Un grand événement Intelligence des risques le 7 mai.

Comme vous le savez, nous sommes partenaires du Mastère Spécialisé sur le "Management des Risques par l’Intelligence Economique" qui a été créé à l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris avec le Cercle d’Intelligence Economique du MEDEF Ouest parisien et l’IFIE, l’Institut Français de l’Intelligence Economique.

La première session ayant lieu à la rentrée prochaine, les intervenants sont évidemment connus. Et nous avons eu l’idée de demander à certains d’entre eux de venir vous parler de leur métier, de leurs pratiques. Ce peut être également l’occasion d’en savoir plus surce Mastère Spécialisé, agréé par la Conférence des Grandes Ecoles.

Les intervenants Etat de l’Art seront donc :

• Bernard Besson, chargé de Mission auprès du Haut Responsable à l’Intelligence Economique et Jean-Claude Possin, consultant, qui traiteront des enjeux de l’Intelligence des Risques. B. Besson et JC Possin sont co-auteurs de l’ouvrage de référence sur le sujet.
• Jérôme Bondu, consultant en Intelligence economique nous parlera du risque d’image.
• Bernard de Vautray, Directeur du Pôle Intelligence Economique d’Orca Consultant : Le ciblage économique et stratégique.
• Jean-Philippe Baur, avocat : La protection des savoirs.

Comme pour chaque événement organisé par Forum Atena, nous proposons à des entreprises d’être nos partenaires. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à nous contacter.Les interventions de nos partenaires seront suivies d’une table ronde et d’un cocktail.

Ha ! J’oubliais: C’est à l’ISEP, rue Notre-Dames des Champs à Paris, à partir de 13H30.

Et vous pouvez vous inscrire dès maintenant !

Jean-Marc Beignon

 

 

Ecrivains en herbe

Vous avez, j’espère, apprécié le premier livre de Forum ATENA sur le WiMAX et peut-être vous l’êtes vous procuré à la boutique Lulu.

Pour qu’il ne reste pas tout seul, Forum ATENA prépare un nouveau livre dans le même esprit, ayant cette fois pour thème "les réseaux sans fil du tout", à savoir réseaux mesh, réseaux ad-hoc, réseaux coopératifs, PABX sans fil (pourquoi pas?), etc.

Comme le précédent ouvrage, celui-ci sera constitué de vos contributions sur des thèmes écomoniques, techniques (mais pas trop), réglementation, déploiement, études de marché…

Si vous avez un sujet, une idée, n’hésitez pas me contacter. Si vous n’avez pas le temps d’écrire, contactez-moi quand même, si vous me donnez des éléments je me charge de la rédaction (vous serez bien sûr signataire de l’article).

Rendez-vous dans le nouvel espace Newletters et livre/Atelier d’écriture pour avoir tous les détails.

A VOS PLUMES !

Michèle Germain
Atelier d’écriture de Forum ATENA

 

 

Les SMS+ sont ils destinés à payer les tickets de bus ?

Cet appel d’offre émanant de l’agglomération de Belfort risque de faire parler de lui et briser le statu quo qui règne dans le monde des micro-paiements (par mobile) en France.

L’idée proposée est la suivante. De passage en ville de manière occasionnelle, sans titre de transport, l’objectif est de pouvoir envoyer un SMS surtaxé et d’obtenir en retour un ticket virtuel donnant droit à un trajet. Simple, pratique et spontané, l’intention louable de ce service est de faciliter l’achat des tickets par mobile et de supprimer la vente à bord des bus même si le prix du SMS est supérieur au prix traditionnel.
Mais pourquoi cela n’a-t-il jamais été proposé auparavant dans d’autres villes ? Car les SMS+ étaient jusqu’à maintenant utilisés exclusivement pour de la vente de contenus numériques (logo, sonneries, …) ou de l’information par SMS. Le projet va bien au delà puisqu’il consiste à vendre un titre de transport pour un service public. Si on regarde de plus près les conditions générales des services SMS+ il est explicitement mentionné le point suivant :
« G) Services de venteLa prestation fournie par les Opérateurs à l’Editeur ne doit pas être, en tant que telle, utilisée commemoyen de paiement de biens matériels ou de services autres que des services fournis par SMS. …»

Le deuxième point inhérent au premier relève de la directive e-money européenne 2000/46/EC qui oblige l’obtention d’une licence bancaire de monnaie électronique à celui qui collecte des fonds sur un support prépayé dans le cadre de la vente de biens et services vendus par plusieurs marchands. Sans parler des différences éventuelles de TVA ou du business modèle, un client qui achète une carte prépayée destinée à des unités téléphoniques se voyant débité d’un ticket de bus illustre la problématique. Les opérateurs dans ce cas deviennent implicitement des collecteurs de fonds multi-services et multi-marchands…

Même si de rares opérateurs mobiles de l’union européenne ont déjà dérogé à cette règle (souvent avec un accord de leur banque centrale) qui consiste à ne vendre par les SMS+ que des contenus numériques sur les factures opérateurs, la France était jusqu’à maintenant restée sage en la matière car il y a des solutions alternatives pour les micro-paiements. L’adoption de ce service va sans aucun doute faire bouger les lignes massivement et ceci pourrait constituer un précédent qui devrait faire réfléchir rapidement nos banquiers.

Philippe Lerouge
Président de l’atelier Paiement Mobile

 

Quelle politique de sécurité pour la gouvernance des entreprises ?

Dans un monde totalement informatisé où les instruments financiers sont électroniques depuis l’origine, comment authentifier les personnes par leur identité numérique et comment préserver l’intégrité des documents ? Comment assurer l’affectation définitive des documents financiers ou caractériser leur appartenance en les classant dans les portefeuilles informatisés de leurs propriétaires ? Comment garantir, entre les documents, les portefeuilles, les propriétaires et leurs intermédiaires, la traçabilité et la conservation durable des preuves de toutes ces relations de gestion régulières quelque soit leur complexité, en sachant que ces « données électroniques » transitent par de multiples ordinateurs, personnes, centres de profit et bases de données, sans être soumises systématiquement à des contrôles de conformité et de cohérence permettant de vérifier l’application des procédures contractuelles ou règlementaires en vigueur  ? Comment éviter, dans les réseaux de communication physiques et électroniques empruntés, toutes les ruptures d’information existant dans la traçabilité, et comment éviter les trous dans la sécurité qui occasionnent des fraudes et des anomalies en cascade ?

Il existe un système de centralisation efficace du contrôle des risques et des résultats sur les opérations commerciales et financières informatisées qui consiste à « dématérialiser » en toute sécurité les transactions au même titre que les opérations monétaires (monnaie scripturale). Est-il logique que les solutions informatiques qui traitent les transactions commerciales et financières, se contentent d’une obligation de moyen sans garantir le niveau de sécurité nécessaire, alors que les flux monétaires correspondants dans le bilan informatisé de chaque entreprise sont certifiés à valeur légale certaine par les opérateurs bancaires ? Cette question s’applique à 50.000 milliards € de transactions commerciales (Rapport SEPA EU) et à 55.000 Milliards € d’opérations bancaires (Bilan et hors Bilan 2007).

Lire la suite …

Eric Blot-Lefebvre
Président de l’atelier Dématérialisation

 

La loi Création et Internet en débat : l’avis de l’ISOC

Communiqué de Presse de l’ISOC France :

Paris – 24 février 2009 – Loin de provoquer un changement des mentalités sur le respect des droits des auteurs et de la distribution la loi Création et Internet, peu adaptée à la complexité du terrain numérique, va générer des tensions fortes etde nombreux problèmes d’application.

LeChapitre Français de l’Internet Society remonte en ligne, à quelques jours de la soumission de la Loi devant l’Assemblée Nationale. Le débat est loin d’être clos.

Evolution des mentalités : Le conflit direct entre détenteurs de droits et le public sans intervention des forces de l’ordre et de la justice va créer une tension improductive et n’aura pas de portée éducative. De même que l’interdit bancaire n’a jamais appris à lutter contre l’endettement, le bannissement d’Internet ne sera pas utile pour éduquer sur le respect du droit d’auteur.

Pratique : Les internautes pirates vont continuer à télécharger par des méthodes techniquement différentes à l’abri des poursuites (P2P sans tracker, site d’archives, serveurs payants). L’échange de main à main se développera, provoquant un coming-out de leurs auteurs et une plus grande acceptation sociale.

Marché : Le monopole d’iTunes se renforcera et les inconvénients pour lesproducteurs d’un monopole apparaîtront plus clairement. La monétisation des œuvres prendra des formes plus variées (publicité/streaming, P2P légal). Les producteurs indépendants continueront leur évolution vers des offres directes fortement rémunératrices.

Effets collatéraux :Premièrement le réseau ne sera plus neutre – avec de nombreuses répercutions : déséquilibre entre compagnies productrices et entre opérateurs, frein au développement d’offres et services innovants. Les points d’accès non personnels (HotSpots publics, cafés internet…) seront fermés ou restreints à une liste blanche, notamment les réseaux WiMax dans les zones rurales, excluant d’Internet une partie des Français !

Politique :De neutre et universel, le réseau évoluera vers un intranet proposant l’offre d’un opérateur-producteur. De plus cette rupture provoquera une politisation involontaire du réseau, certains extrémistes allant jusqu’à saboter les infrastructures. D’un acte illégal et peu réfléchi,le piratage deviendra un acte politique de rébellion anti-majors et anti-Sarkozy.

Pour toutes ces raisons, l’Isoc France considère que cette loi "Création et Internet" est une bombe à retardement !

Liens utiles : En 2008, l’ISOC France a déjà pris position par deux fois sur le projet de loi Création et Internet :

http://www.isoc.fr/l-isoc-france-appelle-au-retrait-du-projet-de-loi-hadopi-article0079.html

http://www.isoc.fr/la-coordination-europeenne-de-l-internet-society-contre-le-projet-hadopi-une-opposition-argumentee-article0092.html

 

 

Etat Généraux de l’ASP 2009 : un réussite !

L’édition 2009 (4e édition) a été la plus riche et la plus intéressante depuis l’existence des états généraux. À la fois par la forte participation des deux cent cinquante personnes qui étaient présentes, mais aussi par la qualité du contenu qui a été proposée. Le marché du SaaS et de l’ASP est en train de s’élargir considérablement, il accroît les perspectives à venir pour les dix ou vingt ans, avec l’arrivée massive et mondiale dès aujourd’hui du concept globalisant du Cloud Computing qu’accompagne la mobilisation de grands acteurs des services en ligne comme par exemple Google et Amazon. En même temps, le business model de l’abonnement et de la récurrence est en train de faire converger tous les acteurs de l’IT, qui permet en tant de crise pour les offreurs de disposer d’une visibilité économique en termes de revenus et donc financière, perspective qui ne peut qu’attirer les investisseurs, mais aussi pour les clients de disposer d’un modèle doux au plan financier et très rapide par sa mise en œuvre.Les points forts de cette quatrième édition sont nombreux, car la journée a été particulièrement riche en contribution.

Parmi eux, quatre peuvent être retenus :

• l’intervention du consultant Bill McNee de Saugatuck portant sur l’analyse de la dynamique mondiale des marchés SaaS et Cloud Computing,
• l’atelier consacré à l’agrégation et à l’intégration auquel participaient SAP, Google, Runmyprocess et Salesforce.com, qui a mis en avant des opportunités nouvelles d’innovation en terme de solution, grâce à la navigation dans des combinaisons d’applications complémentaires pour créer plus de valeur pour les clients, par exemple à partir du CRM accéder à Facebook ou à Googlemap, mais aussi pour fabriquer des nouvelles applications à partir d’une combinaison innovante de briques applicatives déjà existantes,
• l’intervention du PDG d’Esker sur son partage d’expérience d’un éditeur logiciel qui se convertit progressivement au modèle SaaS, et avec succès, mettant en avant la prise en compte d’un nouveau métier, et les défis à maîtriser comme la rémunération nouvelle des commerciaux, l’organisation spécifique de lancement,
• les trophées SAAS 2009 avec la victoire de RunMyProcess, éditeur SaaS dans le domaine du BPM (Business Process Management) sélectionnée par le jury et le public, qui incarne bien une nouvelle génération d’acteur liée à la densification du marché des services et à la nécessité de faire communiquer les applicatifs les uns avec les autres, le CRM avec l’ERP par exemple, et par conséquent une nouvelle vague de développement du marché.

 

Evénement prévu : l’usage des outils collaboratifs – dernière semaine de juin

Il s’agit de présenter des témoignages sur l’usage de tels outils de concrète, en décrivant bien les avantages, les difficultés rencontrées. Le champ traité est volontairement très vaste. Il comportera bien entendu l’usage des wiki, mais ne s’interdit pas de traiter du workflow ou meme de la dématérialisation. 

Le fil conducteur porte bien sur la modification des pratiques collaboratives entre plusieurs acteurs, grace à des outils. 

Pour l’instant vont témoigner un des groupes du pole de compétivité Cap Digital  pour son fonctionnement interne, ainsi que un des dirigeants de la communauté OpenOffice. D’autres entreprises sont sollicitées.

Au niveau des acteurs de l’offre Xwiki va intervenir, ainsi que Trustmission,  toujours dans l’optique des usages et non pour la simple promotion de leurs outils.

Les candidatures pour y participer  sont souhaitées.

 

Yvon Rastetter
animateur de l’atelier Logiciel libre

 

CRP 2009

Conférence & Exposition, 5e édition – 02& 03 avril 2009 – Parc Floral de Paris

…Radiocommunications d’urgence… alternative aux offres mobiles des grands opérateurs… solutions nomades pour les entreprises et les collectivités…gestion en direct de son réseau privé… suppression du filaire…

Voir le site www.crp-conference.com

CRP 2009 réunit les meilleurs experts des technologies sans fil, de leurs applications et de leur mise en œuvre. Ils s’appuient sur les retours d’expérience d’utilisateurs publics et privés afin de mieux rendre compte des possibilités du sans fil…

Qui sont-ils ?

Un aperçu des intervenants et des sujets.

Passer à la PMR numérique:

• Le Marché PMR numériques et ses évolutions par Philippe Devos EADS Secure Networks…
• De TETRA à TETRACITE la nouvelle offre TETRA par Stéphane Chouet, RATP…
• Déployer la PMR : De la conception à l’implémentation par Jean-Gérald Crété, Rezocom…
• Assurer la continuité de service indoor avec Cédric Salort, TDF Subwave ; Jean-Marc Cavalier Lachgar, Groupe ATIS…

Déployer une solution sans fil:

• Déployer le sans fil en entreprise : Conduire l’innovation par François Druel, FD Conseil
• Sécuriser ses communications par Mauro Israel, Netwizz…
• Les offres sur mesure :Videosurveillance sans fil, par Raphael Lignier, Firetide; l’éclairage public sans fil, WillGibson, Telensa ;Très haut débit sans-fil : du fixe à la mobilité rapide, Gabriel Dib,Luceor ; solution voix-données mobile pour les personnels nomades, Xavier Aubry, Appear Networks
• Interpénétration des écosystèmes: Table-ronde animée par Philippe Mieybégué, BIT Group

Comprendre les technologies

• Qu’estce que le NFC par Sylvain Quendez, Capgemini Telecom Media Defense…
• Le Wi-Fi : Etatde l’art par Joël Gaget, Wirelesslink…
• Evolution des communications sans fil : Wi-XX versus 4 G par GuyPujolle, Professeur Paris 6 ; de la radio logicielle à la radio intelligente, Yves Louët, Supelec…

En tant que membre du ForumAtena vous bénéficiez du tarif partenaire cliquez ici
L’accès à l’espace d’exposition est compris dans l’inscription.

Daniéla Benhassine
Nouvelle Présidente de l’atelier WiFi WiMAX, Organisatrice du CRP2009

 

L’atelier Logiciel Libre de Forum ATENA soutient :L’association PLOSS

(Paris Libre Open Source Software) a été officiellement créée le 12/03/2009 avec comme objectif principal de réunir les entrepreneurs du Logiciel Libre à Paris et en Ile de France. PLOSS se donne comme mission favoriser tous les échanges de compétences, de bonnes pratiques et de coopétition entre ses membres dans le respect à la fois de l’esprit du Libre et des choix technologiques et économiques de chacun. PLOSS assurera également une représentation commune et unifiée des acteurs de l’écosystème du Libre à Paris et en Ile de France auprès des instances régionales ou nationales, des pôles de compétitivité et des autres associations portant un engagement ou une réflexion sur les usages ou les impacts économiques du Logiciel Libre. L’association PLOSS sera présente au travers d’une vingtaine de ses membres au salon Solution Linux 2009.

Informations, adhésions: www.ploss.fr