After work “Développement International”
15 mars 2018 @ 18 h 30 min - 19 h 30 min
Se développer à l’International une question de formation ?
After work animé par : Laurence Lari
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L’international faut-il y aller ?
- Les fondamentaux marketing digital, rh, business model et pays cible
- Un rapide autodiagnostic
- Comment s’entourer ?
- Les financeurs, les institutionnels, les organisations patronales, les cabinets conseils,…
- Suis-je international ?
- S’autoévaluer dans mon fonctionnement en France
- Les besoins en formation ou en accompagnement
- Tips et bonne pratique
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Un cac 40 qui brille sous toutes les latitudes, un SBF 120 bien présent hémisphère nord hémisphère sud, quelques pépites ETI et une ou deux licornes globetrotters autour de la planète et puis…et puis un déficit chronique à l’international depuis des années.
Les raisons sont multiples et bien des articles illustrent le propos. En ces quelques lignes l’éclairage sera celui de la formation et de l’accompagnement. Ce point de vue n’obère en rien les autres causes et solutions qui seront développés dans de prochains articles.
J’ai toujours été très étonnée, d’observer le lien qui se créait si facilement avec des entreprises brésiliennes, du moyen orient ou russes quand je mettais en avant l’excellence française, actuelle certes, mais aussi résultant de nos histoires communes. Pour se faire, bien sûr l’écoute et la qualification de mon interlocuteur reste l’outil primordial
On ne se pose pas la question de se former à une nouvelle technique, à un nouveau langage (par exemple python), à de nouveaux outils en marketing digital (par exemple le retargetting).
Posséder une solide culture générale ? Avoir une approche aussi technique, que commerciale ?
Etre reconnu tel un leader par ses équipes en France ? Manager ou Fédérer ?
Quand je rencontre des interlocuteurs pour échanger sur les plans de formations relatives aux questions précédentes, le flou s’installe souvent. Il est vrai qu’il n’est pas aisé de fusionner « soft skills » et techniques de développement international, d’autant que cette approche est peu usité dans le monde académique. Ecole d’ingénieur pour « ingénier », Ecole de commerce pour « financer et marketer », Sorbonnne et autres fameuses universités pour « culturer ».
Il ne s’agit pas d’une potion magique pour gagner à l’international et je ne suis pas Merline l’Enchanteuse- croyez que je le regrette. Mais après un honnête diagnostic analysons si cette question de formation nous permettrait de contribuer à l’amélioration ou la création du résultat à l’export.
Le financement de la start up à la scale up, de la PME à l’ETI ; un small patriot act à la française ; des pays qui protègent leurs frontières de produits étrangers et sont très agressifs à l’export -allons faire un tour sur le « Ring « de Siefried- ; un développement par croissance externe hors des frontières… De nombreux sujets endogènes et exogènes qui interviennent pour entreprendre et réussir son développement export. A nous de tendre vers le juste pour comprendre ce que nous subissons, ce qui relève de notre seule responsabilité et des solutions à mettre en place.
La France reste « glitter » pour de nombreux pays tout nous est ouvert.
A propos de Laurence Lari
Laurence Lari diplômée de l’école de commerce Négocia puis d’informatique à l’institut Control Data a dirigé pendant une vingtaines d’années des centres de profits pour Alcatel, IBM JV et Nokia. Souvent récompensée pour ses résultats en équipe pluridisciplinaire et pluriculturelle, elle a développé une double expertise mariant vision stratégique et résultats court terme.
Forte de son expérience dans les grands groupes elle a souhaité rejoindre tour à tour Pme et ETI pour développer durant cinq ans l’activité internationale et la croissance externe.
Elle a réussi le rachat et l’intégration d’entreprises étrangères tant sur le plan financier que culturel. Directrice Internationale elle a ouvert des marchés, réputés complexes pour une femme à l’export en PME, tel le Qatar et l‘Arabie Saoudite ou grand export comme le Brésil ou les Etats Unis.
Lors de son parcours elle a identifié deux difficultés auxquels font face les entreprises n’appartenant pas au SBF 120 : le financement & le business développement et le management par le leadership.
En 2016 elle crée son entreprise 3L Business pour répondre à ces besoins. Aujourd’hui elle intervient auprès de PME et de d’ETI (Groupe Ferrein, Albatros, Eco Ways, Le Fafiec, Stef…), de grands Groupe (Air Liquide, Veolia, AXA International…) et d’incubateurs (Télecom ParisTech, ENSAM ParisTech…)