Le 20e siècle a vu le téléphone « automatique » se déployer massivement. En premier lieu « fixe » avec des lignes de cuivre, puis « mobile » avec le GSM. En même temps, les liaisons « longue distance » se sont démo-cratisées, passant de circuits manuels exploités par des opératrices à des réseaux automatiques internationaux, des câbles sous-marins et des satellites géostation-naires. Longtemps, les pays ont possédé leur industrie nationale protégée par des normes locales.
En quelques années, la voix est devenue une applica-tion comme les autres sur l’écran des smartphones, avec la numérisation et la « paquétisation ». En 2019, un téléphone mobile sert un peu à téléphoner, mais permet surtout d’accéder à Internet, de voir une vidéo à la demande, de commander un « Uber », de se faire livrer un repas, de prendre en photo une fleur et de l’identifier ou encore de télécommander ses appareils électroménagers…
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