Newsletter n°66 – janvier 2014
Après une année 2013 bien mouvementée, ou la gouvernance de l'Internet a paru remise en question par les annonces d'une surveillance de très grande ampleur, espérons que 2014 soit une année de ressaisissement, de réflexion, de débat serein sur les finalités de ces technologies, plus vraiment nouvelles, mais encore immatures, pour construire la société dont nous rêvons, où le numérique ait toute sa place, pour l'homme.
Car enfin, la technologie est-elle chargée de déterminer le monde dans lequel nous vivrons demain ? Ne devrions-nous pas débattre de ces perspectives et des moyens pour y arriver ?
Le chemin vers une société plus égalitaire, plus respectueuse des individus, de leur épanouissement s'est-il terminé ? Y serions-nous arrivés ?
Je m'étonne, le débat d'idées, intrinsèquement lié au progrès de la science, s'est-il tari ? Cette démarche qui nous anime depuis si longtemps, cette marche lente, chaotique, difficile, sommes nous devant son anéantissement, et avons-nous notre part de responsabilité devant cette frénésie d'hypersurveillance ? De contrôles, de censures ? De technologies dénuées de sens ?
Il nous faut nous interroger, et interroger la dépendance numérique croissante, quelquefois l'addiction qui nous guette, qui nous possède, qu'elle soit mobile ou sociale, la surveillance omniprésente, la montée de « l'automatisation numérique totale » dans la façon dont nous communiquons, partageons, réfléchissons et travaillons.
Une société, c'est une collectivité d'humains rassemblés autour d'un projet globalement partagé, une culture, une histoire, pour fonctionner, se développer dans l'harmonie, voir le bonheur. Ces hommes doivent percevoir leur environnement comme stable, ouvert, offrant la sécurité et la confiance qui leur permet de s'investir, de prendre des initiatives, d'exprimer des opinions. C'est simple, et c'est vrai.
La suspicion, la censure, la surveillance généralisée, même exercée pour faire taire des opinions qu'on réprouve, ne participent pas de cette ambiance créatrice de richesse, de toutes les richesses.
En 2014, Forum ATENA tentera de tenir sa place d'animateur dans le débat. Un débat que nous voulons ouvert, réfléchi, serein.
Une très belle année à tous, et à très bientôt, par exemple pour prendre un peu de distance et mieux appréhender le Cloud avec Louis Naugès, ce jeudi 23 janvier prochain, il reste encore quelques places (très peu) pour la soirée.
Philippe Recouppé, Président de Forum ATENA
… c'est le nombre de membres qui composent le réseau de la réserve de cyberdéfense, dont 65 réservistes citoyens, répartis en sept groupes de travail et équipes régionales. Le réseau entreprend un large éventail d’actions allant de l’organisation d’évènements, tels que le premier symposium académique de recherche en cyberdéfense de septembre 2013, à des travaux de réflexion ou de sensibilisation aux enjeux liés à la cyberdéfense. Ce réseau étend progressivement son activité en région en se concentrant sur les opérations de sensibilisation à destination des PME/PMI.
Voir l'article sur ce sujet, ci-dessous.
Gérard Peliks, président de l'atelier sécurité de Forum ATENA gerard.peliks@forumatena.org
23/01/2014 – Dîner Networking "La R2I, Révolution Industrielle Informatique et ses impacts sur tous les métiers de l'informatique. Quelle situation en 2021+ ?"
Ce jeudi 23 janvier prochain – Dîner Networking Il reste encore quelques places pour : "La R2I, Révolution Industrielle Informatique et ses impacts sur tous les métiers de l'informatique. Quelle situation en 2021+ ?"
Forum ATENA organise un dîner networking le 23 janvier 2014 sur le thème "La R2I, Révolution Industrielle Informatique et ses impacts sur tous les métiers de l'informatique. Quelle situation en 2021+ ?". Cette soirée conviviale, réservée aux Membres de Forum ATENA, se tiendra autour de Louis NAUGES, CoFounder & Chief Cloud Evangelist Revevol ; sur le thème "La R2I, Révolution Industrielle Informatique et ses impacts sur tous les métiers de l'informatique. Quelle situation en 2021+ ?"
Pour partager ce moement avec les membres les plus actifs de notrte association, échanger, débattre avec Louis Naugès, CoFounder & Chief Cloud Evangelist Revevol, inscrivez-vous dès maintenant : http://www.forumatena.org/node/535
Si vous souhaitez participer et que vous n'êtes pas encore membre, rendez-vous dès maintenant sur notre page d'adhésion.
L'Atelier Innovation lance une réflexion sur le principe d’innovation
Dans son rapport remis au Gouvernement à la fin de l’année 2013, la «Commission Lauvergeon» propose deux orientations fondamentales en plus des recommandations opérationnelles d’investissement : l’élaboration d’un principe d'innovation pour contrebalancer le désastreux principe de précaution qui a été dénaturé par l'opinion et les élites intermédiaires et la mise en place d’une méthode de consensus sur la politique d’innovation.
Un extrait du rapport intitulé « Un principe et sept ambitions pour l’innovation », Commission sous la Présidence d’Anne Lauvergeon – 2013, permettent de bien comprendre la proposition pour un Principe d’innovation :
« Reconnaître que l’innovation est essentielle au succès économique, accorder un accueil favorable à la nouveauté, simplifier les procédures, encourager l’expérimentation, alléger les normes, consacrer une part significative des commandes publiques à des propositions innovantes, faire preuve de constance dans les politiques publiques, valoriser la prise de risque et son corollaire, l’échec, dans le système éducatif, etc., sont autant de mesures que la Commission recommande d’inscrire dans un principe d’innovation, qui équilibre le principe de précaution. Ce principe, promu au plus haut niveau de l’État, peut constituer un fil directeur commun à une politique d’avenir ambitieuse, résolument engagée dans l’avenir, et montrer aux entrepreneurs que l’État soutient leurs initiatives. ».
Le Rapport complet est disponible sur le site Web de la Présidence de la République : http://www.elysee.fr/assets/pdf/Rapport-de-la-commission-Innovation-2030.pdf
L’idée de créer un principe d’innovation qui soit le contrepoids équilibrant le principe de précaution nous semble particulièrement opportun et constitue un débat de société auquel nous souhaitons participer.
C’est pourquoi nous invitons les membres et les amis de Forum Atena à participer aux activités de l'Atelier Innovation sur la question : principe d’innovation, quelle définition sur quels fondements (politiques, historiques, économiques, sociologiques, éthiques, philosophiques …). Nos travaux pourraient ensuite contribuer à d'autres travaux en partenariat avec des institutions politiques ou administratives.
Première réunion se tiendra le mardi 4 mars de 18h30 à 20h30. Le lieu : Paris-centre, vous sera indiqué quelques jours avant, merci de vous inscrire via la page mise en place : http://www.forumatena.org/principe-d-innovation
Patrice Noailles & Laurent Guyot-Sionnest, Atelier Innovation de Forum ATENA
Numérique et intelligence économique
L’écoute des propos, dans ce domaine, de mes contemporains et surtout les affirmations de ceux exerçant des responsabilités, m'amènent à penser qu'il est encore nécessaire en 2014 de définir les termes « numérique » et « intelligence économique » et de rappeler les interactions indispensables entre ces deux concepts qu’il faut favoriser.
Le numérique est devenu le vecteur privilégié des informations de tous ordres, qui nous parviennent à profusion. Le numérique a transformé l’information en énergie.
Il est symptomatique de voir que les plus importantes capitalisations boursières mondiales concernent aujourd'hui les géants du numérique et de l'internet.
Le numérique permet de produire, transporter et livrer à domicile en quelque sorte, des contenus, des idées, des modèles de pensée, des rumeurs etc. Et ce en permanence et en temps réel par rapport à l'événement et au même moment à tous les endroits dans le monde.
On assiste à un formidable raccourcissement de la relation au temps et à l'espace.
Chacun peut utiliser, et de plus en plus facilement, l'information. Et donc il pratique, selon sa morale et en l'absence de lois mondiales, pour en faire soit un instrument de profit, soit un instrument de puissance, soit un instrument d'intérêt général, soit un instrument de nuisance.
Les jeux d'information et d'influences sont omniprésents. Certes ils ont toujours existé depuis que le monde est monde, mais le numérique les facilite, les décuple, les centuple.
L'information et l’influence, nouvelles énergies propagées par le numérique, ont déjà complètement redistribué les cartes de la puissance d'un point de vue géoéconomique.
Certains Etats, certaines entreprises ont anticipé voir formaté ce nouvel environnement. D'autres non. La formalisation de l'information en tant que nouvelle énergie et source de valeur pour l'entreprise, est venue d'un pays : les États-Unis.
L’'information, bien qu'immatérielle, a très vite été comprise chez les Américains comme un facteur de production, qui contribue à la formation de la valeur ajoutée des entreprises.
Cette prise en considération précoce de la valeur immatérielle est une des raisons de l’accentuation de la domination du « logiciel de pensée anglo-saxon » dans le monde.
Les pays européens, eux, n’ont commencé à s'organiser que plus tard lorsque le nouveau monde de l'informatique appartenait à Microsoft et Apple, puis que le nouveau monde du web appartenait déjà à Google et Amazon, suivi par le web 2 avec Facebook et Twitter.
Aucune entreprise européenne ne règne sur l'internet au même niveau que les entreprises américaines.
Il en va de même de la gouvernance des réseaux de l'internet. L’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est le pipeline d'énergie numérique mondiale. Créé en 1998, il gère une seule racine, constitue un quasi monopole imposé par le gouvernement américain et fixe des tarifs définis et non justifiés.
Au niveau géopolitique sous un angle de vue mondial, le basculement de la puissance vers le privé est notable dans ce domaine du numérique. Aujourd'hui les immenses multinationales propriétaires des énergies matérielles (pétrole, gaz) et immatérielles donc informationnelles sont de moins en moins nombreuses. Elles sont oligopolistiques ou même monopolistiques. Et donc elles n'ont aucune raison de s'incliner devant un pouvoir national. Ces pouvoirs nationaux étant chacun inopérant face à elles. Seul un pouvoir multilatéral mondial pourrait les encadrer mais il n'existe pas.
Et dans l'attente d'une gouvernance mondiale, les entreprises pourraient bien influencer les Etats plutôt que l'inverse.
D'autant que sur le plan micro-économique les multinationales de l'information numérique et des réseaux continueront à grossir en investissant les nouveaux métiers numériques dans les secteurs traditionnels.
L’intelligence économique est un mode de gouvernance dont l'objet est la maîtrise et la protection de l'information stratégique pour tous les acteurs économiques. Elle a pour finalité la compétitivité et la sécurité de l'économie et des entreprises.
L’intelligence économique permet avant tout le traitement de l'information et ce pour en tirer-de la connaissance et de l'anticipation-des moyens de prévention et de sécurisation des risques, surtout des risques immatériels-des outils pour les stratégies d'influence, c'est-à-dire pour agir plus sur l'environnement extérieur et le subir moins de cet environnement.
Dans tous les domaines du numérique, les Européens ont suivi mais pas initié alors même qu'ils disposaient à la même époque, en leur sein, de technologies de pointe, par exemple le Minitel. Mais malgré la présence de créateurs, souvent français d'ailleurs, l’Europe et la France en particulier n'ont pas su agir en termes d'influence économique, culturelle et politique.
Ce constat amène quatre remarques :
1- L'intelligence économique est la fille de la mondialisation des échanges et du développement foudroyant du numérique. Pourtant je considère cette fille comme un peu abandonnée.
La prise de conscience par les décideurs, à tous les échelons, dans notre pays de l’importance stratégique des jeux d’information et d’influence et de leurs interactions est encore faible, trop peu développée. L’intelligence économique est encore trop peu comprise, utilisée, systématisée. Le concept est souvent considéré comme abstrait et théorique, la formation est encore insuffisante.
2- Je pense nécessaire de replacer le numérique dans son contexte.
Autrefois, le vocabulaire du domaine était clair et précis, avec des mots principaux, « électronique » et « informatique ». Chacun des substantifs recouvrait les aspects scientifiques, techniques et industriels puis commerciaux.
Un mot nouveau est apparu récemment et a de fait éclipser ses prédécesseurs.
Il s'agit du mot « numérique ». Le terme obéit certes à une certaine logique. Il a l’ambition d'être global, mais le concept semble également imprécis, flou, magique et envahissant.
Pourquoi et comment le monde devient-il numérique ?
En effet le mot désigne commodément la très grande variété des applications qui reposent sur la numérisation d'information dans tous les domaines : de la production au marketing et à la distribution, de la sociologie à l'art en passant par la communication et bien sûr l'économie florissante des sociétés du domaine.
Et le mot se transforme souvent en une véritable incantation : le numérique devient l'avenir de tout. Ce n'est pas faux. Mais pour que cela devienne réalité et en particulier en France, qui a pris du retard dans ce domaine, il faut impérativement reprendre conscience du fait que la science, la technique et l'industrie de l'informatique sont les vrais moteurs du numérique et qu'elles aussi doivent être développées intensivement.
N'organisons pas tout, autour du seul numérique, en oubliant l'informatique sous-jacente.
C'est pourtant vers quoi peut conduire la sous-estimation persistante de l'impact de la nécessité des développements scientifiques et techniques.
Et cette sous-estimation s'observe chez bon nombre de décideurs français, de moins en moins intéressés, concernés, engagés par les aspects scientifiques et technique dans leur formation et dans leur action.
Les Américains et les Asiatiques ne commettent pas cette erreur et de ce fait leurs industries électroniques informatiques donc… numériques sont florissantes.
Faire partie des leaders dans le monde numérique se fera à coup de prise de conscience, d'état d'esprit, de compétences, d'investissements et de vrais enseignements à tous les niveaux. Sommes-nous vraiment en train de mettre cela en place dans notre pays ? Non
3- En France, les « décideurs » semblent débordés par le numérique. Ce mouvement sociétal d’un type nouveau révèle que, dans leur grande majorité, les élites ne soupçonnent pas la lame de fond sociologique qui se forme. L’« homo numericus » avance vite, bien plus vite que les gouvernants, les institutions et les intellectuels, souvent dépassés. Un signe de la déconnexion des élites est l’usage de l’expression “nouvelles technologies”. Ils parlent de “plan numérique” comme on planifiait la production, cherchant à contrôler des éléments qui ne sont pas contrôlables. Ce vocabulaire employé par les dirigeants est révélateur d’une incompréhension de l’ampleur du changement de paradigme du au numérique ou peut être d’une volonté d’occulter ce changement par peur de perdre le pouvoir. Cela entraîne un rapport avec la modernité biaisé et nuisible au développement de notre pays.
4- L'intelligence économique applicative, dans le cadre de sa mise en place dans une structure, n'échappe pas à la règle de la transformation numérique. Ses trois piliers, que sont la veille, l'influence et la protection du patrimoine doivent se réinventer.
– La veille est nourrie par le numérique. La veille, et principalement la recherche d'informations, est sans aucun doute le premier élément à se transformer avec l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et des réseaux sociaux. Accessibles à une majorité au sein de l'entreprise, les salariés sont aptes à veiller eux-mêmes leur environnement. La veille est ainsi décloisonnée. Le premier enjeu est donc bien la gestion et la valorisation des informations, afin de les transformer en véritable connaissance au service de la stratégie de l'entreprise. – L'influence est remodelée par le numérique. La capacité pour tout citoyen de prendre la parole en ligne grâce aux réseaux sociaux a considérablement modifié le paysage de l'influence. L'influence en ligne en effet est d'un certain point de vue aussi important à prendre en compte, que l'influence traditionnelle. Car en ligne, les contenus vivent sans contrainte de temps, commandent des dynamiques et inventent leurs propres codes. La notion d'influence en ligne reste encore aujourd'hui au coeur des débats parmi les professionnels de la communication en ligne. Il faut considérer son environnement en ligne en complément de son environnement traditionnel afin d'observer un ensemble informationnel déterminant pour la stratégie de l'entreprise. – La protection des informations est accentuée par le numérique. Parce que chacun peut publier sur les réseaux sociaux, et parce que les informations se diffusent instantanément, la protection des informations est un élément central de l'intelligence économique. Une prise de parole d'un salarié, un document interne et confidentiel publié en ligne, sont des exemples d'éléments sensibles que l'entreprise doit prendre en considération, car l'impact peut avoir des répercussions économiques considérables. Les trois piliers de l'intelligence économique sont indispensables dans leur version traditionnelle, mais doivent prendre en compte les évolutions des pratiques d'information via le numérique, pour continuer à jouer leur rôle de compréhension et d'anticipation des mutations de l’environnement, et de protection de la compétitivité et du savoir-faire. Meilleurs vœux pour l’an nouveau.
Christophe Dubois-Damien, Administrateur de Forum ATENA, Président de l'atelier intelligence économique – mail : dub-dam1 @ noos.fr
La réserve citoyenne de cyberdéfense
Gérard Peliks, président de l'atelier sécurité de Forum ATENA gerard.peliks@forumatena.org
La neutralité du Net cassée par la justice US. Verizon jubile ! Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ?
Législation : Les règles de neutralité du Net définies par la FCC (le régulateur télécom US) en 2011 ont été cassées par la justice. FAI et opérateurs mobiles n’ont plus à s’y soumettre. Selon Verizon, qui avait mené la fronde, Internet restera ouvert, mais deviendra plus innovant, et les internautes aussi y gagneront, promis. … Comme par le passé, la justice a contesté l’autorité de la FCC en matière de régulation. En clair, le tribunal a estimé que le régulateur ne pouvait pas, statutairement, imposer aux fournisseurs d’accès des règles régulant le trafic Internet.
En jeu la gestion du trafic, et l'utilisation par les acteurs de l'OTT (Over the Top, comme Netflix, Skype ou YouTube) de l'Internet pour distribuer de formidables quantités de contenu (vidéo), mais ne veulent pas rémunérer les interconnexions, c'est-à-dire participer aux investissements des FAI.
Je ne crois pas que ce soit une mauvaise chose, car les équilibres économiques doivent toujours être maintenus entre les acteurs, c’est indipensable pour conserver un Internet performant. Autre chose est la censure, ou des filtrages arbitraires dans le réseau, qu’il faut condamner et sanctionner sévèrement, comme les dérives de la surveillance généralisée.
Pour lire l'article complet de ZDNET http://www.zdnet.fr/actualites/la-neutralite-du-net-cassee-par-la-justic…
Philippe Recouppé – Président de Forum ATENA
Forum ATENA vous informe du lancement du Forum de la Gouvernance Internet – France Paris.
Cette manifestation s'inscrit dans le contexte de l’Internet Governance Forum (IGF, FGI en français), réunion annuelle globale créée par le second Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI) de Tunis en 2005. Son but est d'engager les multiples parties prenantes dans un dialogue sur la gouvernance de l'internet. Rattaché aux Nations Unies mais organisé par ses participants, l’IGF se réunit annuellement depuis 2006. Le FGI France prend aujourd’hui sa place dans le réseau des nombreux forums régionaux ou nationaux inspirés de l’IGF et renforcera la voix des acteurs français sur la scène internationale.
Forum ATENA n'a pas été associé à cette initiative, mais la soutient néanmoins, car nous croyons utile un débat sur la gouvernance.
Philippe Recouppé – Président de Forum ATENA
Louis POUZIN, « père » de l’Internet a remis les diplômes de la première promotion du Mastère Spécialisé Expert Cloud Computing & SaaS de l'ISEP
Louis POUZIN, pionnier de l’Internet, a donné son nom à la première promotion du Mastère Spécialisé "Expert Cloud Computing et SaaS" (www.Cloud-Computing-Formation.fr) et a remis lui-même les diplômes aux élèves le mardi 7 janvier dernier à l'ISEP (Institut Supérieur d’Électronique de Paris) en présence de Jean-Paul Soubeyrand, Directeur de ISEP Formation Continue et Denis Beautier, Responsable des Mastères et de Philippe Recouppé, Président de Forum ATENA, partenaire de l'école, et de ce Mastère.
Louis POUZIN, ingénieur français mondialement reconnu est pourtant presque inconnu du grand public. Il a reçu en juin dernier le prix de la Reine Elizabeth pour l'ingénierie des mains même de la Reine d'Angleterre, pour son travail à l'origine d'Internet ! Il a aimablement accepté de parrainer les onze élèves de la première promotion du Mastère Spécialisé "Expert Cloud Computing et SaaS". Sans les travaux de Louis POUZIN et de son équipe, comme il nous l’a rappelé lors de son intervention, sans la connectivité d’Internet, l’immense développement des ordinateurs interconnectés, le Cloud n’aurait pas vu le jour et le SaaS n’aurait pas atteint ce niveau de développement.
Les partenaires ont tous souligné la pertinence de la réponse apportée par ce Mastère aux besoins du marché, à travers les interventions de Michel T eyssedre Directeur des Technologies d’IBM France [ancien élève ISEP promotion 1975], Henry-Michel Rozenblum Délégué Général d'Euro Cloud, Olivier Caleff Administrateur du chapitre français de la Cloud Security Alliance [ancien élève ISEP promotion 1985] et Philippe Recouppé Président de Forum ATENA.
La cérémonie s’est poursuivie avec la remise du Prix de la meilleure thèse professionnelle selon ORACLE, notre partenaire, récompensant la plus remarquable, tant du point de vue rédactionnel que la qualité de communication et d'esprit de synthèse de la soutenance. Geneviève Ribot, Major de la promotion, a reçu des mains de Brieuc Courcoux Alliances Senior Director d’ORACLE, le Trophée ORACLE, pour sa thèse sur l’Élasticité dans le Cloud Hybride.
Cette remise de diplôme s’est faite en présence non seulement des élèves et des partenaires, mais aussi de la nouvelle promotion, d’intervenants, de tuteurs de thèses professionnelles, de responsables de stages et de futurs partenaires.
Le Mastère Spécialisé "Expert Cloud Computing et SaaS" dont la 2ième promotion a débuté en octobre remporte un vif succès, en voyant ses effectifs doubler comparativement à l’année dernière, passant de 11 à 20 élèves.
Pour plus d'information sur le mastère, demande d'interviews, contacts, merci d’écrire à : Denis.Beautier@ISEP.fr
L'ISEP est une des écoles partenaire de Forum ATENA.
Exposer sur le Pavillon Ubifrance au South by Southwest (SXSW) 2014
Dans le cadre de South by Southwest (SXSW) 2014 qui se déroulera du 7 au 16 mars à Austin- Etats-Unis, Ubifrance et ses partenaires (BETC, BONJOUR SXSW, CAP DIGITAL, FRANCE DIGITAL et les services culturels de l’ambassade de France de New-York) organise pour la 1ère fois un Pavillon France sur l’espace Trade Show du 9 au 12 mars 2014,
Le SXSW est un évènement incontournable de l’innovation numérique qui accueille chaque année les entrepreneurs et les visionnaires de l’Internet et du numérique. Pour plus d’informations, cliquez ici
Pour la constitution du Pavillon France, vitrine de l’excellence technologique française sur le Trade Show du SXSW, UBIFRANCE sélectionnera 10 startups innovantes au travers d’un jury composé d’experts de l’écosystème du numérique en France et aux États-Unis (composition du jury en pièce-jointe).
Forum ATENA est partenaire et propose à ses membres de postuler au concours pour pouvoir décrocher une place sur le Pavillon France du SXSW 2014.
Attention dossier de candidature à déposer avant le vendredi 24 janvier au plus tard.
Pour toute information, contacter Mathilde Noir – Chef de projet – Service Technologies de l’Information et de la Communication, E-mail : mathilde.noir (at) ubifrance.fr
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Jeudi 23 janvier Organisé par Forum Atena, réservé aux Membres Dîner Networking autour de Louis Naugès "La R2I, Révolution Industrielle Informatique" |
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Mardi 4 mars Organisé par l'Atelier Innovation de Forum Atena Principe d’innovation, quelle définition sur quels fondements (politiques, historiques, économiques, sociologiques, éthiques, philosophiques …) |
09 & 10 avril
CNIT – Paris la Défense
Cloud Computing Word Expo
Pour soutenir Forum ATENA
