Newsletter n°60 – mai 2013
Comment taxer ? Qui taxer ? Quand taxer ? Avant ou après la création de valeur ?
Après les taxes sur les FAI, puis sur les services de TV, les projets de taxes sur les données, de Collin et Colins, l'imagination de quelques-uns ne se dément pas : taxe sur la bande passante, et maintenant taxe sur la copie privée, qui prend son envol avec le projet de taxation du Cloud. Oui ! Taxons les nuages ! Et mieux, ou plus ! Taxons aussi les terminaux connectés.
Taxons ce qui fera la création de valeur, avant même qu'elle n'ait été produite, au risque de ne jamais la voir se développer.
Les nuages ne vont pas être faciles à contenir, j'ai bien peur que quelques vents mauvais ne les poussent, qui en Belgique, qui en Suisse ou au Luxembourg, au risque de perte de souveraineté.
Taxer le Cloud, c’est-à-dire l'innovation, l'émergence de nouveaux usages, la valeur de demain ? Est-ce une manière particulièrement innovante de créer de la croissance ?
Pour permettre la création de valeurs, l'innovation productive de valeur, il faut libérer la créativité, inciter à l'investissement, soutenir de nouveaux projets, créer un environnement favorable, puis inventer une idée, saisir une opportunité, reprendre et améliorer un produit ou un service ; et puis après, après seulement, il faut taxer, au moment de la distribution de la richesse, mais pas avant, au risque de l'empêcher d'avoir lieu !
Libérons l'économie numérique de demain, soutenons l'innovation.
Philippe Recouppé, Président de Forum ATENA
Le chiffre du mois : Plus de 10 milliards d’euros
C’est le montant des investissements des opérateurs télécom en France en 2012. C’est le plus haut niveau depuis la libéralisation du secteur, même si l’on ne tient pas compte du coût résultant de l’achat des licences de fréquences mobiles (soit 2,6 milliards pour les fréquences 4G « en or » dans la bande des 800 Mhz). L’achat précédent fait en 2011 avait coûté 0,9 milliard aux Opérateurs, pour des fréquences 4G dans la bande 2,6 Ghz offrant une moins bonne couverture. Les investissements proprement dits ont atteint 7,3 milliards, dont la moitié pour le haut débit mobile 3G et 4G. (chiffres publiés par l’ARCEP)
Cyberstratégie, 1er retour sur la conférence Forum ATENA du 21/05
Le 21 mai après-midi, la chaire Castex de Cyberstratégie organisait le premier volet d'une série de trois évènements pour répondre à la question "Pourquoi les entreprises ont-elles besoin d'une cyberstratégie ?". Le thème de ce premier volet a porté sur "Les cybermenaces, quels risques pour les entreprises ?".
Madame la Pr Frédérick Douzet, titulaire de la Chaire Castex de cyberstratégie et directrice adjointe de l'Institut Français de Géopolitique a demandé à l'atelier sécurité de Forum ATENA de l'aider à organiser cet évènement qui s'est tenu dans le grand amphithéâtre du Medef national, 55 avenue Bosquet, Paris 7ème. Ce lieu était particulièrement bien choisi car l'évènement s'adressait en premier lieu aux entreprises, petites et grandes. Le Medef Paris, le Medef Ile-de-France et l'ARCSI (Association des Réservistes du Chiffre et de la Sécurité de l'Information) ont été associés à la chaire Castex et à Forum ATENA pour faire de cet évènement auquel environ 150 personnes ont participé, un véritable succès.
Une conférence plénière et deux tables rondes ont réuni des experts, chercheurs et représentants des entreprises pour traiter les questions : Cyber espionnage, fuite d'information, vol et destruction de données, manipulation, e-reputation, quelles sont les menaces ? Comment opèrent les attaquants ? Comment évaluer leur coût pour l'entreprise, pour l'économie nationale ? Ce risque est-il assurable ? Quelles sont les entreprises à risques ? Quels sont les points de vulnérabilité des entreprises ? Quel est l'intérêt d'une stratégie globale de cybersécurité ?
Durant la conférence plénière, le Pr David Naccache, cryptologue, professeur à Paris II, membre du laboratoire de recherche en informatique de l'Ecole Normale Supérieure et, membre de l'ARCSI, a répondu à la question "Pourquoi les entreprises ont-elles besoin d'une cyberstratégie ?" en faisant part de son expérience et de ses interventions dans des entreprises, en France et à l'étranger qui ont subit récemment de violentes attaques sur leurs réseaux et sur leur information.
A la première table ronde autour de Frédéric Douzet, Jean-Marc Grémy vice-président du Clusif, Laurent Bernat, analyste des politiques publiques à l’OCDE en matière de cybersécurité et protection de la vie privée, Hervé Guillou, EADS, stratège et créateur de l'entité Cassidian CyberSecurity et Alexandra Gavarone, directrice du développement France de Beazley, ont traité le thème "Panorama et coûts des cybermenaces". L'idée essentielle est que personne ne peut avancer un chiffre fiable sur le coût réel des cyberattaques.
La deuxième table ronde a réuni autour de Frédérick Douzet, Christian Daviot, chargé de mission stratégie à l'ANSSI, Sébastien Héon, directeurs des relations institutionnelles chez Cassidian CyberSecurity et Olivier Kempf, maître de conférences à Sciences Po Paris. Ils ont traité des risques et vulnérabilités des entreprises.
La parole a été donnée largement à la salle pour poser des questions.
Quatre sponsors nous ont permis d'offrir un cocktail à la suite de l'évènement : Alma CG, Orange, l'Institut Français de Géostratégie de l'université Paris 8 et Checkphone.
Je termine par l'appréciation de la présidente du cercle d'intelligence économique du Medef Ile-de-France qui illustre bien ce que fut ce grand évènement : "J’ai trouvé que le Forum était très équilibré, une partie de très haut niveau très technique avec Monsieur Naccache et une partie pratique pour les utilisateurs avec une analyse des risques futurs. Les intervenants étaient tous de qualités et Madame Frédérick Douzet a mené les tables rondes avec grand professionnalisme".
Un compte rendu de l'évènement, les slides utilisés et les photos seront bientôt sur le Web : http://www.forumatena.org/?q=node/447
Gérard Peliks, Président de l'Atelier Sécurité de Forum ATENA
SG PARIS 2013 – L’événement Smart Grids en France
Forum ATENA, partenaire institutionnel de la manifestation, fait bénéficier ses membres de 30% de remise sur inscription à SMART GRIDS PARIS 2013, du 4 au 6 juin 2013.
SG PARIS 2013, 3ème édition, abordera les sujets amont et aval compteur intelligent : production, transport et distribution d'électricité d'un côté et services consommateurs d'un autre.
L’efficacité énergétique devient un sujet phare de cette édition, et se révèle être un véritable levier pour la transition énergétique. Les Smart Grids représentent une nouvelle filière industrielle !
Nous analyserons les conséquences du débat sur la transition énergétique, quant au développement des Smart Grids et l’implication de plus en plus forte des acteurs locaux. L’IT et les Télécoms arrivent sur le marché des Smart Grids et leur rôle quant aux énergéticiens et équipementiers est en cours de définition : partenaires ou concurrents ?
La démocratisation des TIC constitue une opportunité pour améliorer l'observabilité du réseau, mais aussi transformer le consommateur en "consom'acteur".
En plus des acteurs traditionnels du monde de l’énergie, le développement des Smarts Grids concernera, également, le monde des télécoms, mais aussi les écosystèmes des véhicules électriques, des bâtiments, etc. Fédérer l’ensemble des parties prenantes autour d’expérimentations concrètes est aujourd’hui un enjeu fort.
Pour en savoir plus sur le congrès SG PARIS 2013, 4 points d’entrée complémentaires : la conférence, l’exposition, les Smart Awards et les Rdv d’affaires.
Pour tout renseignement sur les modalités d'inscription, n'hésitez pas à contacter l'organisateur au 01 45 63 43 54. Forum ATENA fait bénéficier ses membres de 30% de remise sur inscription ici
Futuribles lance une étude pour mettre l’anticipation prospective au service de la protection des entreprises et de leurs données stratégiques.
Futuribles International, un think tank spécialisé dans les études prospectives, lance une étude intitulée « Entreprises et cybersécurité ». Il s’agit d’anticiper les menaces et les vulnérabilités de demain pour, dès aujourd’hui, mettre en œuvre les mesures adéquates afin de sécuriser les données et réseaux numériques.
L’étude aura une durée de un an et s’appuiera sur la méthode des scénarios contrastés, initialement développée outre Atlantique. Il s’agit d’identifier les principaux déterminants de la cybersécurité des entreprises et de comprendre comment ils interagissent les uns avec les autres aujourd’hui et peuvent évoluer à l’avenir. Cela permettra alors aux entreprises de se projeter à horizon 2020 dans différents scénarios exploratoires, donnant lieu à des recommandations stratégiques à mettre en place dès aujourd’hui.
Futuribles s’appuie sur son système de veille prospective « VIGIE » et sur un groupe d’experts de la cybersécurité que constitue le comité scientifique de l’étude. Il comprend Olivier KEMPF, cyberstratégiste, Frédérick DOUZET , titulaire de la Chaire CASTEX de cyberstratégie à l’IHEDN, Daniel Ventre, titulaire de la chaire de cyberdéfense et cybersécurité de St Cyr, François-Bernard Huygues de l’IRIS, Bruno Gruselle de la FRS, Myriam QUEMENER, magistrate spécialisée dans les questions de cybercriminalité, entre autres.
Toute entreprise ou organisme qui souhaiterait prendre part à ce projet peut contacter Cécile Wendling, directrice d’études à Futuribles : cwendling@futuribles.com
Cécile Wendling
Des offres d’accès Internet Très Haut Débit par VDSL 2 bientôt disponibles en France ?
Le 26 avril dernier, le Comité Expert Cuivre présidé par l’ARCEP et regroupant des représentants d’opérateurs et de constructeurs a émis un avis favorable à l’introduction en France de la technologie VDSL 2 sur la boucle locale cuivre de France Telecom.
Le VDSL 2, des débits plus élevés que l’ADSL 2+ mais pas pour tous !
La technologie VDSL 2 est une évolution de l’ADSL 2+ déployé aujourd’hui dans les foyers. Il permettra d’atteindre des débits plus élevés (jusqu’à un maximum théorique de 100 à 200 Mbps) en utilisant une largeur de bande plus importante (jusqu’à 17 MHz voire 30 MHz au lieu de 2,2 MHz pour l’ADSL 2+) et une modulation QAM plus performante.
Comme pour les précédentes technologies DSL, le débit va dépendre, entre autres, des caractéristiques de la ligne téléphonique : la distance entre le NRA (répartiteur téléphonique) qui héberge l’équipement de l’opérateur (le DSLAM) et le domicile où est situé la box, le diamètre (0,4 à 0,8 mm) des différents tronçons de cuivre utilisés pour couvrir cette distance et les interférences avec les installations voisines. Toutefois, le VDSL utilisant des fréquences élevées, l’affaiblissement dû à la distance sera d’autant plus important.
Dans la pratique, il est estimé que le VDSL n’apportera pas de gain en débit par rapport aux autres technologies DSL pour des foyers situés à plus de 1,5 Km du NRA.
Le débit réel, quant à lui, est estimé entre 40 et 50 Mbps dans le meilleur des cas du fait des différentes perturbations engendrées aussi bien par les caractéristiques de la ligne que l’environnement domestique.
Un comité d’experts, pourquoi faire ?
Le fait d’utiliser des fréquences élevées nécessite de diminuer la puissance d’émission sur la partie supérieure de cette bande de fréquences afin de limiter les perturbations sur les paires de cuivre voisines qui empruntent le même câble de transport partant du NRA. Cette diminution de puissance est un facteur supplémentaire jouant sur l’éligibilité des lignes au VDSL 2.
Le Comité Expert Cuivre a donc été chargé d’identifier les profils d’émission les plus adaptés pour obtenir les meilleurs débits VDSL 2 quelles que soient les technologies xDSL utilisées par les paires voisines.
Ainsi, tous les profils VDSL 2 normalisés par l’Union Internationale des Télécommunications ont été validés à l’exception du profil 30a qui utilise la bande de fréquence supérieure allant jusqu’à 30 MHz.
L’enjeu pour les opérateurs : déterminer le profil le plus approprié selon les caractéristiques de la ligne
Parmi les profils autorisés, le profil 17a utilisant la bande passante la plus large permet d’obtenir les débits les plus élevés. Cependant, avec la distance, le profil 8b se révèle plus avantageux puisque sa puissance d’émission compense une largeur de bande moins importante. Quelques centaines de mètres plus loin, c’est cette fois l’ADSL 2+ qui se révèle la technologie la plus pertinente.
Dès lors, l’éligibilité d’une ligne aux différents profils VDSL 2 devient un enjeu majeur de qualité de service de l’accès à Internet notamment aux « frontières ».
Le VDSL 2, oui mais pas partout !
Du fait des contraintes liées à la distance, seules les lignes raccordées directement à un NRA (hébergeant donc un DSLAM) sont concernées par cette nouvelle technologie. Cela comprend ainsi les lignes raccordées aux NRA-MeD (Montée en Débit) qui ont été déployés à proximité de certains sous-répartiteurs dans le cadre du programme de réaménagement de la boucle locale.
Dans un objectif de cohérence entre les déploiements FTTH et la montée en débit sur le cuivre, les NRA-MeD ont été déployés dans des zones qui n’étaient pas éligibles au FTTH à court/moyen terme. De la même manière, le VDSL 2 ne doit pas concerner des foyers qui bénéficieront du FTTH à court terme.
Comment être « VDSL 2 ready » ?
L’opérateur doit déployer dans ses DSLAM au moins une carte VDSL 2. Elles sont compatibles ADSL 2+ et tous les ports peuvent donc être utilisés même si peu de clients ont une ligne éligible au VDSL 2.
Lorsque l’opérateur ne dégroupe pas lui-même le NRA, il doit négocier le support du VDSL 2 avec l’opérateur de collecte.
Il doit mettre à jour ses outils d’optimisation de lignes (« Dynamic Line Management »).
La box doit être compatible VDSL 2 tant au niveau logiciel que matériel. Sur le plan logiciel, les opérateurs maitrisent le middleware et peuvent donc charger à distance une nouvelle version compatible VDSL 2. Par contre, au niveau matériel, les anciennes box dotées de chipsets non compatibles VDSL 2 devront être remplacées.
Le Système d’Information Commercial et Réseau doit prendre en compte le paramètre VDSL 2 : éligibilité VDSL 2 des lignes, migration des clients de l’ADSL 2+ vers le VDSL 2, offres commerciales spécifiques, etc.).
D’autres évolutions dans les cartons…
Le « Bonding » qui consiste à utiliser simultanément plusieurs paires de cuivre afin de multiplier le débit. Mais il faudrait pour cela que les foyers soient dotés de plusieurs paires de cuivre…
Le « Vectoring » qui consiste à envoyer sur la ligne un « bruit négatif » en plus du signal afin d’annuler le bruit de la ligne. Le problème est que les lignes voisines peuvent appartenir à un autre opérateur et il n’est donc pas possible d’anticiper le bruit qui sera généré.
Le mode « fantôme » qui s’appuie sur le « bonding » en créant une ou plusieurs paires virtuelles en parallèle des paires de cuivre physiques. Les débits sont multipliés d’autant.
Le « G.Fast » qui utilise une largeur de bande de 300 MHz afin d’atteindre un débit maximum théorique jusqu’à 2 Gbps…… mais sur une distance de seulement 100 à 150 m du NRA.
D’ici là…
Les premiers déploiements du VDSL 2 sont attendus en Dordogne et en Gironde avant d’être étendus aux autres départements une fois l’ensemble des processus rodés entre les opérateurs.
Et d’ici là le FTTH doit également faire son chemin car il s’agit aussi d’un enjeu d’aménagement du territoire.
Jean-Marc Do Livramento, consultant télécom fixe et mobile
Le marché ivoirien des Télécoms et de l’Internet
Le marché ivoirien des Télécoms et de l’Internet est en forte croissance (7 à 8 % par an) avec un niveau d’investissement élevé (2 Mds EUR sur les 10 dernières années). Le secteur a créé plus de 6 000 emplois directs et 50 000 emplois indirects dans la distribution et le secteur informel; il génère annuellement plus de 300 M EUR de ressources directes à l’Etat et contribue au PIB à hauteur de 6 %.
6 opérateurs se partagent au 1er semestre 2012 près de 18 M d’abonnés à la téléphonie mobile pour un chiffre d’Affaires d’environ 525 M EUR. Orange, filiale de France Telecom, et le sud-africain MTN sont toujours leaders avec respectivement 34,7% et 32,7 % de part de marché, suivis par l’émirati MOOV (21,2 %), le libanais Comium/Koz (9,8%). Le libyen GreenN et l’ivoirien NK Telecom ont toutes deux, du mal à suivre la cadence avec respectivement 1,3 % et 0,3 % de parts de marché.
Le réseau de la téléphonie fixe est toujours opéré par deux compagnies, CI Telecom (opérateur historique) dont l’Etat et France Telecom détiennent respectivement 43 % et 57%, et Arobase Telecom reprise par MTN. Le nombre d’abonnés stagne autour de 270 000 depuis l’arrivée du mobile en 1997 pour un Chiffre d’Affaires de 120 M EUR dont 60% provient des prestations telles que l'installation de réseaux privés virtuels, le câblage et autres ventes d’équipements.
La pénétration d’internet demeure lente. Si le pays compte environ 2 M d’internautes, près de 400 cybercafés repartis sur le territoire national, on n’y recense que près de 125 000 abonnés du fait du coût élevé de la connexion et des terminaux. 5 fournisseurs d’accès se partagent le marché avec comme principaux leaders, Afnet rachetée par MTN avec 65,97 % et Aviso (filiale de Côte d’Ivoire Telecom), 31,44%. La part des autres fournisseurs d’accès Internet reste toujours faible et se situe autour de 3%. Par ailleurs, il est à noter que 86% des abonnés à Internet résident à Abidjan contre 14% à l’intérieur du pays.
Malgré un assez bon taux de couverture (plus de 70 % de taux de pénétration au sein de la population), l’offre de services et réseaux larges bandes reste très insuffisante et la Côte d’Ivoire accuse un retard dans la mise en œuvre des réseaux nouvelles générations (NGN, 3G+…). De nombreux défis restent à relever: le renforcement de la couverture du territoire ; l’utilisation des TIC dans l’administration, l’éducation ; le développement de services à valeur ajoutée avec l’avènement de la 3 G ; le développement de certains usages (e-santé, e-learning, M-paiement); la réalisation de 2 000 km de fibre optique.
A venir : Rencontres d’Affaires dans le secteur des applications mobiles et des services Télécoms, à l’occasion du Salon Africa Telecom People – Abidjan, du 2 au 4 Octobre 2013
Innocent N'DRY, Chargé de développement Nouvelles Technologies, Innovation & Services (NTIS), Ubifrance
Le déploiement du très haut débit sur les territoires – Journée CREDO le 27 juin
Le CREDO organise le 27 juin à Besançon une grande journée sur le déploiement du très haut débit sur les territoires.
En associant étroitement le Conseil général du Doubs, qui place le très haut débit comme un argument économique essentiel pour les entreprises et un enjeu stratégique pour le département avec la création du SMIX Doubs THD, nous poursuivons, dans la continuité des journées de Valence et de Condé-sur-Vire, notre objectif d’information et de sensibilisation des élus et des futurs acteurs du THD à ces nouvelles technologies.
Les conférences et tables rondes organisées autour du grand projet national France Très Haut Débit vous permettront de faire le point sur les dernières décisions.
Ce sera aussi l’occasion pour le CREDO de présenter le nouveau démonstrateur « De l’infrastructure aux usages » développé en partenariat avec le FTTH Council. Il met en valeur la capacité d’innovation des industriels Français et Européens. Il illustre les possibilités d’un réseau neutre, activé, multi opérateurs et multi services. Vous pourrez tester les applications : e-santé, e-éducation ….et vous familiariser avec les composants de raccordement optiques.
A l’occasion de l’anniversaire de l’inauguration du Datacenter Neoclyde, Neo Telecoms offrira un cocktail de clôture. Une visite du Datacenter sera possible.
Dominique Watel, président du CREDO et Claude Richard, délégué général
Des nouvelles de l'atelier d'écriture
En collaboration avec l'Université Paris Ouest, nous avons mis en ligne deux nouveaux livres blancs :
– BYOD : apportez vos outils par Camille Labanet
– Collectivités et médias sociaux : entre intérêt managérial et craintes persistantes par Camille Lastennet
Ces deux livres blancs ont été réalisés par deux étudiantes de l'Université Paris Ouest que nous remercions et bien sûr nous accueillerons avec plaisir toute nouvelle contribution. Vous pouvez les télécharger depuis notre page Livres.
J'en profite pour rappeler que TOUT LE MONDE peut contribuer en nous prosant ses propres textes (voir les indications à la page Livres ou encore à la page de l'atelier d'écriture).
Michèle Germain, présidente de l'Atelier d'écriture de Forum ATENA
Ali Amrouche (ABC-Praxis), nouveau membre Forum Atena
Quelle est votre activité ?
ABC-PRXIS est une toute jeune entreprise qui porte une double expertise.
La première concerne l'accompagnement des DSI dans l'adaptation de leur organisation face à la complexification et à l'hybridation des architectures combinant des éléments internes et des composants et services externes (cloud privé, public, SOA).
Ce besoin d'adaptation touche l'ensemble du cycle de vie d'un produit informatique et en particulier les processus d'intégration des applications.
Nous proposons enfin notre expertise dans le pilotage des contrats d'infogérance et de télécommunication.
Le second volet de notre offre touche à la mobilisation des nouvelles technologies au service du développement des compétences des salariés. Au-delà de ce que nous appelons le e-learning, nous intervenons sur toutes les modalités d'apprentissage comme le travail collaboratif, la gestion de la connaissance ou ce qu'on appelle aussi le social learning.
En effet, Jay Cross, un des pères de la e-formation (e-learning au sens anglo-saxon) a dit "les conversations sont les cellules souches de l'apprentissage"..
Pourquoi êtes-vous devenu membre du Forum ATENA ?
Dès mes premiers contacts avec le Forum ATENA, j'ai été impressionné par le niveau de compétences des intervenants aux réunions du Forum ainsi que de ses membres.
J'ai, en particulier assisté à un soirée consacrée à l'identité numérique qui m'a convaincu que le Forum ATENA est une communauté où la rigueur et le savoir allaient de paire et où le marketing technologique n'avait pas sa place.
Cela signifie pour moi que je trouverai dans ce groupe des référents solides et sérieux dans la plupart des sujets abordés dans nos métiers aussi bien humains que techniques.
Le second point -que j'apprécie beaucoup au sein du Forum- est cette culture du partage des connaissances à travers les groupes thématiques et les ateliers d'écriture.
Je n'oublie pas que l'association est un espace où chacun est invité à donner. J'espère pouvoir à l'occasion contribuer à certaines productions.
Quels sont les enjeux du moment dans votre secteur / activité ?
Le premier est constitué d'une multitude d'enjeux autour du cloud. Jusqu'où ira ce concept ? comment les entreprises vont-elles se l'approprier, le domestiquer ? comment et quand pourra-t-on lever les obstacles et réticences liés à la sécurité ? de quelle ampleur sera l'impact juridique de cette révolution ?
Le second concerne nos activités liées à la e-formation.
Les savoirs n'ont jamais été aussi disponibles et accessibles, et pourtant la question reste toujours la même : apprend-on mieux avec les nouvelles technologies ?
Une réponse très médiatisée a été celle des serious game qui, pour les plus pointus, apportent un niveau d'immersion, de réalisme et d'engagement de l'apprenant qui impactent très positivement la qualité de la formation. Mais le prix à payer reste élevé.
Un autre phénomène submerge actuellement la planète. Ce sont les fameux MOOC (Massive Online Open Courses). Qu'en restera-t-il dans un an ?
Gérard Peliks, membre et président de l'Atelier Sécurité
Quelle est votre activité ?
J'ai une vie intense avec mon employeur, Cassidian CyberSecurity (appartenant à la branche Cassidian d'EADS) où je suis expert sécurité de l'Information, et aussi une vie en dehors de mon employeur, toujours dans la sécurité de l'Information. Ajouté à cela j'ai aussi une vie en dehors de mes activités professionnelles, je suis marié, j'ai trois enfants et cinq petits enfants, et ça entraine du boulot, mais tout cela est tellement passionnant !
Chez Cassidian CyberSecurity, je fais essentiellement de la veille technologique et de la communication interne, et je donne des cours de formation sur diverses facettes de la sécurité, à tous niveaux, depuis les enfants des écoles qui viennent en stage de découverte d'entreprise chez Cassidian jusqu'aux experts et au Top management.
En dehors, sur mes congés, je donne des cours, le plus souvent au niveau mastère 2 dans des grandes écoles d'ingénieurs et dans des universités.
Et j'anime également l'aspect sécurité dans des associations comme Forum ATENA où je préside l'atelier sécurité et le Cercle d'Intelligence Economique du Medef Ile-de-France où je coordonne l'activité sécurité à travers les "Lundi de l'IE". Je suis également membre de l'ARCSI (Association des Réservistes du Chiffre et de la Sécurité de l'Information), je suis dans le groupe sécurité des SI de l'AFNOR et au Club R2GS qui œuvre sur le SIEM (gestion des incidents, des non-conformités et des vulnérabilités).
Pourquoi êtes-vous devenu membre du Forum ATENA ?
Cela est très lié à l'histoire de cette association. Il y a une dizaine d'année, mon manager chez EADS Telecom, Jean-Denis Garo, m'avait demandé de le suivre dans une association "Tenor" pour y créer un pôle sécurité de l'Information. Mais les statuts de Ténor, association tournée vers les entreprises de télécommunications ne permettaient pas, par exemple, d'accueillir des particuliers.
Alors, il y a 7 ans, quelques personnes de Ténor ont décidé, autour de Philippe Recouppé, de créer une nouvelle association qui serait un carrefour à la convergence du numérique, des entreprises et de l'enseignement supérieur, vaste et ambitieux programme ! J'en étais avec une dizaine de personnes, et nous avons donné à cette nouvelle association le nom d'un projet, mené au M.I.T à Boston, le projet Athéna, qui avait changé la conception même du travail collaboratif, à l'aide, à l'époque de stations de travail Unix. Nous avons ajouté le mot Forum devant et supprimé le "H" au milieu, pour faire original, et tout naturellement, j'ai créé dans Forum ATENA l'atelier sécurité que je préside depuis la création de l'association, dans laquelle je suis aussi au Conseil d'Administration.
Voilà pour moi, mais pour certains lecteurs qui liront ces lignes, je retourne la question "Pourquoi n'êtes-vous pas encore membres de Forum Atena ?", on y rencontre des gens formidables et menons ensemble et dans la bonne humeur des activités très intéressantes, pour vous, pour votre visibilité et éventuellement pour celle de l'organisation dans laquelle vous travaillez : participation active à des évènements, écriture de livres collectifs…
Quels sont les enjeux du moment dans votre secteur / activité ?
Les enjeux de la sécurité de l'Information ?? Continuer à profiter de la vie, malgré les menaces qui pèsent sur les infrastructures sensibles, transports, énergie, santé, télécoms… Accéder à l'information utile, authentique et intègre rapidement, garder la confidentialité de cette information si nécessaire, garder la confiance en l'information… Bon, sans vouloir faire de la surenchère, je dirai pour résumer : "continuer à exister dans un monde acceptable".
Dans l'atelier sécurité de Forum ATENA, nous avons relevé le challenge de "faire connaître" ce vaste domaine de la sécurité, pour que le monde où nous vivons soit plus sûr, malgré tout ce qui se passe autour de nous, que ce soit déjà connu ou pas encore.
4, 5 & 6 juin
CNIT de Paris la Défense
SG Paris 2013 – l'événement Smart Grids
Lundi 3 juin
Ubifrance
Petit déjeuner – Le Marché des TIC au Cameroun et au Gabon
Inscription obligatoire
Vendredi 14 juin
Ubifrance
Petit déjeuner – Le Marché des télécoms et nouveaux média en Allemagne
Inscription obligatoire
Jeudi 27 juin
Besançon "Micropolis"
Journée CREDO – Le déploiement du très haut débit sur les territoires
2 au 4 octobre
Abidjan
Rencontres d’Affaires dans le secteur des applications mobiles et des services télécoms
Jeudi 21 novembre
Alençon
6ème Forum international de la dématérialisation