Forum ATENA grandit !
Membres de Forum ATENA, mais aussi tous ceux qui nous suivent et nous soutiennent, tous ceux qui participent aux activités de Forum ATENA, la nouvelle est importante : moins de trois ans après sa création, Forum ATENA passe à la vitesse supérieure, et sera désormais accompagnée dans son développement par Danièle Anclin, notre Déléguée Générale.
Open innovation…Open source…
La similitude des termes semble naturellement rapprocher les deux concepts. Au point que les confusions s’installent souvent. Pratiquer « l’innovation ouverte » ne veut pas dire « ouvrir » les résultats de sa recherche et développement ! Cela veut dire ouvrir son processus d’innovation lui-même. La nuance peut paraître spécieuse, elle est loin de l’être.
L’idée centrale d’une démarche « d’innovation ouverte » consiste à rendre poreuses les frontières de son organisation (entreprise, laboratoire) pour laisser l’innovation circuler plus librement entre les acteurs du monde extérieur et sa propre structure. Le premier réflexe consiste donc à aller chercher à l’extérieur les innovations qui pourraient être utiles à son activité. Mais inversement, la logique ouverte encourage à transférer vers des tiers les innovations qui ne trouvent pas d’application dans son propre business. Cette conception de l’innovation nécessite de bien maîtriser à la fois sa propre activité, pour identifier les manques mais aussi les zones sans « valeur ajoutée », et le monde extérieur, pour s’ouvrir aux champs de recherche du reste de l’écosystème. Dans l’industrie, cette démarche d’innovation ouverte s’applique largement à des domaines où la propriété intellectuelle est utilisée dans toute son ampleur. Des intermédiaires se mettent en place pour organiser les flux d’innovation, fréquemment sur la base de contrats de licence sur des inventions brevetées. Il s’agit bien d’innovation ouverte ; on reste pourtant loin de l’open-source, du libre, sans même parler de copyleft !
Inversement, nous voyons apparaître des « éditeurs open-source » qui créent, diffusent, animent des projets open-source comme s’il s’agissait de projets propriétaires, avec la seule différence d’une diffusion du code sous licence libre. Le processus de développement reste internalisé, centralisé voire opaque, les contributions extérieures ne sont pas encouragées. Les licences préférées pour ces scenarios sont… à copyleft fort (GPL, AGPL), car elles tiennent à l’écart d’éventuels concurrents, réels ou imaginaires, qui pourraient fomenter une réutilisation hostile du code. Le bilan est paradoxal : les licences les plus extrémistes au regard de la « liberté » du code sont instrumentalisés par certains acteurs de l’open-source les moins ouverts dans leur démarche d’innovation.
Cette mise au point faite, force est de constater que si open-source et innovation ouverte ne se superposent pas, le logiciel libre/open-source est cependant une courroie de transmission fondamentale dans les démarches d’innovation ouvertes de la filière logiciel. Lorsqu’ils sont suffisamment collaboratifs, ouverts dans leur organisation, et assortis d’un schéma de licence adapté, les projets open-source deviennent de véritables intermédiaires d’innovation. Les uns contribuent au développement et alimentent les bases de code avec leur production, les autres viennent y piocher les briques qui les intéressent.
Le Libre : un forme d’innovation ouverte spécifique au logiciel
Une objection morale est fréquente : il serait choquant que certains profitent gratuitement du travail d’autrui. Pourtant, pour fréquente qu’elle soit, cette critique n’en reste pas moins infondée. Car le logiciel a une propriété assez unique, qui ne se retrouve pas nécessairement dans les autres industries : c’est un « bien non rival ». Dans la mesure où les participants aux projets open-source contribuent volontairement et en phase avec leur stratégie d’entreprise, la présence de passagers clandestins, qui ne font que consommer sans contribuer, n’enlève en réalité rien aux autres participants. Mieux, elle contribue à l’adoption de la technologie, elle permet à l’écosystème de se développer et finalement, plus les passagers clandestins sont nombreux, plus il est probable que certains deviennent actifs et contribuent au développement lorsque leur intervention sera utile.
Le logiciel possède encore une autre propriété : il est à la fois schéma et outil. Il n’y a pas de meilleure description d’un logiciel que son propre code. Pour faire une analogie imaginaire avec le monde industriel, le logiciel serait l’équivalent d’un brevet qu’il suffirait d’introduire dans une machine magique (un ordinateur) pour produire instantanément, et en série, l’invention décrite. Dès lors, pourquoi s’ingénier à organiser des contrats de licence sur des brevets logiciel plutôt que simplement partager… le code ? D’autant que sa duplication et son envoi d’un bout à l’autre de la planète sont quasiment instantanés et gratuits.
Les projets open-source sont donc des intermédiaires d’innovation ouverte. Parce que le logiciel est un bien immatériel, non rival, et constitue sa propre description, ces intermédiaires d’innovation ne travaillent pas sur des titres de propriété intellectuelle monnayés, mais sur des logiciels, gratuits de surcroît. Tout cela est économiquement cohérent. La preuve : cela fonctionne depuis trente ans. L’innovation ouverte, le monde du Libre la pratique depuis toujours en Monsieur Jourdain du logiciel. Ce qui ne veut pas dire qu’il suffise d’apposer une licence open-source sur son code pour pratiquer « l’open innovation ».
Une chose est sûre malgré tout : même les parangons du logiciel propriétaire s’ouvrent aujourd’hui à l’open-source, ne serait-ce qu’en passagers clandestins, ce qui, finalement est un premier pas vers une démarche d’innovation ouverte !
Francois Letellier
Open innovation and open-source software
flet.fr
Libre et Gratuit: le logiciel libre et l’argent
Article publié le 8 novembre 2010 sur zdnet.fr
Tribune – Patrice Bertrand, Directeur Général de l’intégrateur Smile, éclaire le contresens, souvent à l’oeuvre, entre logiciel libre et logiciel gratuit. L’occasion de revisiter les modèles économiques qui régissent l’activité du secteur de l’Open Source.
Dès l’origine, les défenseurs du logiciel libre ont lutté contre l’association entre libre et gratuit. Elle venait en partie du double sens du mot free en anglais, et l’on a trouvé cette formule bien connue pour y répondre: « free as in free speech, not as in free beer », pour dire que le free de free software parlait de liberté, non de gratuité.
Mais si libre et gratuit se trouvaient ainsi associés, ce n’était pas qu’une affaire de mots. Revenons sur la relation complexe entre libre et gratuit, entre le Logiciel Libre et l’argent, free software not freeware. Bien sûr, il faut commencer par rappeler que la gratuité ne fait pas un Logiciel Libre. Il existe de nombreux logiciels gratuits, dits freeware ou shareware, qui en général ne sont pas des Logiciels Libres. Existe-t-il à l’inverse des Logiciels Libres qui ne sont pas gratuits ? Nous essayerons d’y répondre plus loin.
Ce qui définit un Logiciel Libre, comme on le sait, c’est la liberté de l’utiliser, de l’étudier, de l’améliorer et de le redistribuer, sans restriction. On peut se référer également aux 10 conditions requises par l’Open Source Initiative pour qu’une licence puisse se dire « open source ». Mais que l’on prenne l’une ou l’autre de ces définitions, on parle à peu près de la même chose.
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Open Innovation et Open Source : même combat !
Le 25 novembre – 18 à 20h – Forum ATENA organise à l’ISEP, 1er étage – 28 rue Notre Dame des Champs – 75006 Paris
Une conférence-débat sur le monde du libre, définition et contribution concrète dans les TIC :
– François Letellier répondra à la question :"Si on ne paie pas un logiciel, alors qui finance son développement ?" et développera cet argumentaire, décrira ce qu’est vraiment l’Open Innovation et ses promesses. Il lèvera l’incompréhension qui persiste trop souvent sur les fondements économiques du Libre, préjudiciable à nombre d’entreprises, car elle les cantonne dans un schéma d’innovation vieillissant
– Jean-Denis Garo décrira le flirt de Aastra depuis 2007 avec Asterisk. À l’époque (http://pro.01net.com/editorial/360726/aastra-matra-saffiche-avec-le-proj…), il nous disait que son entreprise était "un peu" attirée par le logiciel libre. Le "un peu" est-il devenu "beaucoup" ?
– Philippe Recouppé interviendra sur le sujet des interconnexions SS7 avec France Telecom qu’il a pu accompagner chez deux opérateurs VoIP à partir de plateforme libre, et des facilités de développements de nouveaux services à partir de ces logiciels libres, et de projets qu’il accompagne sur le développement de solutions CoIP sur réseau privatif à très haut niveau de disponibilité ainsi que des architectures pures softswitch logiciel libre.
– Benoit Vallet expliquera comment il a développer les outils du NOC d’un opérateur télécom à partir de solution libre, et avec quelle satisfaction. Il reviendra également sur l’utilisation de solution libre dans l’infrastructure du réseau.
Ensemble, ils répondront à la question : quelles réelles innovations, éventuelle réduction de coût et enrichissement des services cela a apporté en interne et aux clients ?
Ces interventions seront suivies d’un débat ouvert ou ils répondront à vos questions.
Forum ATENA : Partenaire d’IP Convergence
Forum ATENA était également partenaire des trophées de l’Innovation. Au delà du travail de sélection des nominés, parmi lesquels on pouvait trouver deux membres éminent de notre association, Orange et Acropolis, Philippe Recouppé, Président du Forum ATENA a eu le plaisir de remettre à la société Quescom le trophée de la « Meilleure offre de convergence Fixe/Mobile » pour le One Number. La solution One Number permet notamment d’intégrer les flottes de téléphones mobiles au système de téléphonie des entreprises par le biais de la ToIP.
Philippe Recouppé – … et les 4 autres !
IP Convergence : Communications Unifiées
Communications Unifiées dans les entreprises – une rubrique de l’atelier ToIP
Lors du salon IP Convergence d’octobre dernier, Forum Atena a été sollicité pour participer à la table ronde « Solutions de communications unifiées : qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ? »
Axians, Microsoft et Orange complétaient le panel de cette table ronde. Même si chacun de ces acteurs a son propre point de vue, les avis étaient globalement convergents.
Il est clair qu’après une phase technologique avec le passage de la technologie TDM à la technologie de voix sur IP, nous entrons dans une phase centrée sur les usages : de nombreux nouveaux services sont disponibles, sous des formes diverses – nous n’avons pas oublié le « Cloud ».
Si la démarche pour identifier les services nouveaux peut différer suivant la maturité des utilisateurs, la mise en place passe toujours par une collaboration étroite avec les utilisateurs : pilote, groupe test, « champions internes » par exemple.
Le point délicat reste bien sûr d’appréhender dès le départ l’usage et l’intérêt pour des nouveaux services qui ne sont pas connus.
Ceci me conforte dans la certitude que demain, nous ne communiquerons plus comme aujourd’hui mais la façon de communiquer ne se dévoilera que progressivement.
Jacques Heitzmann
Président de l’atelier ToIP
IP-Convergence, la table ronde : Risques de dépression et d’orages dans le nuage – la sécurité en question
Une des tables rondes "sécurité" du salon IP-Convergence, le 21 octobre 2010 portait sur un sujet très discuté aujourd’hui : la sécurité de l’information mise dans le Cloud Computing.
Autour de Florence PUYBAREAU, Journaliste et animatrice de cette table ronde – Philippe CONCHONNET, Business Developer Sécurité, ORANGE BUSINESS SERVICES – Didier KRAJNC, Directeur Général, IDC France – Gérard PELIKS, Président de l’Atelier Sécurité FORUM ATENA, Security Expert chez CASSIDIAN – Guy PUJOLLE, Chercheur enseignant, Fondateur et Directeur de la Technologie, UCOPIA et Mauro ISRAEL, Directeur Sécurité Informatique, MOBILGOV ont donné leur vision sur la sécurité sur le Cloud, qui, comme chacun l’a reconnu, reste aujourd’hui le principal frein à l’adoption de ces technologies dans un marché du Cloud en croissance telle que, loin d’être un épiphénomène, il constitue une rupture dans la manière de gérer son information et son système d’information.
Le Cloud peut se décliner en trois modèles : SaaS – PaaS et IaaS et quatre architectures Clouds : privés – publics – mutualisés et hybrides, ce qui constitue douze possibilités qui rendent difficile toute considération généraliste concernant la sécurité du Cloud, chacune de ces possibilités devant être étudiée au cas par cas. C’est ce qu’on fait des études récentes de l’ENISA (agence de sécurité européenne) et du CSA (Cloud Computing Alliance). D’après ces études, les grands comptes sont intéressés dès aujourd’hui par des Clouds privés. A l’autre bout du spectre, les TPE et les PME sont intéressées par le Cloud public en mode SaaS.
Des outils et bonnes pratiques existent pour faire du Cloud un espace présentant une sécurité acceptable. Donnons ces deux conseils de bon sens :
Avant de sauter dans le nuage, mieux vaut prévoir un parachute;
Avant d’affronter une dépression, mieux vaut blinder son contrat de services !
Gérard Peliks
Président de l’atelier sécurité
gerard.peliks (at) cassidian.com
Les suites de la journée Objets communicants et santé, handicap
Avec 200 personnes présentes au total, 25 orateurs et une quinzaine de stands de démonstrations, ce rendez-vous a souligné la prescience d’un déblocage technologique dans les prochaines années. Les TIC et le corps se découvrent des thèmes de collaboration forts, à court ou moyen terme, qui nécessiteront de bâtir des passerelles entre l’informatique, les systèmes embarqués, les réseaux et la médecine.
L’atelier essaiera d’être le point de convergence de ces disciplines et un lieu de naissance pour ces futurs projets, et réfléchit d’ors et déjà à rééditer cet évènement dans un an. Dans cet intervalle, l’atelier continuera ses réunions.
La prochaine, début mars, concernera OBJETS COMMUNICANTS ET TRANSPORTS, thème qui englobe les véhicules, les réseaux de transport, la relation entre ces véhicules et leur environnement. Il se tiendra à Paris.
Philippe Laurier
Président de l’atelier Objets Comuniquants
Technologies vocales et futur
On parle souvent des technologies vocales au futur, il est vrai qu’elles ont encore du mal à s’imposer dans notre quotidien, si l’on oublie les moteurs de synthèse qui annoncent les stations dans les transports en commun, et tous ces outils qui sont suffisamment invisibles pour nous rendre service sans que l’on s’en aperçoive.
D’aucuns pensent que la convergence des mobiles et de l’internet va en augmenter les usages plutôt que de faire prédominer le monde de l’écrit et du graphisme, c’est pourquoi nous vous proposons cette vidéo très old fashion de Vlingo.
Si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez ICI
Cela vous semble étonnant, vous pensez que ce n’est pas possible ? Que diriez-vous d’un concert avec une chanteuse en hologramme et en voix de synthèse. N’importe quoi … et pourtant cela a eu lieu, au Japon, il y a quelques semaines. Il est temps de découvrir Miku Hatsune … La preuve en images :
Philippe Poux
Les conséquences de la loi HADOPI pour les entreprises
Avertissement de la rédaction : Dans l’article suivant, une question d’interprétation ou de lecture de la loi HADOPI se pose sur le point qui concerne la responsabilité des entreprises. Telle que présentée dans cet article, cette interprétation peut susciter un débat contradictoire que nous vous invitons à exprimer par vos commentaires et réactions.
Parmi les abonnés à internet, dites personnes titulaires de l’accès à des services de communication au public en ligne, il y a le particulier "lambda", mais aussi l’entreprise.
Les lois HADOPI 1 et 2 ont entendu faire peu de distinctions entre ces deux types d’abonnés, or, même si les conséquences d’une suspension d’abonnement pendant un mois peuvent être très regrettables pour un particulier, elles peuvent s’avérer hautement dommageables pour la survie d’une entreprise.
La menace d’une recommandation visant à sécuriser leur accès envoyée par la HADOPI ainsi que d’une sanction pour négligence caractérisée en cas de récidive pousseront sans doute les entreprises à revoir ou à adapter très rapidement leur politique de gestion de l’internet.
De grandes entreprises du CAC 40 n’ont d’ailleurs pas attendu la loi HADOPI pour mettre en place des systèmes de filtrage efficaces visant à sécuriser l’accès à leur système d’information. Certaines ont même d’ores et déjà interdit l’utilisation du WIFI pour des questions évidentes de traçabilité.
L’une des missions de la HADOPI consiste en une labellisation des moyens de sécurisation de l’accès à internet. Même si nous sommes encore dans l’attente d’un décret par lequel les spécifications que devront remplir les dispositifs techniques propres à sécuriser l’accès à l’internet seront précisées, il va sans dire que ces dispositifs auront un coût non négligeable pour l’entreprise.
Elle devra, par ailleurs, déclarer à la CNIL l’utilisation des différents outils de sécurisation qu’elle utilise pour contrôler individuellement chacun de ses employés et informer directement ses salariés de l’existence de ces outils de sécurisation.
L’élaboration d’une charte informatique soumise, le cas échéant, aux représentants du personnel, permettant à l’entreprise d’alerter le salarié sur les conséquences des actes de téléchargements illégaux tout en l’informant des moyens mis en œuvre pour les détecter est plus que jamais d’actualité. L’actualisation des chartes existantes de façon à y mentionner les dispositions les plus sensibles de la loi HADOPI et les moyens mis en œuvre pour y faire face, l’est tout autant.
Reste à envisager brièvement l’hypothèse du salarié qui, pourtant informé, continuerait à télécharger illégalement des contenus en engageant par la même occasion la responsabilité de son entreprise.
Pour rappel, l’entreprise, qui est l’abonné, est celle qui s’expose directement aux amendes et aux suspensions de l’accès à internet prévues dans les lois HADOPI 1 et 2, mais également aux sanctions spécifiques à la contrefaçon de droit d’auteur prévues tant en matière civile qu’en matière pénale (article 335-2 du Code de la propriété intellectuelle).
L’employeur est d’ailleurs considéré responsable du fait de ses salariés en application de l’article 1384, alinéa 5 du Code civil.
Le risque pour le salarié consiste donc à minima en une sanction disciplinaire, mais il s’expose également à un licenciement pour cause réelle et sérieuse.
Même s’il conviendra pour les Directeurs des Ressources Humaines d’analyser au cas par cas chacune des situations avant d’en tirer des conclusions, il paraît difficile d’envisager qu’un salarié pris en « flagrant délit » de téléchargement illégal puisse, sur cette base, être licencié pour faute lourde.
La faute lourde est, en effet, définie très strictement par la jurisprudence comme une faute d’une exceptionnelle gravité, commise avec l’intention de nuire à l’employeur.
La faute grave, à savoir celle résultant de tout fait d’une gravité telle que l’employeur doit se séparer immédiatement du salarié pour ne pas entraver la bonne marche des activités de son entreprise, prêtera un peu plus à discussion selon le contexte, la présence ou non d’une charte électronique ou encore selon le secteur d’activité de l’entreprise.
Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que la réception par les entreprises des premières recommandations de la HADOPI génère rapidement un nouveau type de contentieux d’ordre social. A suivre…
Sadry PORLON
Docteur en droit
Avocat au Barreau de Paris
avocat (at) porlon.net
Note de la rédaction : Maitre Sadry Porlon a également enrichit l’ouvrage collectif "Mythes et légendes des TIC" par un chapitre de huit mythes sur les "mythes et légendes du droit de la communication sur l’Internet" et par un autre chapitre de sept mythes sur les "mythes et légendes des téléchargements illégaux".
GS Days : Journées Francophones de la Sécurité
« Convaincre sans contraindre »*, telle est la devise de cet événement sur la sécurité de l’information, auquel s’est associé Forum ATENA. L’objectif des GS Days, Journées francophones de la sécurité, est d’établir le dialogue entre le monde de la technique (administrateurs, experts sécurité), les RSSI, DSI et les décideurs. Ce colloque, exclusivement en français, proposera, dans un même espace, plusieurs cycles de conférences et de démonstrations d’attaque informatique, sous un angle technique, organisationnel et juridique.
* citation de Jean-Marc Laloy, ARCSI
La 2ème édition des GS Days, qui se tiendra le 30 novembre 2010 à l’Espace Saint-Martin – Paris 3ème, s’articulera autour d’un thème prépondérant : la fusion des mondes professionnels et personnels, mais aussi physiques et numériques. Le programme est en ligne sur le site des GS Days à l’adresse suivante : www.gsdays.fr/Programme-previsionnel-des-GS-Days.html
Les « GS Days, Les Journées Francophones de la Sécurité » ont pour objectif d’informer et de démontrer à la communauté SSI – la réalité des menaces actuelles, leur simplicité de mise en œuvre et leurs impacts sur la SI. Ce Colloque souhaite également se tourner vers l’avenir en faisant la démonstration de nouveaux « Proof of Concept » qui pourraient menacer les SI.
Les membres de Forum ATENA, à jour de leur cotisation, bénéficient d’un prix promotionnel fixé à 100 €HT au lieu de 130 €HT (cette inscription est imputable sur le budget formation professionnelle).
Pour s’inscrire : www.gsdays.fr/-Inscription-.html Code Promotionnel gsdays3011
Très Haut Débit en France : le point à fin 2010
L’IREST vous propose une réunion-débat sur le Très Haut Débit qui se tiendra le 9 décembre 2010 de 18:00 à 20:00 dans les locaux de Telecom ParisTech (46, rue Barrault – 75013 Paris).
Début 2008, l’Irest a organisé une table ronde sur le FTTH. Depuis le Très Haut Débit fixe et mobile est devenu un besoin reconnu pour le développement de notre pays au travers de l’économie numérique. La France y consacre un effort important impulsé au plus haut niveau de l’Etat. En Australie, le numérique est l’enjeu d’un débat politique national très vigoureux!
Ceux qui ont goûté au Haut Débit en veulent toujours plus…. Des services fantastiques à des prix imbattables : vidéo à la demande, diffusion sur plusieurs postes en simultané, téléchargement de jeux et de contenus de grande taille, applications Web 2.0, TV 3D … services qui ne sont pas assez disponibles aujourd’hui.
Le monde politique s’intéresse de plus en plus au très haut débit : pour favoriser un libre accès aux services, pour aménager le territoire, pour équiper les établissements d’enseignement et autres établissements publics.
Faut-il remplacer la boucle cuivre téléphonique par une nouvelle boucle optique ? Quel calendrier ? Est-ce le bon moment ? Quels rôles pour le Fonds Numérique d’Aménagement du Territoire, le Fonds pour la Société Numérique et le Grand Emprunt ? Est-ce que les services permettant de rentabiliser ces lourds investissements existent ? Pourquoi de nouvelles taxes ? Ne convient-il pas d’utiliser des solutions de transition ? Un projet national ou des projets locaux ?…
Animée par Richard Toper, Membre du Conseil de l’IREST, Président de Setics, cabinet de conseil en infrastructures numériques, la table ronde réunira :
- Gabrielle Gauthey, Présidente d’Alliance-Tics et Vice-présidente Exécutive en charge des affaires publiques et gouvernementales d’Alcatel-Lucent
- Benoit Loutrel, Directeur du Programme "Economie numérique», Commissariat Général à l’Investissement
- Joël Mau, Directeur Haut Débit, Très Haut Débit et Relations avec les Collectivités Territoriales, ARCEP
- Hervé Maurey, Sénateur de l’Eure, chargé d’une mission temporaire auprès de la Secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique et du Ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire
- Roland Montagne, Directeur de la Business Unit Telecom, IDATE
- Deux représentants d’opérateurs télécoms
Entrée gratuite sur inscription obligatoire : conference@irest.org
Bienvenue sur CommunicAsia 2011
La 22ème édition de CommunicAsia, le salon leader en Asie des technologies de l’information et de la communication se tiendra du 21 au 24 juin 2011 au Marina Bay Sands de Singapour. L’édition 2010 a rassemblé 1300 exposants de 52 pays, 24 pavillons nationaux et 26 000 visiteurs professionnels faisant de CommunicAsia une des plateformes phare de l’industrie. Au programme: 4 jours d’exposition, de conférences et de workshops sur les thèmes d’actualité et les technologies de demain.
Pavillons France : 10 ans de succès…
La chambre de commerce Française à Singapour (FCCS) organise la 10ème édition des pavillons France à CommunicAsia et BroadcastAsia 2011. Cette formule permet aux primo-exportateurs/exportateurs de bénéficier d’une offre de participation clé en mains et de services associés subventionnés par le ministère délégué au commerce extérieur.
En savoir plus :
Frédéric Kretzer
frederic.kretzer(at)promessa.com
Tél. 0134571144
www.CommunicAsia.com
L’Atelier Sécurité du Forum ATENA s’implante au Maroc
Pour la première fois hors France et avec une nouvelle ampleur internationale, l’Atelier Sécurité du Forum ATENA s’implante au Maroc. Le Maroc adopte l’émergence d’une activité nouvelle non seulement sur le plan législatif, gouvernemental, mais également sur le volet organisationnel. L’Entité marocaine de l’Atelier Sécurité du Forum ATENA veut sensibiliser les Industriels, les Administrateurs et aussi les Académiciens aux formes et contenus de la Sécurité. L’Entité aura un rôle à jouer sur l’avancement des dispositifs de la Sécurité au Maghreb et en Afrique grâce à la situation stratégique et au leadership du Maroc dans cette région.
Organisé par Alaa El Yazgui, ex étudiant de M. Gérard Peliks chez Télécom Paristech, et aujourd’hui fondateur Administrateur général du Laboratoire d’Expertise de Traque de Bugs Informatiques au Technopark de Casablanca. Alaa intervient dans des modules de Sécurité en tant que Professeur vacataire à l’Université Hassan II Ain Choq de Casablanca et à l’Université Hassan 1er à Setatt.
Alaa El Yazgui
Directeur Général de LETBI
m.elyazghi (at) gmail.com
Des nouvelles de l’atelier d’écriture
Forum ATENA n’oublie pas vos petits souliers…
Notre tout nouveau livre "Internet dans l’écosystème numérique de demain"
Les dernières contributions sont attendues sous peu pour parution en fin d’année
A lire :
Un nouveau livre blanc de Garry Goldenberg sur les réseaux radio de vidéosurveillance.
Téléchargez-le gratuitement sur notre rubrique "Livres et livres blancs"
Et toujours…
N’oubliez pas de lire et faire connaître nos "best sellers" :
– WiMAX à l’usage des communications haut débit
– La Sécurité à l’usage des Collectivités locales et territoriales
– ainsi que notre indispensable Lexique des TIC
Michèle Germain
Atelier d’écriture de Forum ATENA
Forum ATENA : partenaire du nouveau site Aastra Hub Emploi
Forum ATENA soutient l’initiative d’Aastra qui souhaite faire profiter de son réseau aux Partenaires intégrateurs et distributeurs, Grands Comptes, Sociétés de conseils et Ecoles afin de partager plus largement les offres et demandes d’emplois et de stages.
29 novembre
Paris – 7
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2èmes Assises des Technologies Numériques de Santé Salle Victor Hugo – Immeuble Jacques Chaban Delmas – Paris 7ème |
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25 novembre
Paris – 6
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Open Innovation et Open Source : même combat ! Un événement de l’atelier Logiciel Libre de Forum ATENA, à l’ISEP Paris |
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30 novembre
Espace Saint Martin
Paris – 3
|
GS Days Journées Francophones de la Sécurité |
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8 décembre
17 avenue du Maréchal Joffre
NANTERRE
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Les attaques sur les architectures informatiques sensibles SCADA Cercle d’intelligence économique du MEDEF de l’Ouest Parisien |
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