Newsletter n°27, mars 2010
Voyage d’étude : Quel avenir pour la biométrie vocale ?
ipod – iphone – ipad : La révolution en marche
L’impact de la Fibre Optique dans les PME
L’intelligence artificielle au service de la relation client
Atelier ToIP – La ToIP, entendons-nous bien !
L’Atelier Objets communicants est né
Pour un véritable enseignement de l’informatique au lycée
Le SMS vecteur de la banque mobile
Les trophées du Cloud Computing
Vinton Cerf, lors de l’événement "Quel futur pour l’Internet ?"
Hulu, Pandora, HBO GO … le web restreint
Notre bibliothèque est maintenant riche de deux ouvrages
Cercle d’Intelligence Economique du Medef Ouest parisien
EDITO
A Forum ATENA, le rythme des événements s’accélère.
Cette semaine vient de voir le lancement de la première conférence de l’atelier "Objets communicants et Intelligents", et déjà un succès sur un sujet en plein devenir. Cette conférence inaugure un cycle sur ce thème, à suivre donc dans cette news.
A la fin de ce mois, débat sur : "ipod – iphone – ipad : La révolution en marche", tout un programme, avec à la clef de belles analyses sur la stratégie des acteurs, et un beau débat, qui promet d’être bien animé, à la façon Forum ATENA ;-)
Avril verra également deux événements : L’impact de la Fibre Optique dans les PME, en partenariat avec la CCIP et le CREDO puis "L’intelligence Artificielle au service de la relation client", là aussi des idées, des technologies, des usages, et de beaux débats en perspective, sans langue de bois.
En mai, réservez dès à présent votre fin d’après-midi du 5 mai, où nous organiserons un débat sur "Les contenus et Internet, leur valorisation, les modes de distribution alternative". La conférence-débat aura lieu sur le salon CoIP qui nous accueille, et se prolongera, pour les membres de Forum ATENA, par notre assemblée générale annuelle, ouverte au public. Le programme de la conférence-débat est en cours de finalisation, surveillez notre site web pour en savoir plus.
Vous le mesurez sans doute chaque mois, notre association se développe, grâce à votre soutien, vos propositions, suggestions, encouragements, vos adhésions.
Continuons.
Bonne lecture, et à bientôt.
Philippe Recouppé
Président de Forum ATENA
Voyage d’étude : Quel avenir pour la biométrie vocale ?
De nombreux projets de biométrie vocale sont à l’étude, que ce soit pour simplifier l’expérience client ou sécuriser l’accès à la Banque Mobile et protéger ses clients.
La biométrie vocale est rapidement passée du rôle de différentiateur au rôle de nécessité, aussi la Conférence Voice Biometrics, qui se tiendra les 4 & 5 mai à New York, sera le lieu d’échange entre les décideurs et les spécialistes pour évaluer les réalités d’aujourd’hui des solutions de biométrie vocale.
Retours d’expériences sur les derniers déploiements, débats sur les opportunités en matière de relation client, de paiements mobiles, de sécurité des données et d’authentification. Organisée par Opus research, cette conférence réunit les principaux acteurs : Nuance, TradeHarbor, Voxeo, Convergys, Persay, VoiceVault.
Des visites d’entreprises concluront ces deux journées d’échange afin d’enrichir ce voyage d’étude et réflexion.
Si vous souhaitez participer, contactez-nous rapidement.
Philippe Poux
Atelier Solutions Vocales & Relation Client
ipod – iphone – ipad : La révolution en marche
25 mars, de 19 à 20h30 à Telecom Paris Tech
Enfin ! Apple a osé lancer une tablette et propose donc l’iPad, lancé en fanfare sans qu’on sache de quoi il s’agit vraiment : un gadget qui sera le cadet des soucis de la marque et qui finira au fond d’un placard (qu’on songe à l’AppleTV) ou est un des fers de lance de la firme de Cupertino pour les années à venir.
Pour comprendre l’iPad il faut connaître le format habituel des présentations de Steve Jobs qui sont des exercices très formalisés (à lire bientôt dans un livre en français, aux éditions Télémaque, traduit par François Druel). La question est donc : quel est l’ennemi ?
Au cours de sa présentation, Steve Jobs a désigné les netbooks ; mais c’est sans doute un leurre : il y a, en effet, une pépite au coeur de l’iPad : c’est iBooks. Ce n’est pas une innovation, mais la voilà la nouveauté apportée par l’iPad !
Et cette nouveauté va obliger à prendre position sur un marché en devenir : celui de la distribution des biens culturels numériques.
Au cours de cet événement, François Druel reviendra sur l’aventure d’Apple dans le temps, depuis le lancement de l’ipod, ainsi que sur les techniques employées par Steve Jobs, surnommé le "magicien". En résumé, il vous révélera les secrets du succès d’Apple et cherchera à répondre à cette question : comment Apple s’y prend-elle pour générer de la valeur depuis plus de 25 ans ?
A propos de l’intervenant : François Druel, www.francoisdruel.fr est docteur en ingénierie de l’innovation et consultant. Il a commencé son parcours professionnel comme adjoint de JM Billaut à l’Atelier de la Compagnie Bancaire, avant d’être co-fondateur de Business Village tout en étant secrétaire général de l’AFA. Il rejoint ensuite Wanadoo Portails, en charge de la stratégie e-commerce. Puis, il dirige l’extranet des clients grands comptes pour le compte d’Orange Business Services.
Didier Tranchier
Atelier Innovation
L’impact de la Fibre Optique dans les PME
Mercredi 7 avril 2010 – 14h – Chambre de commerce et d’industrie de Paris
L’inscription est gratuite mais obligatoire
Le scénario est, en effet, déjà écrit : le triplement des connexions Internet et des flux e-mails en trois ans, l’utilisation accrue des outils de communication collaborative à distance (visioconférence, téléprésence), l’externalisation des applications (SaaS), la numérisation et le partage des données et supports de communication , ToIP, VoIP… Autant d’outils de management incontournables qui nécessitent une capacité en bande passante 2 à 3 fois supérieure à celle disponible aujourd’hui (20 Mbits contre 8 Mbits actuellement) une capacité que seule la fibre optique pourra fournir…
Cette manifestation sera un lieu de rencontre privilégié entre les dirigeants d’entreprises et les experts de l’Internet, de la Fibre et des nouveaux services et sera l’occasion d’informer, de débattre et de présenter les technologies, services et retours d’expérience autour de ce moyen de raccordement.
Les intervenants sont des autorités dans le thème choisi, connus pour leur capacité de communiquer leur savoir, leur expérience et leur passion : intervenants "états de l’art" qui abordent l’aspect théorique du sujet (CREDO et Jacques HEITZMANN) et intervenants "solutions" (Mitel), les sponsors (Acropolis Telecom et TrustMission), qui apportent une touche pratique et qui, finançant nos événements, leur permettent d’être gratuits pour les participants.
Au sommaire de ce séminaire : La Fibre Optique pour la PME : un retour sur l’investissement, le rôle et l’utilisation du Très Haut Débit dans le domaine des infrastructures et applications des Télécommunications et Réseaux, état de l’art de la Fibre Optique (architecture cible, modèle en couches, état de l’art des innovations), les applications pour les PME (câblage des «zones d’activité, mutualisation d’espaces et/ou de serveurs dans les centres d’hébergement), les applications SaaS et les services tiers de confiance.
L’évènement sera ponctué par une Table Ronde interactive, où les participants pourront poser des questions aux intervenants.
Tous les détails sur la page de l’événement.
Samir Koleillat
Vice-Président
L’intelligence Artificielle au service de la relation client
Venez découvrir les solutions lors d’un atelier débat, à l’ECHANGEUR, mardi 20 avril 2010, de 18h à 20h.
L’évolution des modes relationnels allant du courrier papier aux réseaux sociaux (Twitter, Facebook, …) a pour conséquence d’augmenter les flux entrants à traiter avec un spectre très large de médias utilisés.
A l’instar du monde industriel, les services peuvent désormais bénéficier des opportunités de productivité et de qualité offertes par les outils d’intelligence artificielle, sémantique, langage naturel, base de connaissance, …
Par ailleurs, selon l’étude Vision Dirigeants, Internet et la Relation Client de l’AFRC, les entreprises prévoient en priorité l’utilisation des outils de gestion des emails suivie des outils d’identification et de veille.
La maturité de ces technologies permet de répondre à de nombreux usages dont :
- Gestion des courriers et courriels
- Personnalisation des pages web et marketing véritablement one2one
- FAQ dynamique et aide à la structuration des demandes client
- Agent conversationnel intelligent
- Optimisation des formulaires et de la prise de commande
- Optimisation du temps de réaction (statistiques de pilotage, alertes, …)
- Harmonisation de la qualité de services multicanale
- Mesure de la e-réputation
- Analyse comportementale et prédictive
Avec la participation de Xavier Durand, Ellipsa, Séverine Vienney, ERDIL, Alain Kaeser, Yseop, Thomas Bugnazet, Litis et les témoignages de Maria Flament, Leroy Merlin et Fabrice Legoff, Effico.
Un débat vous permettra d’engager la discussion avec tous les acteurs et pourra se poursuivre autour d’un verre !
Inscription Gratuite mais Obligatoire
Philippe Poux
Atelier Solutions Vocales & Relation Client
Atelier ToIP – La ToIP, entendons-nous bien !
La ToIP, entendons-nous bien !
Oui, il est bien question de cela, s’entendre, se parler, communiquer. Et dans le contexte professionnel, communiquer pour produire de la valeur, pour travailler, c’est dire l’importance, l’enjeu de le faire bien. La voix ne doit pas seulement être intelligible, elle doit conserver toute sa richesse de communication, ses nuances, ses changements de ton, ses intonations, toutes les subtilités de la voix, qui nous permettent de ressentir en profondeur l’état émotionnel de notre interlocuteur, de communiquer !
L’enjeu n’est pas les économies infimes qui peuvent être réalisées sur le transport de la ToIP, l’enjeu est la qualité de l’outil de travail qu’est le téléphone.
Dans une enquête récente, les personnes interrogées répondaient à 52 % que la qualité imparfaite des services ToIP était un frein à l’équipement en ToIP.
Que faut-il donc de plus aux différents acteurs du domaine pour cesser les compressions des flux RTP (ce n’est pas la seule cause, mais c’est la principale)?
Nous le savons tous, le délai d’une communication VoIP est inévitablement plus important qu’en TDM; cela est perceptible et constitue une gêne à la qualité de la communication. N’ajoutons pas inconvénient sur inconvénient, alors qu’il existe des solutions de codage qui améliorent la qualité acoustique, permettant ainsi de compenser la perte de temps. Depuis 1996, date des premières conférences sur la VoIP en France, quelques-uns suggérent, peut être trop timidement, que cette approche qualitative doit être prise en compte par les acteurs.
Et cet avis est de plus en plus partagé, pas par tous, mais par de nombreux petits et grands, constructeurs de terminaux ToIP et opérateurs Télécoms, qui proposent des solutions en bande élargie.
Nous sommes maintenant, incontestablement, dans le moment de généralisation de la ToIP. Ce moment coïncide avec la disponibilité de bande passante, dans des proportions qui dépassent le facteur 100 par rapport à l’époque des expérimentations.
Tout est donc réuni pour généraliser une ToIP de qualité, en généralisant le codage en bande élargie.
Deux solutions émergent : G722 et G.729.1.
G722 reste la solution la plus classique, tandis que G.729.1 est compatible avec G.729.a (8kb/s), et permet de gérer dynamiquement la bande, en abaissant le débit en cas de saturation du réseau ou des accès.
Bien sûr, dans des cas spécifiques, particulièrement sur les liaisons par satellite, les technologies de compression sophistiquées s’imposent, avec détection d’activité voix. Il existe des solutions "professionnelles" pour résoudre ces problèmes spécifiques, et qui n’ont pas, aujourd’hui, à être généralisés.
Demain, quand la ToIP sera généralisée, c’est à dire au-delà de 90 % des appels, et quand l’interconnexion sera directement en IP, donc sans transcodage des MediaGateways, d’autres évolutions des codages pourront être proposées.
Philippe Recouppé
Membre de l’atelier ToIP
Cet article a été diffusé dans la chronique "Parole d’Expert" de la newsletter de Jaito.
Pour rejoindre l’atelier ToIP, inscrivez-vous sur le site de Forum Atena
L’Atelier Objets communicants est né
La séance inaugurale de l’Atelier objets communicants s’est tenue le 9 mars devant une centaine d’auditeurs. Un public majoritairement issu du monde de l’entreprise, et, pour une trentaine environ, issu de la recherche ou des études.
Quatre profils d’orateurs y étaient présents sous la présidence de François Denieul, chacun représentant une mission particulière vis-à-vis de ce secteur :
- Celui dont la tâche sera d’inventer non seulement un nouveau produit mais aussi de lui trouver ou forger un réseau de distribution : Rafi Haladjian, à l’origine notamment de Violet et du lapin Nabaztag.
- Ceux qui disposent d’un premier type de ressource (une base de clients importante mais qu’ils doivent développer en proposant de nouveaux services, à grande échelle et en condition de rentabilité suffisante) : Franck Moine de Bouygues Telecom et Anne-Marie Thiollet d’Orange.
- Celui qui dispose d’un deuxième type de ressource -des capitaux- et dont la tâche sera de trouver un porteur de projet original avec une idée novatrice, aptes à devenir un succès commercial : le capital-risqueur et l’investisseur individuel avec Jacques-Charles Flandin de XMP Business angels.
- Celui qui dispose d’une troisième forme de ressource – des technologies différenciatrices- et qui doit les faire convertir en produits, services, usages : le scientifique avec Sylvie Vignes et Michel Riguidel, de Télécom ParisTech.
A tous se pose au quotidien la même question : où, quand, combien, quoi … qu’est ce qui demain se consommera et par quel client, se vendra et par quel canal ? Y aura-t-il rentabilité, utilité ?
En réponse sont venues des pistes multiples, des visions personnelles toutes empreintes d’un double sentiment : proximité, distance. Ces sensations antinomiques expriment la perception d’opportunités de marché proches, mais dont il reste difficile de mesurer la date d’essor, la vitesse et l’ampleur de croissance ; et de nouvelles technologies en gestation mais dont il demeure difficile de mesurer si elles nous seront appropriables à deux, cinq ou dix ans. Il a été rappelé que certaines promesses technologiques, avec leurs usages associés … sont promises depuis des décennies, que tel produit innovant et original drainera à lui … plus de journalistes que de clients. Inversement, c’est sans tapage que se déploient en Chine des réseaux de capteurs pour l’agriculture et la surveillance des conditions environnementales ou météorologiques, avec ici la perspective de millions de cartes SIM. Ce qui toutefois pose la question de définir ce qu’est un « objet communicant ». Suffit-il de capter puis transmettre des données, ou de surcroît de les avoir pré-digérées, d’interagir avec d’autres appareils ou avec l’utilisateur, de s’adapter à un environnement et de dialoguer avec lui ? … Objets communicants et/ou intelligents.
Rafi Haladjian rappelait également qu’en la matière, le spectre des fonctionnalités va de l’appareil déjà communicant qui se verra adjoindre d’autres fonctions jusqu’à celui qui n’était pas encore communicant voire de l’invention ex-nihilo, et du « couteau suisse » à l’appareil mono-fonction.
Des réponses plus transversales sont venues, tant des orateurs que de la salle : oui à la réalité de besoins concrets en matière d’économie d’énergie, que des objets communicants seront aptes à prendre en charge dans les prochaines années. Oui à leur adaptabilité à des thèmes tels que le développement durable, la protection de l’environnement, la gestion des ressources rares.
Le transversal peut également prendre la forme du « ludique » : l’évolution de l’informatique n’est-elle pas animée par une tendance régulière et durable à plus de ludique, non pas seulement dans ses usages, mais dans ses interfaces avec l’usager, dans son ergonomie, et même dans son processus inventif pour mettre au point de nouveaux produits ou services avec le concours final de l’usager lui-même, voire par son pilotage.
Débat ouvert ! Qui se prolongera par de prochaines séances. Merci déjà de noter dans vos agendas les dates du 8 juin et du 19 octobre, fin d’après-midi (dates qui seront confirmées). La première sur les technologies communicantes pour la santé, la médecine, la nutrition, le monde hospitalier ; la seconde pour les handicapés, les personnes invalides, etc. Et leurs possibles transferts de technologie vers d’autres secteurs.
Philippe Laurier
Président de l’atelier Objets Communicants
Pour un véritable enseignement de l’informatique au lycée
Paradoxalement, il n’existe pas, en France, d’enseignement de l’informatique en tant que discipline scientifique dans l’enseignement secondaire, pourtant creuset de la culture générale commune. Un tel enseignement ne saurait être confondu avec l’acquisition d’habiletés d’usage. Le 15 février dernier, la mission parlementaire de Jean-Michel Fourgous, député des Yvelines, a remis au Ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel son rapport sur la modernisation de l’école par le numérique, Réussir l’école numérique. Ce texte, dense et documenté, établit l’inadaptation du B2i (brevet informatique et internet) aux enjeux de culture générale scientifique et informatique.
Le 19 novembre 2009, Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, annonçait, dans sa réforme du lycée, l’introduction d’une option « Informatique et sciences du numérique » en classe terminale scientifique pour 2012. Le même jour, Gérard Berry inaugurait la chaire « Informatique et sciences numériques » au Collège de France. Cette date marque donc simultanément une avancée symbolique dans l’enseignement national et la reconnaissance par la plus haute instance académique des sciences du numérique nées au XXe siècle.
La Société française de l’Internet soutient l’action des associations spécialisées, telles que l’EPI et le groupe ITIC de l’ASTI. Depuis plus de dix ans, elles ont attiré notre attention sur le fossé qui se creusait en France entre d’un côté les savoirs fondamentaux qui constituent la culture générale contemporaine et de l’autre les standards éducatifs véhiculés par notre école.
Dans plusieurs pays, les bases de l’informatique en tant que discipline ont été intégrées dans l’enseignement général. Des expériences pédagogiques démontrent qu’une bonne partie de cet enseignement peut même être dispensé de façon précoce et ludique, y compris sans ordinateur.
La civilisation numérique qui se dessine sous nos yeux doit offrir ces savoirs fondamentaux à tous les citoyens, dès le plus jeune âge, celui des consoles de jeux que manipulent déjà nos enfants.
L’enjeu est d’éviter que ne continue de se creuser un fossé cognitif entre population malléable et individus conscients des mécanismes sous-jacents.
Des pans entiers du droit sont revisités sous les pressions conjuguées de la mondialisation des échanges et de leur numérisation. Permettre à tous de comprendre les débats parlementaires et les politiques publiques et de participer à la définition des nouvelles règles sociétales constitue un enjeu de citoyenneté majeur.
Une société démocratique et ouverte ne peut restreindre l’accès aux connaissances sensibles à une minorité privilégiée. L’informatique prend une place croissante dans les processus de connaissance de toutes les autres disciplines. Elle joue un rôle majeur dans le développement économique. Son apprentissage pour tous est souhaitable afin de susciter des vocations spécialisées, d’équiper les autres professions de modes de raisonnement nouveaux et de permettre à la France de conserver une place légitime dans le concert de l’économie globale.
L’Université française dispose des compétences nécessaires pour former des enseignants du secondaire à l’enseignement de la science informatique en volume suffisant pour introduire, par exemple, un enseignement exploratoire en classe de seconde, dès la rentrée 2010. Le volet numérique du grand emprunt présente en outre une opportunité unique de financer un plan de formation ambitieux, à la dimension des enjeux, et de doter notre pays des cadres pédagogiques adaptés.
Dominique Lacroix
Société Française de l’Internet
Le SMS vecteur de la banque mobile
Une étude de Lightspeed Research au sujet de l’adoption des services bancaires mobiles au Royaume-Uni, en France et en Allemagne pour le compte de la MMA ( Mobile Marketing Association ) souligne la croissance des usages de banque mobile et le succès du SMS comme vecteur des services bancaires.
14% des utilisateurs britanniques interrogés et 9% des utilisateurs français et allemands ont déjà eu recours à la banque mobile et le rapport suggère que, d’après les intentions exprimées, ces pourcentages pourraient augmenter de 3 à 11 points sur les 12 prochains mois, les utilisateurs anglais étant les plus intéressés.
Le meilleur vecteur pour la fourniture et l’information relative aux services bancaires mobiles est, comme dans d’autres secteurs ( notamment la publicité mobile ), le SMS, suivi du Web Mobile. Conséquence de la présence croissante des smartphones, entre 1 et 3% des utilisateurs ont déjà téléchargé des applications de banque mobile sur des portails de téléchargement.
Ce pourcentage devrait doubler d’ici un an sur les marchés britannique et français. Le rapport souligne que la principale utilisation reste la consultation des comptes bancaires mais qu’il existe aussi un fort intérêt pour le paiement mobile et les dépôts. Les 18-34 ans sont les plus intéressés par les services bancaires mobiles, mais les Français sont très à cheval sur la sécurité alors que c’est beaucoup moins le cas dans les deux autres pays.
Tout en reconnaissant que la banque mobile n’est pas encore un secteur très important, le rapport indique que les signes annonciateurs d’une adoption en masse sont déjà là et que les institutions bancaires ainsi que les opérateurs ont une belle opportunité à saisir, avec notamment une migration possible des usages de la simple consultation de compte à des opérations de transaction directement depuis le mobile.
Source : Generation-NT
Philippe Lerouge
Président de l’atelier Paiement Mobile
Les trophées du Cloud Computing
Chaque entreprise sélectionnée se verra offrir une interview vidéo de quelques minutes lui permettant de présenter sa solution. Toutes ces interviews passeront en boucle pendant les Etats Généraux du SaaS et du Cloud Computing du 21 avril 2010. Les visiteurs des Etats Généraux seront invités à voter pour la meilleure solution qui recevra le trophée. Les inscrits aux Etats Généraux auront eu la possibilité de voter par Internet dans les 15 jours précédents la manifestation, en utilisant l’outil de vote en ligne de la société STS Group.
Pour concourir, contactez EuroCloud France.
Vinton Cerf, lors de l’événement "Quel futur pour l’Internet ?"
Nombreux parmi vous ont saisi l’opportunité, le 21 janvier, au Toit de la Grande Arche Paris – La Défense ou depuis un des nombreux autres lieux en France, de connaître comment les grands gouroux entrevoient le futur de l’Internet. Ils ont également eu l’opportunité de leur poser des questions. Ce grand événement organisé par l’atelier sécurité de Forum ATENA a réuni plus de 1200 participants.
Gérard Peliks
Président de l’atelier sécurité
Louis Pouzin accueille Vinton Cerf et évoque leurs travaux communs qui ont aboutit à la création de cette "chose catastrophique" :-) que l’Internet est devenu. Vinton félicite Louis Pouzin pour ses contributions dès les débuts de l’Internet, et en particulier sur la commutation de paquets et les datagrammes. Il souligne que de nombreux Français sont intervenus dans le développement et l’évolution des technologies de l’Internet et cite en particulier Rémi Després, Gérard Deloche et Michel Elie (*) à l’UCLA, Christian Huitema à l’IETF, Gérard Le Lann (**) qui était, avec Vinton Cerf, à l’université de Stanford pour développer les protocoles TCP/IP, Hubert Zimmermann et Louis Pouzin pour leurs travaux dans le cadre des projets Cyclades et Cigale, mais aussi dans l’approche des systèmes ouverts interconnectés.
Vinton Cerf estime le nombre d’utilisateurs actuels de l’Internet à 1,7 milliards, ajoutés aux 4 milliards de mobiles en activité dont 20% ont des possibilités d’utiliser l’Internet et la moitié d’entre eux l’utilise. Ce qui fait un total estimé de 2,1 milliards d’utilisateurs en ligne aujourd’hui, soit 30% de la population mondiale. La marge de progression potentielle est donc énorme.
Point important, avec l’IPv4, seul 10% de l’espace d’adressage initial reste disponible. Donc pour rendre accessible l’Internet à 100% ou même à 75% de la population mondiale, le nombre d’adresses encore attribuables en IPv4 est nettement insuffisant et sera d’ailleurs épuisé l’année prochaine. Du coup l’IPv6 qui utilise un nouvel espace d’adressage de 128 bits alors que l’IPv4 ne dispose que d’un espace d’adressage de 32 bits, prend toute son importance pour assumer le long terme de l’Internet.
Deuxième point important l’introduction de l’internationalisation des noms de domaines, avec la prise en compte, entre autres, des caractères cyrilliques, chinois et coréens. Pour cela, l’encodage UNICODE, demandé depuis 2003, qui est une des réclamations essentielles dans l’évolution des protocoles de l’Internet, devrait être incorporé dès 2010.
Il y a la question extrêmement importante du "sans fil", pour les mobiles mais aussi pour les postes fixes avec l’utilisation du Wi-Fi et du WiMAX. Des réseaux "large bande" dédiés peuvent être attribués à l’Internet filaire puis être dirigés ensuite vers le sans fil.
La localisation, par exemple avec le GPS, ou les ondes radio par triangularisation via des stations terrestres, permet de déterminer où nous sommes par rapport aux stations de base qui recevront les informations des mobiles, et l’information échangée pourra donc être "orientée d’après le lieu". C’est important car par exemple si on cherche le restaurant le plus proche, il est utile qu’on puisse être localisé.
De nouveaux périphériques ont ou auront des capacités internet, comme au bureau les Fax et les imprimantes, et au domicile les machines à laver et les réfrigérateurs.
La génération et la distribution de l’énergie électrique pourront être gérées par la demande. Aux USA, sont développés des projets très populaires, nommés "smart grids" qui sauront, à quel moment, quel élément matériel aura besoin d’électricité, et à quel moment il en aura moins besoin, rendant ainsi la fourniture d’électricité plus intelligente. Ceci permettra de répondre aux pics de demande d’alimentation.
Cette décade connaîtra l’Internet des objets qui s’oppose à l’Internet des personnes et à l’Internet des calculateurs. Nous sommes certains que de plus en plus nombreux seront les objets présents sur l’Internet mais la commutation de paquets possède des propriétés miraculeuses, et peut transporter n’importe quel objet numérique. En conséquence, pour l’environnement de l’Internet, tous les médias d’hier comme la télévision, la radio, la téléphonie convergeront dans un environnement internet, se découvriront les uns, les autres dans un cadre domestique et impliqueront une baisse du coût de la distribution du numérique.
Google met en œuvre de très gros centres de calcul, répartis autour du monde, et utilise le devenu très populaire "Cloud Computing". Cette expression est difficile à traduire en langue française car il peut faire supposer qu’on a l’esprit dans les nuages, mais en Anglais, il signifie que la puissance de calcul et les services peuvent se situer n’importe où, quelque part sur l’Internet. Des questions posées par le "Cloud Computing" sont encore sans réponse. Par exemple le problème des "connexions" entre "Clouds" fait l’objet de travaux de recherche.
Face à l’Internet, au sommet de la liste de Vint se trouve la sécurité. L’Internet est moins sécurisé aujourd’hui qu’il devrait l’être et pas assez facile à utiliser. L’IPv6 et son adressage étendu ne sont qu’une partie du problème posé par l’expansion de l’Internet. Un autre problème, qui le turlupine est l’authenticité qui inclut l’identité et l’intégrité. On souhaite avoir une connaissance de ceux avec qui on correspond et savoir quelles applications on utilise.
On veut s’assurer également de la persistance du contenu d’origine. Google indexe l’Internet mais ne maintient pas l’historique de ce qu’il a indexé. Des technologies permettront peut-être de la faire à l’avenir, comme la WayBack machine. Or les objets numériques subissent des changements. Il faudrait pouvoir vérifier que les objets numériques qu’on utilise sont bien les objets originaux, et non pas des versions modifiées/falsifiées. Ces questions ont été examinées par Bob Kahn, et Vinton Cerf pense que Bob Kahn en parlera. Il faudrait de plus capturer des objets numériques et les maintenir en l’état pour avoir des références sur leur historique, durant une période qui peut être longue. De plus en plus d’objets numériques sont produits : tableurs, traitements de texte, objets complexes comme vidéos et jeux numériques. Si nous ne conservons pas les utilitaires capables de les traiter, ces objets numériques seront devenus inutiles. Comment maintenir la possibilité de comprendre la signification de ces objet durant une période de temps qui doit pouvoir être longue (des centaines d’années) ?
Il y a le problème juridique posé par la transnationalité de l’Internet et par les fraudes, attaques, virus, etc. "Qui est en charge de quoi" est un problème car l’Internet ne connaît pas les frontières. Pour le e-Commerce le problème juridique est posé pour la reconnaissance de la signature électronique par un système international qui soutiendrait le commerce électronique.
Des collègues de Vint, à la NASA, à l’ESA et dans d’autres agences spatiales dans le monde travaillent sur une extension de l’Internet pour le système solaire car le protocole TCP/IP atteint ses limites pour couvrir les très grandes distances que l’on rencontre dans l’exploration spatiale. Ainsi, pour "tenir" les délais de 40 minutes d’aler-retour Terre-Mars, il est prévu de recourir aux "Delay Tolerant Networks" (réseaux qui tolèrent les grands délais et leurs grandes fluctuations).
/(*) Michel Elie assistait à notre événement depuis Polytech’ Montpellier/
/(**) Gérard Le Lann était avec nous au Toit de la Grande Arche/
Hulu, Pandora, HBO GO … le web restreint
Le 18 février, la chaîne de télévision payante américaine HBO – filiale du groupe Time Warner – a lancé un site en ligne de vidéo à la demande (VOD) en streaming baptisé HBO GO. Le service, gratuit pour les abonnés de la chaîne et ceux de l’opérateur Verizon, propose des films et des séries.
En clair. « Nous sommes désolés, mais vous ne pouvez accéder à ce site. HBG GO est accessible uniquement au sein des États-Unis », précise aux internautes du reste du monde le site de VOD de la chaîne payante du groupe américain Time Warner. Car, à l’instar de Hulu, un autre site de vidéo et de catch up TV américain, il s’agit d’un nouveau site qui met des frontières virtuelles à l’Internet. Pourtant le réseau des réseaux en est dépourvu. La raison de ce blocage géographique du Web réside dans les droits d’auteur et les restrictions de licences conclus localement avec les ayants droit.
Le site américain Pandora d’écoute de radio et de musique en ligne illustre lui aussi ce saucissonnage du Net. « Nous sommes profondément désolés de vous dire que, pour des restrictions de licences, nous ne pouvons plus donner accès à Pandora aux auditeurs situés en dehors des États-Unis. (…) Il n’y a pas d’alternative », explique son fondateur Tim Westergren. Comme Hulu, Pandora promet de résoudre le problème rapidement avec les industries culturelles pour « avoir une vision vraiment globale de Pandora ». Comme pour Hulu, Pandora ou encore Spotify, l’internaute arrivant sur le nouveau site HBOGO.com est immédiatement identifié par son adresse IP correspondant à son pays d’implantation. Le langage utilisé par le navigateur du visiteur ou les caractéristiques techniques de son ordinateur peuvent être également vérifiés pour démasquer l’intrus ou accueillir l’invité : c’est selon. Les éditeurs de ces sites vidéos, musicaux ou culturels interrogent par exemple des bases de données de type GeoIP de Maxmind et associent l’adresse à un pays.
Résultat : les internautes ne sont plus égaux devant le Net, à part peut-être ceux qui sauront techniquement contourner l’obstacle en utilisant un outil proxy (comme FoxyProxy) ou un réseau privé virtuel (comme Thefreevpn) permettant de masquer leur pays d’origine.
Les 600 heures de télévision et de films de HBO GO ne sont donc pas visionnables en Europe. HBO a testé durant deux ans son service en ligne auprès de ses 30 millions d’abonnés à sa chaîne à péage. Désormais, les abonnés à FiOS TV de Verizon y ont accès, tout comme ceux du câblo-opérateur Comcast via Fancast.com.
La filiale de Time Warner prépare en outre une version pour smartphone, les réseaux mobiles étant réputés plus restrictifs que l’Internet fixe… @
Publié par Edition Multimédi@ Economie numérique et nouveaux médias
Charles de Laubier
« Edition Multimédi@ » est une lettre d’information professionnelle sur l’économie numérique et les nouveaux médias. « Edition Multimédi@ » est vendu uniquement par abonnement : pour recevoir trois numéros gratuitement, il suffit d’envoyer ses coordonnées complètes avec e-mail à editionmultimedia (at) sfr.fr
Cercle d’Intelligence Economique du Medef Ouest parisien
En 2007, le Medef Ouest parisien créait le Cercle d’Intelligence économique d’Entreprise avec le soutien des services de M. Alain Juillet, alors Haut Responsable pour l’Intelligence Economique auprès du Premier Ministre, et l’aide précieuse de M. Bernard Besson.
Le Cercle, interprofessionnel, accueille non seulement des dirigeants d’entreprises de toutes tailles, tous secteurs d’activité et toutes implantations géographiques, mais également des représentants d’associations et institutions économiques, d’écoles et établissements d’enseignement supérieur, ainsi que des personnalités du monde administratif.
Un comité d’honneur rassemblant des personnalités du monde économique et du monde administratif garantit l’éthique du Cercle.
L’objectif du Cercle est de faire progresser la pratique journalière de l’Intelligence Economique au sein des entreprises pour leur permettre de mieux défendre leurs intérêts dans la sévère compétition qui leur est imposée.
Il s’agit donc de :
– sensibiliser les entrepreneurs sur l’intérêt pour eux de pratiquer l’Intelligence économique,
– élaborer et théoriser les procédures d’Intelligence économique spécifiques aux entreprises,
– aider les entrepreneurs à intégrer dans leur stratégie la pratique de l’Intelligence économique,
– constituer un large réseau de compétences et d’échanges au profit des adhérents au Cercle.
Des partenariats sont ainsi noués avec divers organismes économiques, associations, écoles….
C’est dans ce cadre qu’un partenariat a été mis en place avec Forum ATENA. Il s’agit de favoriser l’information, le partage d’expériences et le croisement de réseaux.
Divers ateliers pratiques se tiennent régulièrement. Gérard Péliks anime l’atelier relatif aux questions de sécurité des informations et sécurité informatique, sur des sujets tels que Cybercriminalité, Chiffrement, Nomadisme informatique, etc…..
Pour plus d’information et connaître les prochaines manifestations : site www.medefouestparisien.fr, rubrique « intelligence économique ».
Contact : Béatrice Laurent
Directrice des Relations extérieures du Medef Ouest Parisien,
beatrice.laurent@girop92.com, tél : 01 41 37 82 05
Notre bibliothèque est maintenant riche de deux ouvrages :
- La Sécurité à l’usage des Collectivités locales et territoriales
- WiMAX à l’usage des communications haut-débit.
Certains de nos livres sont imprimables à la demande sur la boutique Lulu,
retrouvez-les ici :
NetMediaEurope lance ‘SiliconDSI .fr’
NetMediaEurope, groupe média européen de sites d’information sur les nouvelles technologies (éditeur notamment de ITespresso.fr,Silicon.fr, ChannelInsider.fr, Gizmodo.fr…), annonce le lancement de SiliconDSI.fr, un nouveau site d’information IT s’adressant aux managers des services informatiques.
Il propose des articles de fond, des reportages et des analyses, des conférences web sur le secteur IT, en complément des actualités quotidiennes publiées par le site Silicon.fr (créé en 2000).
SiliconDSI.fr s’adresse à tous les décideurs de la « direction des systèmes d’information » – la ‘DSI’ étant considérée dans son ensemble : directeurs des services, chefs de projets, responsables d’infrastructure, de production, du développement et de la qualité des applications, de la performance des services et de la relation avec les clients/utilisateurs…
Pierre Mangin
SiliconDSI
Agenda
23 mars 2010
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Dirigeant d’Entreprise : Quel statut choisir ?
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25 mars 2010
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ipod – iphone – ipad : La révolution en marche
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7 avril 2010CCIP |
L’impact de la fibre optique sur les PME
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14 au 16 avril 2010 Espace Champerret |
Le Salon Européen des Solutions de Téléphonie IP Open Source Asterisk
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20 avril 2010
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L’intelligence Artificielle au service de la relation client
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5 & 6 mai 2010
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Salon COIP VOIP : Toutes les applications sur IP
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5 mai 2010
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Contenus et Internet, quels modes de distribution, pour quelles valorisations
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8 juin 2010
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Atelier Objets Communicants et Intelligents : le marché de la santé et de la nutrition
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