Newsletter n°20, mai 2009

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L’édito
Bienvenue sur la 1ère édition de Mobile Payment !
Le Travail Collaboratif : quels enjeux pour les entreprises, avec quels outils ?
A Vision of European e.ID in 2040
Financement de l’innovation, un enjeu industriel
VOIP/TOIP : un marché en forte croissance, sauf pour les entreprises
Après notre événement du 7 mai, une série d’articles
Une formation de qualité à l’IHEDN
Le livre WIMAX sur Amazon !

Agenda

 

Un quatrième opérateur mobile ?

Tour à tour le gouvernement et l’ARCEP nous informent ces derniers mois (ou ces dernières années) de l’avancement du dossier, et de l’arrivée quasi imminente d’un quatrième opérateur mobile en France. Cette fois la quatrième licence 3G serait attribuée en 3 lots de 5 MHz. Curieuses fréquences, qui en se divisant par trois, ne trouvent plus qu’un nouvel entrant. Heureuses fréquences, qui viendront renforcer les capacités de deux des trois opérateurs en place, qui se verront attribuer les deux autres tiers ! Et qu’adviendra-t-il du troisième ? Et de la capacité réelle du nouveau quatrième ?

Le temps passe, le dossier est toujours à l’étude, la date de la décision finale est toujours reportée, après le printemps, voilà que maintenant c’est à la fin de l’automne que nous pourrions être fixés. Le temps passe, ce dossier ne s’éclaircit toujours pas, mais la distance qui nous sépare de l’échéance de la décision reste à peu près constante, quatre à huit mois. Décidément, ces technologies sont bien mystérieuses. Au regard de la multiplication des litiges et des procès sur la présence des antennes. on en viendrait presque à considérer que l’éventualité de déployer une infrastructure n’est plus d’actualité.

Encore autre chose, puisqu’il paraît possible qu’il y ait deux candidats (Free et Numéricable associé à Virgin Mobile), pourquoi ne pas donner deux licences à deux nouveaux entrants ? Ou trois s’il y en a trois ! Dans d’autres pays d’Europe (Allemagne, en Grande-Bretagne), ils sont 4 ou 5 opérateurs mobile, opérant ou partageant les infrastructures mobiles, pourquoi pas en France ? Cela participera sans doute beaucoup mieux au renforcement de la concurrence, plutôt que de renforcer les moyens en fréquences de deux des opérateurs dominant déjà ce marché.

Et puis, puisque nous y sommes, ne serait-il pas temps de suggérer comme principe à nos politiques, en France et en Europe, et à nos régulateurs, d’arbitrer non pas en fonction essentiellement des investissements, et donc de la construction d’infrastructures, mais aussi en fonction de la contribution à la construction d’un marché ouvert, concurrentiel, innovant, pour le bénéfice des consommateurs, particuliers et entreprises. Non pas, bien sûr, qu’il ne soit pas concurrentiel, ce marché mobile, ce serait trop dire, mais qu’il peut l’être plus, à tout le moins.

Puisqu’opérateur d’infrastructure et MVNO se retrouvent pour envisager une alliance, n’est-ce pas le signe que la dichotomie qui est appliquée depuis dix ans sur le marché des télécoms, entre infrastructure et service, est aujourd’hui dépassée ? N’est-ce pas le moment de tourner la page, et de favoriser de nouvelles formes de MVNO ? Pourquoi ne pas aller, pour ces nouveaux acteurs, jusqu’à la possession de tout ou partie des infrastructures, et coordonner avec la mise en oeuvre des principes de partage d’infrastructure, afin de concilier l’importance de l’investissement, le développement des services, le maintien d’un nombre d’acteurs significatifs, la possibilité pour les acteurs de passer progressivement d’un modèle à l’autre.

Curieuse NTIC (Nouvelle Technologies de l’Information et des Communications) où une partie du marché est sous la domination d’acteurs accusés de façon récurrente d’actions anticoncurrentielles (voir Intel dernièrement) et où le secteur le plus important, celui des opérateurs télécoms (que l’on appelle services, alors qu’il est d’infrastructures) sort péniblement du monopole des Etats.Bien du travail, pour une association comme Forum ATENA, votre soutien ne sera pas de trop : Adhérez

 

Philippe Recouppé
Président de Forum ATENA

 

Bienvenue sur la 1ère édition de Mobile Payment !

Pas une semaine ne s’écoule sans une nouvelle information venant d’Afrique à propos de la fantastique aventure des transferts d’argent par mobile. Les banques prises de vitesse par le phénomène M-Pesa au Kenya tentent de l’enrayer et tous les acteurs africains comme les opérateurs et les banques y vont de leurs projets. Et pourtant, même si les paiements par SMS pour l’achat de contenus numériques se sont répandus massivement partout, à quelques rares exceptions, le développement des services de paiement par mobile en est encore à l’état embryonnaire au niveau planétaire avec des tendances bien différentes d’un continent à l’autre.

En effet, même si les pilotes de paiement en sans contact NFC menés par Payez Mobile pour les achats de proximités préparent les méthodes de paiement des prochaines années, l’Europe voit essentiellement son décollage actuel se faire dans le domaine des micro-paiements à distance pour des services de parking ou de ticketing et dans le m-Commerce.

Tandis que les pays d’Asie favorisent encore les transferts et paiement par SMS, le Japon et la Corée qui ont déjà atteints un niveau de développement soutenu en matière de m-payment, ont misé historiquement sur les paiements sans contacts s’appuyant sur un porte-monnaie électronique logé dans le téléphone. Les pays en voie de développement quant à eux profitent actuellement du formidable et unique élan qu’apporte le mobile pour permettre aux populations non bancarisées d’effectuer des transferts et de gérer un véritable compte en banque sur un mobile.

Le marché bouge vraiment, certains pionniers du paiement par mobile ont disparus ces derniers mois, d’autres se sont fait racheter, des startup apparaissent tous les jours, et à l’instar de l’investissement important de Nokia dans l’américain Obopay les investissements directs dans le paiement par mobile s’accélèrent.

Mobile Payment Expo se déroulera les 17 et 18 juin, Hall 5.1, Porte de Versailles. Le programme des conférences et tables rondes, l’inscription en ligne.

Bonne visite !

Philippe Lerouge
Président de l’atelier Paiement Mobile

 

 

24 juin à l’EPITA : "Le Travail Collaboratif : quels enjeux pour les entreprises, avec quels outils ?"

Il est toujours aussi difficile de mesurer en terme de retour sur investissement les avantages liés à l’usage des outils du travail collaboratifs. En quoi se distinguent-ils des outils que se sont appropriés les salariés depuis vingt ans ? ( messagerie, listes de diffusion, workflow). C’est peut-être la notion d’espaces partagés de travail, avec de nouvelles règles d’accès de mise à jour, des gestion des groupes. On pressent bien qu’ils vont bouleverser les règles habituelles, qu’il y a un effort d’appropriation qui a un coût et une durée. Est-on bien sûr de le mesurer de façon quantitative en terme de ROI ? Ne faut-il pas inventer d’autres modes d’évaluation? Cette question lancinante dans l’histoire de l’appropriation des TIC devient peut-être maintenant incontournable.

Pour en débattre, pour faire progresser notre connaissance du sujet et de ses enjeux, Forum ATENA organise le 24 juin 2009, de 14h à 18h à l’EPITA, participation gratuite, inscription obligatoire

Agenda

• 13h30-14h00 : Accueil
• 14h00 – 14h30 : Messages de bienvenue Message d’accueil du Directeur de L’EPITA, M Joël Courtois Présentation de l’association Forum ATENA par Philippe Recouppé Présentation de l’atelier Logiciel Libre par Yvon Rasteter
• 14h30 – 15h15 Travail collaboratif : de quel travail parle-t-on ? Animation par Serge Levan de MAIN CONSULTANTS Ce que travail collaboratif veut dire… Vendre le travail collaboratif au management… Quelle collaboration 2.0 dans nos organisations 1.0 ? La loi du 90-9-1 Les 3 projets "Travail Collaboratif" De la Collaborative Attitude aux Pratiques Collaboratives en Ligne… CINQ CONDITIONS de succès pour un collectif de travail en ligne Temps, rythmes et pratiques collaboratives Une nouvelle équation pour le mode projet
• 15h15 – 16h30 : Témoignages Témoignages de deux grands comptes de IBM. L’usage des outils de travail collaboratif au sein de la communauté OpenOffice Témoignages sur les aspects sociétaux présentés par Eranos ( www.eranos.fr) Retours d’expérience des PME de la mécanique en matière de travail collaboratif par le CETIM Retours d’expérience des PME utilisatrice de la plate-forme PLM mutualisée de PI3C : www.pi3c.com
• 16h30 – 17 h 45 : Table ronde Débat entre les intervenants et la salle

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Yvon Rastetter
Président de l’atelier Logiciels Libres

 

A Vision of European e.ID in 2040 One Identity- Across Many Nations

C’est ainsi qu’introduit Jon Shamah le sujet de l’identité numérique dont il reste à l’Union Européenne la lourde charge d’établir une gouvernance et une politique de sécurité.

Il est essentiel d’apporter à l’Union Européenne une contribution dans ce domaine en activant le « Think Tank » proposé par Jon Shamah, de manière à proposer des solutions en adéquation avec le marché, avec une efficacité certaine pour diminuer les risques de fraude, et pour faciliter l’interopérabilité entre les acteurs du marché.

Pour contribuer à la recherche d’une solution globale pour l’économie numérique, notre analyse n’a pas l’ambition de traiter tous les problèmes soulevés par l’identité numérique, mais seulement d’évoquer quelques unes des questions essentielles, incontournables, qui devraient nous faciliter la recherche de solutions claires et constructives auxquelles adhèreront sans réticences les citoyens, les entreprises, et les administrations.

L’identité numérique est au cœur de toutes les transactions. L’informatisation globale de la société, avec l’économie numérique, pose le problème de l’identification des personnes connectées à distance, avant même d’engager pour leur compte, les opérations sur leur état civil, sur leurs droits, et sur les transactions commerciales et financières qu’elles concluent avec leurs partenaires ou leurs contreparties.

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Eric Blot Lefebvre
Président de l’atelier Dématérialisation

 

Financement de l’innovation, un enjeu industriel

Mardi 23 juin 2009 A UIMM, 56 avenue de Wagram – 75017 Paris

L’ASPROM (Association pour la Promotion des Technologies Innovantes) organise en partenariat avec l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie), ADELIT, le Forum Atena et Wallix, une journée sur le thème : le « financement de l’innovation – un enjeu industriel ».

Cette journée dans laquelle interviendra l’Institut Télécom, s’articulera autour de quatre tables rondes :

• Comment réussir votre Crédit d’Impôt Recherche (CIR) et obtenir votre statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI), avec notamment la participation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et d’OSEO,
• Financement de l’innovation : de la loi TEPA au Capital Risque, où s’exprimeront des business angels, des sociétés de capital risque et des organismes spécialisés dans le financement de l’innovation,
• Leviers pour l’international, autour d’UBIFRANCE, de l’Institut Télécom et d’Eurostar (projets européens Eureka),
• Collaboration PME – Grands Groupes : un levier pour la compétitivité, avec notamment la participation de Pôles de Compétitivité et du Comité Richelieu.

Le programme, les informations pratiques et le bulletin d’inscription sont disponibles ICI.

Pour plus d’informations, tél. : 06 07 02 83 93

 

 

VOIP/TOIP : un marché en forte croissance, sauf pour les entreprises

Quelques chiffres récemment publiés illustrent le fort dynamisme du marché de la VOIP / TOIP. Selon les chiffres de l’ARCEP pour le  4ème trimestre 2008, le volume du trafic en IP a représenté en France  47% de l’ensemble du trafic émis depuis les postes fixes (et même 67% pour le trafic international) et ce sont désormais plus de 41% des lignes fixes qui sont en VOIP, dont 25% en VOIP seule et 16% en VOIP en plus d’un abonnement RTC.

L’attrait tarifaire des packages "triple-play", qui tendent à généraliser des offres de communications fixes illimitées en national et vers plus de 50 destinations internationales, est certainement pour beaucoup dans ce fort développement du trafic en VOIP. Conséquence : les abonnés VOIP génèrent, en moyenne, 70% de trafic de plus que les abonnés RTC.

Au niveau mondial, 25% du trafic international serait du trafic VOIP, selon TeleGeography. L’utilisation de la VOIP se généralise dans les backbones des grands opérateurs internationaux, y compris pour du trafic TDM au départ et/ou à l’arrivée. Ceci montre que la technologie VOIP est totalement maîtrisée et permet d’offrir un service téléphonique de qualité, à conditions d’y mettre les moyens. 

Toujours d’après TeleGeography, 8% du trafic international global a été généré par Skype, avec une croissance  de 41% en 2008. Skype compte près de 450 millions d’abonnés et a généré, au 1er trimestre 2009, un chiffre d’affaires de 153 M$, ce qui est tout à fait respectable pour un service au départ gratuit, enrichi par une offre "Skype Out" offrant des tarifs compétitifs vers le RTC.

Seule ombre au tableau, la TOIP ne se développe que lentement sur le marché des entreprises, qui attendent un niveau de qualité proche de ce celui qui est offert par le RTC ou le RNIS, c’est-à-dire, entre autres, un niveau de fiabilité à 99.999 que la TOIP n’a pas encore atteint. C’est le cas, tout particulièrement, pour les PME, qui ne disposent pas en interne des mêmes moyens techniques que les grandes entreprises pour maîtriser cette nouvelle technologie.

Selon la Ficome, fin 2008, 76% des entreprises françaises étaient encore équipées d’un PABX, et n’étaient donc pas encore passées à l’IP. La pénétration de la VoIP reste lente : le rythme de progression croît de 2% l’an. Le Crestel va dans le même sens et constate que la pénétration de la VoIP/ToIP au sein des entreprises est freinée, toutes les études le montrent, par un défaut de qualité et de « packaging » au regard des attentes des professionnels. Et l’ARCEP note que, face aux incertitudes de l’IP en termes de qualité de service, de fiabilité, de continuité, de sécurité, de nombreuses entreprises ont préféré retarder leur basculement à l’IP.

Les constructeurs, quant à eux, mettent en avant les promesses de la convergence voix / données, d’intégration plus forte des services de communication avec les applications métiers, des communications unifiées, c’est-à-dire le domaine de la COIP (Communications sur IP).

S’il est vrai que la convergence et la COIP peuvent apporter aux entreprises des avantages certains, même s’ils sont difficiles à évaluer, en termes de productivité, il ne faut pas oublier que la TOIP demeure une brique essentielle du service télécom attendu par les entreprises et que la question de l’amélioration de sa qualité de service doit être la priorité pour les fournisseurs de services.

Alain Hafner – Telix consulting
Membre de l’Atelier ToIP de Forum ATENA

 

 

Atelier Intelligence Economique – Après notre événement du 7 mai, une série d’articles

Donc, nous étions plus de 200 le 7 mai à l’ISEP. Un compte-rendu est à votre disposition.

Des questions, des remarques, des échanges, en particulier pendant que nous prenions un verrre à l’issue des présentations et de la table ronde, m’ont amené à penser que malgré toutes les publications sur le sujet, il ne serait probablement pas inutile d’initialiser une série d’articles dans notre newsletter, pour parler de différents aspects de l’Intelligence Economique.

Donc, à partir de juin 2009, dans la continuité des interventions du 7 mai et en cohérence avec la culture de Forum Atena, vous trouverez ici-même, chaque mois, le point de vue d’un spécialiste de l’Intelligence Economique sur l’une ou plusieurs de ses composantes, leur utilité, comment les mettre en oeuvre, …

Et bien entendu, vous serez invités à réagir.

Jean-Marc Beignon

Président de l’Atelier Intelligence Economique

 

 

Une formation de qualité à l’IHEDN

Je suis actuellement auditeur de la 31eme session d’initiation à l’Intelligence Economique de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale). Si vous pouvez participer à une des prochaines sessions, 3 par an, je vous conseille vivement de demander votre inscription.

La formation est constituée de 7 journées, en général le vendredi, à l’Ecole Militaire – Paris 7eme.

Outre l’intérêt des sujets traités et les personnalités de tout premier plan qui les abordent, il y a aussi les échanges facilités et encouragés avec les autres auditeurs de la session.

Les auditeurs, une cinquantaine, viennent essentiellement du monde des ministères (Intérieur, Affaires Etrangères, Justice, autres) de l’éducation, de l’industrie et des services. Chaque promotion permet à ses auditeurs d’échanger des points de vue dans une ambiance ouverte et sans contraintes, nos échanges restant entre nous.

La prise de conscience des enjeux de l’intelligence économique et des comportements à adopter face au monde économique féroce et mondialisé qui nous entoure, la nécessaire compréhension de ce qui se passe autour de nous, en particulier à l’international, sont des enjeux qui sont abordés et qui font qu’on ne sort pas de cet enseignement tel qu’on y était entré avec nos appréhensions, nos certitudes et nos habitudes.

Un enseignement riche, voire nécessaire pour appréhender le monde où nous vivons. Tous les renseignements sont sur www.ihedn.fr/formations/csie.php

Vous trouverez aussi dans le logo de l’IHEDN … la déesse ATHENA !

Gérard Peliks
Président de l’atelier sécurité

 

Le livre WIMAX sur Amazon !

Forum ATENA est fier de vous annoncer que le livre WIMAX, publié sur la plateforme lulu vient d’être sélectionné par Amazon US et fait maintenant partie de l’offre du géant américain. Nous espérons bientôt le voir aussi sur Amazon.fr et ne manquerons pas de vous l’annoncer …

Un petit tour sur le site amazon.com s’impose !